<html><head><META http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8"><title>2. Tour d'horizon</title><link href="style.css" rel="stylesheet" type="text/css"><meta content="DocBook XSL Stylesheets V1.67.2" name="generator"><link rel="start" href="index.html" title=" Guide pratique de sauvegarde et de récupération sous Linux "><link rel="up" href="index.html" title=" Guide pratique de sauvegarde et de récupération sous Linux "><link rel="prev" href="ar01s01.html" title="1. Introduction"><link rel="next" href="ar01s03.html" title="3. Préparation"></head><body bgcolor="white" text="black" link="#0000FF" vlink="#840084" alink="#0000FF"><div class="navheader"><table summary="Navigation header" width="100%"><tr><th align="center" colspan="3">2. Tour d'horizon</th></tr><tr><td align="left" width="20%"><a accesskey="p" href="ar01s01.html">Précédent</a> </td><th align="center" width="60%"> </th><td align="right" width="20%"> <a accesskey="n" href="ar01s03.html">Suivant</a></td></tr></table><hr></div><div class="sect1" lang="fr"><div class="titlepage"><div><div><h2 class="title" style="clear: both"><a name="Overview"></a>2. Tour d'horizon</h2></div></div></div><p> Mettre en Ĺ“uvre le processus présenté ci-dessous n'est pas facile et peut être dangereux pour vos données. Entraînez-vous avant d'en avoir besoin ! Faites comme moi et <span class="emphasis"><em>utilisez un ordinateur sacrifié d'avance.</em></span> ! </p><p> Dans ce guide pratique, l'ordinateur cible est un Pentium. À l'origine, la version de <a href="http://www.fr.redhat.com" target="_top">Red Hat</a> 7.1 Linux serveur ou poste de travail était installée sur un disque dur IDE. Depuis, il a été mis à jour vers la Red Hat 8.0 et <a href="http://fedora.redhat.com/" target="_top">Fedora Core 1</a>. L'ordinateur cible ne contient pas beaucoup de données dans la mesure où c'est une « <span class="quote">machine sacrifiée</span> » consacrée aux tests. En fait, je ne voulais pas tester ce processus avec un ordinateur de production et des données de production. Aussi, j'ai effectué une installation avant d'engager les tests pour être en mesure de réinstaller si j'avais besoin de retourner à une configuration connue. </p><div class="note" style="margin-left: 0.5in; margin-right: 0.5in;"><table border="0" summary="Note: N.B."><tr><td valign="top" align="center" rowspan="2" width="25"><img alt="[Note]" src="images/note.png"></td><th align="left">N.B.</th></tr><tr><td valign="top" align="left" colspan="2"><p> Les exemples de commandes montreront, en général, ce que j'ai dû effectuer pour récupérer le système cible. Vous utiliserez sans doute des commandes similaires, mais avec des paramètres différents. C'est à vous de vous assurer que vous dupliquez votre configuration, et non pas la configuration de l'ordinateur de test. </p></td></tr></table></div><p> La procédure initiale a été mise au point dans le livre de W. Curtis Preston, <a href="http://www.oreilly.com/catalog/unixbr/" target="_top"> <em class="citetitle">Unix Backup & Recovery</em></a>, O'Reilly & Associates, 1999, que j'ai approuvé dans le <a href="http://www2.linuxjournal.com/lj-issues/issue78/3839.html" target="_top"> <em class="citetitle">Linux Journal</em></a>. Cependant, le livre est un peu léger en ce qui concerne les questions spécifiques, concrètes. Par exemple, quels fichiers faut-il sauvegarder ? Quelles méta données sont à conserver, et comment ? </p><p> Avant de démarrer le processus publié dans ce guide pratique, il vous faudra sauvegarder votre système à l'aide d'un outil de sauvegarde classique comme Amanda, <span class="trademark">BRU</span>™, tar, <span class="trademark">Arkeia</span>®ou cpio. La question suivante sera de déterminer comment exécuter l'outil qui restaurera vos données à partir d'un matériel hors d'usage. </p><p> Les utilisateurs du Red Hat Package Manager (RPM) des distributions Linux devront aussi sauver les méta données RPM en tant que parties intégrantes de leurs sauvegardes normales. Une instruction du type : </p><pre class="programlisting"> bash# <span><strong class="command">rpm -Va > /etc/rpmVa.txt</strong></span> </pre><p> dans votre script de sauvegarde vous donnera une base de comparaison du résultat à obtenir après une restauration intégrale de système. </p><p> Pour arriver à ce point, il vous faut : </p><div class="itemizedlist"><ul type="disc"><li><p> Votre matériel remonté et de nouveau en état de marche, les composants ayant été remplacés. Le BIOS devrait être configuré correctement, y compris l'heure et la date, ainsi que les paramètres du disque dur. À ce stade, il n'y a pas de raison d'utiliser un disque dur différent.</p></li><li><p> Un lecteur <a href="http://www.iomega.com/" target="_top"> <span class="trademark">Iomega</span>® </a> <a href="http://www.iomega.com/zip/products/par100_250.html" target="_top"> <span class="trademark">ZIP</span>® sur port parallèle</a> ou équivalent. Vous aurez besoin d'au moins 30 Mo d'espace libre.</p></li><li><p>Votre média de sauvegarde.</p></li><li><p>Un système Linux minimal pour vous permettre de lancer le logiciel de restauration.