Sophie

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distrib > Mandriva > 9.0 > i586 > by-pkgid > 0d5cd12c82d627a82c59047e1ba7b8a9 > files > 121

howto-html-fr-9.0-0.2mdk.noarch.rpm

<HTML>
<HEAD>
<TITLE>Param&egrave;tres G&eacute;n&eacute;raux non sp&eacute;cifiques &agrave; un P&eacute;riph&eacute;rique</TITLE>
</HEAD>
<BODY>
<A NAME="general"></A> <H1>3. <A NAME="s3"></A>Param&egrave;tres G&eacute;n&eacute;raux non sp&eacute;cifiques &agrave; un P&eacute;riph&eacute;rique</H1>
<P>
<A HREF="BootPrompt-HOWTO.html#toc3">Contenu de cette section</A></P>

<P></P>
<P>Voici des param&egrave;tres qui ne sont pas li&eacute;s &agrave; des p&eacute;riph&eacute;riques
particuliers. Ils sont simplement li&eacute;s &agrave; un certain nombre de
param&egrave;tres internes au noyau, comme la gestion m&eacute;moire, celle du
disque RAM, celle du syst&egrave;me de fichiers racine, etc.</P>
<P></P>
<P></P>
<H2>3.1 <A NAME="ss3.1"></A> Options du syst&egrave;me de fichiers racine</H2>

<P></P>
<P>Les options suivantes d&eacute;terminent toutes la fa&ccedil;on dont le noyau
s&eacute;lectionne et manipule le syst&egrave;me de fichiers racine.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `root='</H3>

<P></P>
<P>Ce param&egrave;tre indique au noyau quel p&eacute;riph&eacute;rique doit &ecirc;tre utilis&eacute;
comme "root filesystem" (racine du syst&egrave;me de fichiers) pendant le
d&eacute;marrage. Par d&eacute;faut, c'est le p&eacute;riph&eacute;rique racine du syst&egrave;me sur
lequel le noyau a &eacute;t&eacute; construit.
Par exemple, si le noyau en question a &eacute;t&eacute; construit sur un syst&egrave;me
qui utilise `/dev/hda1' comme partition racine, alors le p&eacute;riph&eacute;rique
racine par d&eacute;faut sera `/dev/hda1'. Pour outrepasser cette valeur
et s&eacute;lectionner le second lecteur de disquette comme p&eacute;riph&eacute;rique
racine, il faut utiliser `root=/dev/fd1'.
Les p&eacute;riph&eacute;riques racine valides sont un des p&eacute;riph&eacute;riques suivants&nbsp;:</P>
<P>(1) /dev/hdaN &agrave; /dev/hddN, o&ugrave; N est la partition pour les disques
`a &agrave; d' compatibles ST-506.</P>
<P>(2) /dev/sdaN &agrave; /dev/sdeN, o&ugrave; N est la partition pour les disques
`a &agrave; e' compatibles SCSI.</P>
<P>(3) /dev/xdaN &agrave; /dev/xdbN, o&ugrave; N est la partition pour les disques
`a &agrave; b' compatibles XT.</P>
<P>(4) /dev/fdN, o&ugrave; N est le num&eacute;ro du lecteur de disquette. La valeur
N=0 correspond au disque DOS `A:', et N=1 correspond &agrave; `B:'.</P>
<P>(5) /dev/nfs, qui n'est pas vraiement un p&eacute;riph&eacute;rique, mais plut&ocirc;t un
indicateur pour dire au noyau de rechercher le syst&egrave;me de fichiers
racine via le r&eacute;seau.</P>
<P>La plus maladroite et la moins compatible des sp&eacute;cifications
des p&eacute;riph&eacute;riques disque ci-dessus, qui est le format
nombre majeur/nombre mineur est aussi accept&eacute;e (par exemple
/dev/sda3 a pour major 8, et pour minor 3,
vous pouvez donc utiliser <CODE>root=0x803</CODE> comme alternative).</P>
<P>C'est un des param&egrave;tres de d&eacute;marrage qui a sa valeur par d&eacute;faut
stock&eacute;e dans l'image du noyau, et qui peut &ecirc;tre aussi modifi&eacute;e
par l'utilitaire <CODE>rdev</CODE>.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `ro'</H3>