</p></li></ul></div><p> Pour en arriver là, au moins deux étapes de sauvegarde sont nécessaires, peut-être trois. La nature exacte de ce que vous sauvegardez et à quelle étape vous sauvegardez est déterminée par votre processus de restauration. Par exemple, si vous restaurez un serveur de bandes, il se peut que vous n'ayez pas besoin du réseau pendant le processus de restauration. Donc, sauvegardez le réseau uniquement lors de vos sauvegardes habituelles.</p><p> De plus, vous restaurerez par étapes. À l'étape une, nous construisons les partitions, les systèmes de fichiers, etc. et restaurons un minimum de fichiers du disque ZIP. L'objectif de la première étape est de pouvoir initialiser un ordinateur disposant d'une connexion réseau, de lecteurs de bandes, d'un logiciel de restauration ou de tout ce qui est nécessaire pour l'étape deux.</p><p> La seconde étape si nécessaire, consiste à restaurer le logiciel de sauvegarde et les bases de données associées. Par exemple, supposons que vous utilisiez Arkeia et que vous prépariez un disque zip de restauration intégrale de système pour votre serveur de sauvegarde. Arkeia occupe énormément d'espace pour sa base de données sur les disques durs du serveur. Si vous le désirez, vous pouvez récupérer la base de données à partir des bandes. À la place, pourquoi ne pas archiver et compresser avec tar et gzip l'intégralité du répertoire arkeia (/usr/knox), et l'enregistrer sur un autre ordinateur à l'aide de nfs ou ssh ? La première étape, comme nous l'avons défini plus bas, ne comprend pas X. Vous aurez donc quelques tests à effectuer si vous désirez sauvegarder X avec votre programme de sauvegarde. Pour certains programmes de restauration, X est indispensable.</p><p> Bien sûr, si vous utilisez d'autres programmes de sauvegarde, vous aurez peut-être un travail de détective à effectuer. Vous devrez déterminer les répertoires et les fichiers nécessaires à son fonctionnement. Si vous utilisez tar, gzip, cpio, mt ou dd comme outils de sauvegarde et de restauration, ils devront être enregistrés sur votre disque ZIP et restaurés pendant la première étape décrite plus bas.</p><p> La dernière étape est une restauration intégrale à partir d'une bande ou d'un autre média. Après avoir terminé la dernière étape, vous devriez pouvoir démarrer un système entièrement restauré et opérationnel.</p><div class="sect2" lang="fr"><div class="titlepage"><div><div><h3 class="title"><a name="limitations"></a>2.1. Limitations</h3></div></div></div><p> Ce guide pratique se limite à la création d'une sauvegarde minimum de sorte que, ayant ensuite restauré cette sauvegarde vers un nouveau matériel (« <span class="quote"> restauration intégrale de système</span> »), vous pourrez ensuite utiliser vos sauvegardes traditionnelles pour restaurer un système totalement opérationnel. Ce guide pratique ne traite pas de vos sauvegardes traditionnelles.</p><p> Même dans ce cadre étroit, ce guide pratique n'est pas exhaustif. Vous devrez encore faire des recherches, éditer des scripts et effectuer des tests.</p><p> Les scripts présentés restaurent les données des partitions telles qu'elles sont sur le disque dur d'origine. Ce serait formidable si vous pouviez restaurer sur un ordinateur identique ou au moins un disque dur identique, mais c'est rarement le cas. Pour l'instant, il y a deux remèdes (qui prendront plus de sens après que vous ayez lu le reste du guide pratique) :</p><div class="itemizedlist"><ul type="disc"><li><p> Éditez le fichier d'entrée de la table des partitions. Je l'ai fait quelquefois. Vous pouvez aussi recourir à ce moyen pour ajouter de nouvelles partitions ou en supprimer (mais éditez les scripts qui utilisent aussi le fichier d'entrées de la table des partitions).</p></li><li><p> Créez à la main une nouvelle table des partitions et partez de ce point. c'est une des raisons qui fait que <a href="ar01s11.html#restore.metadata" title="11.1.6. restore.metadata"><code class="filename"> restore.metadata</code></a> n'appelle pas le script de reconstruction du disque dur. Utilisez le <a href="ar01s11.html#mount.dev.hda" title="11.1.3. mount.dev.hda">script de reconstruction</a>.</p></li></ul></div><p> Les scripts présentés ici prennent en charge uniquement ext2fs, FAT12, FAT16 et FAT32. Vous aurez besoin d'autres outils pour sauvegarder et restaurer des systèmes de fichiers que nous n'avons pas couverts, à moins que des volontaires passionnés ne codent les scripts pour le faire. <a href="http://www.partimage.org/" target="_top">Partition Image</a> se présente comme un candidat utile.</p></div></div><div class="navfooter"><hr><table summary="Navigation footer" width="100%"><tr><td align="left" width="40%"><a accesskey="p" href="ar01s01.html">Précédent</a> </td><td align="center" width="20%"> </td><td align="right" width="40%"> <a accesskey="n" href="ar01s03.html">Suivant</a></td></tr><tr><td valign="top" align="left" width="40%">1. Introduction </td><td align="center" width="20%"><a accesskey="h" href="index.html">Sommaire</a></td><td valign="top" align="right" width="40%"> 3. Préparation</td></tr></table></div></body></html>