<P></P>
<P>Quand le noyau d&eacute;marre, il a besoin du syst&egrave;me de fichiers
racine, pour &eacute;num&eacute;rer les &eacute;l&eacute;ments de base de celui-ci.
C'est le syst&egrave;me de fichiers racine qui est mont&eacute; au d&eacute;marrage.
Cependant, si le syst&egrave;me de fichiers racine est mont&eacute; avec
un acc&egrave;s en &eacute;criture, vous ne pourrez pas contr&ocirc;ler de fa&ccedil;on
fiable l'int&eacute;grit&eacute; du syst&egrave;me de fichiers, car il peut y avoir
des fichiers en cours d'&eacute;criture.
L'option `ro' indique au noyau de monter le syst&egrave;me de fichiers
racine  en lecture seule, de fa&ccedil;on que les programmes de
contr&ocirc;le de coh&eacute;rence du syst&egrave;me de fichiers (fsck) puissent
&ecirc;tre certain qu'il n'y a pas d'&eacute;critures en cours pendant la
dur&eacute;e du test. Aucun programme ou processus ne peut &eacute;crire dans
les fichiers situ&eacute;s sur le syst&egrave;me de fichiers en question jusqu'&agrave;
ce qu'il ait &eacute;t&eacute; `remont&eacute;' avec un acc&egrave;s en lecture/&eacute;criture.</P>
<P>C'est un des param&egrave;tres de d&eacute;marrage qui a sa valeur par d&eacute;faut
stock&eacute;e dans l'image du noyau, et qui peut &ecirc;tre aussi modifi&eacute;e
par l'utilitaire <CODE>rdev</CODE>.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `rw'</H3>

<P></P>
<P>Ceci est le contraire le plus parfait de ce qui pr&eacute;c&eacute;de, c'est &agrave;
dire que ce param&egrave;tre indique au noyau de monter le syst&egrave;me de
fichier racine en lecture/&eacute;criture. N'ex&eacute;cutez surtout pas
un programme de type `fsck' sur un syst&egrave;me de fichiers mont&eacute; en
lecture/&eacute;criture.</P>
<P>La m&ecirc;me valeur stock&eacute;e dans le fichier image mentionn&eacute; ci-dessus
est aussi accessible via <CODE>rdev</CODE></P>
<P></P>
<P></P>

<H2>3.2 <A NAME="ss3.2"></A> Options li&eacute;es &agrave; la gestion des disques virtuels (disques RAM)</H2>

<P></P>
<P>Les options suivantes correspondent &agrave; la fa&ccedil;on dont le noyau g&egrave;re
le p&eacute;riph&eacute;rique disque virtuel, qui est souvent utilis&eacute; comme zone
d'amor&ccedil;age durant la phase d'installation, ou pour des machines qui
utilisent des pilotes modulaires qui doivent &ecirc;tre install&eacute;s pour
acc&eacute;der au syst&egrave;me de fichiers racine.   </P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `ramdisk_start=' </H3>

<P></P>
<P>Pour permettre &agrave; une image du noyau de loger sur une disquette,
conjointement avec une image compress&eacute;e du disque virtuel, la commande
`ramdisk_start=&lt;offset&gt;' est ajout&eacute;e. Le noyau ne peut pas &ecirc;tre
inclus dans l'image compress&eacute;e du syst&egrave;me de fichiers du disque virtuel,
car il doit &ecirc;tre stock&eacute; &agrave; partir du bloc z&eacute;ro de fa&ccedil;on &agrave; ce que
le BIOS puisse charger le secteur d'amorce (bootsector) et que le noyau
puisse alors s'auto-lancer.</P>
<P>Note&nbsp;: Si vous utilisez une image du disque virtuel non compress&eacute;e,
alors le noyau peut faire partie de l'image du syst&egrave;me de fichiers qui
est charg&eacute; sur le disque virtuel, et la disquette peut-&ecirc;tre lanc&eacute;e avec
LILO, ou les deux peuvent &ecirc;tre distincts comme c'est fait pour les
images compress&eacute;es.</P>
<P>Si vous utilisez deux disques boot/root (noyau sur le disque 1, image 
u disque virtuel sur le disque 2) alors, le disque virtuel d&eacute;marrera
au bloc z&eacute;ro, et un d&eacute;placement (offset) de z&eacute;ro sera utilis&eacute;.
Etant donn&eacute; que c'est la valeur par d&eacute;faut, vous n'aurez pas besoin
actuellement d'utiliser cette commande.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `load_ramdisk='</H3>

<P></P>
<P>Ce param&egrave;tre indique au noyau si il essaye de charger une image
du disque virtuel ou pas. En sp&eacute;cifiant `load_ramdisk=1' on indiquera
au noyau de charger une disquette dans le disque virtuel. La valeur
par d&eacute;faut est z&eacute;ro, ce qui signifie que le noyau n'essaiera pas de
charger un disque virtuel.</P>
<P>Voyez le fichier <CODE>linux/Documentation/ramdisk.txt</CODE>
pour une description compl&egrave;te des nouveaux param&egrave;tres de d&eacute;marrage,
et comment les utiliser. La fa&ccedil;on dont ces param&egrave;tres peuvent &ecirc;tre
positionn&eacute;s et stock&eacute;s dans l'image du noyau via 'rdev' est aussi
d&eacute;crite.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `prompt_ramdisk='</H3>

<P></P>
<P>Ce param&egrave;tre indique au noyau si il doit ou non vous demander d'ins&eacute;rer
la disquette contenant l'image du disque virtuel. Dans une configuration
&agrave; une seule disquette, l'image du disque virtuel est sur la m&ecirc;me
disquette que le noyau qui vient juste de se charger/d&eacute;marrer, et donc
un message d'invite est inutile. Dans ce cas, on peut utiliser
`prompt_ramdisk=0'. Dans une configuration avec deux disquettes,
vous devez avoir la possibilit&eacute; de changer de disquette, et alors
`prompt_ramdisk=1' peut-&ecirc;tre utilis&eacute;. Etant donn&eacute; que c'est la valeur
par d&eacute;faut, on n'a pas vraiment besoin de l'indiquer.</P>
<P>Note Historique&nbsp;: Des gens sournois on l'habitude d'utiliser l'option
de LILO `vga=ask' pour stopper temporairement le d&eacute;marrage et avoir
ainsi une chance de pouvoir passer de la disquette boot &agrave; la disquette
root.</P>
<P>Voyez le fichier <CODE>linux/Documentation/ramdisk.txt</CODE>
pour une description compl&egrave;te des nouveaux param&egrave;tres de d&eacute;marrage,
et comment les utiliser. La fa&ccedil;on dont ces param&egrave;tres peuvent &ecirc;tre
positionn&eacute;s et stock&eacute;s dans l'image du noyau via 'rdev' est aussi
d&eacute;crite.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `ramdisk_size='</H3>

<P></P>
<P>Bien que ce soit vrai que le disque virtuel augmente sa taille de
fa&ccedil;on dynamique, il existe une limite maximum afin qu'il n'utilise
pas toute la m&eacute;moire vive (RAM) disponible et vous laisse dans
une triste situation. Par d&eacute;faut, la taille est de 4096 (c.a.d. 4MB)
qui doit &ecirc;tre suffisant pour la plupart des besoins. Vous pouvez
&eacute;craser cette taille par d&eacute;faut pour une plus grande ou une plus
petite avec ce param&egrave;tre de d&eacute;marrage.</P>
<P>Voyez le fichier <CODE>linux/Documentation/ramdisk.txt</CODE>
pour une description compl&egrave;te des nouveaux param&egrave;tres de d&eacute;marrage,
et comment les utiliser. La fa&ccedil;on dont ces param&egrave;tres peuvent &ecirc;tre
positionn&eacute;s et stock&eacute;s dans l'image du noyau via 'rdev' est aussi
d&eacute;crite.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `ramdisk=' (obsolete)</H3>

<P></P>
<P>NOTE&nbsp;: Ce param&egrave;tre est obsol&egrave;te, et ne doit pas &ecirc;tre utilis&eacute; exept&eacute;
sur les noyaux v1.3.47 et ceux plus anciens. Les commandes que l'on peut
utiliser pour les disques virtuels sont document&eacute;es ci-dessous.</P>
<P>Ceci indique la taille en Kilo-Octets du disque virtuel (RAM disk)
que vous pouvez &eacute;ventuellement utiliser. Par exemple, si vous souhaitez
avoir un syst&egrave;me de fichiers racine sur une disquette 1.44 Mo charg&eacute;
sur le disque virtuel, vous devrez utiliser&nbsp;:</P>
<P>
<HR>
<PRE>
        ramdisk=1440
</PRE>
<HR>
</P>
<P>C'est un des param&egrave;tres de d&eacute;marrage qui a sa valeur par d&eacute;faut
stock&eacute;e dans l'image du noyau, et qui peut &ecirc;tre aussi modifi&eacute;
par l'utilitaire <CODE>rdev</CODE>.     </P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `noinitrd' (disque RAM initial)</H3>

<P></P>
<P>La version v2.x  du noyau et les versions plus r&eacute;centes
poss&eacute;dent la caract&eacute;ristique de pouvoir avoir le syst&egrave;me de fichiers
racine initialement sur un disque virtuel, et le noyau ex&eacute;cute
<CODE>linuxrc</CODE> sur cette image m&eacute;moire. Cette caract&eacute;ristique est
g&eacute;n&eacute;ralement utilis&eacute;e pour permettre de charger des modules
n&eacute;cessaires au montage du syst&egrave;me de fichiers racine r&eacute;&eacute;l (par
exemple&nbsp;: charger les modules du pilote SCSI stock&eacute;s dans l'image
du disque virtuel, et alors monter le syst&egrave;me de fichiers racine
r&eacute;&eacute;l sur un disque SCSI).</P>
<P>Le param&egrave;tre `noinitrd' actuel d&eacute;termine ce qui arrive aux donn&eacute;es
initrd apr&egrave;s que le noyau ait d&eacute;marr&eacute;. Lorsqu'il est indiqu&eacute;,
au lieu de se convertir en disque virtuel, il est accessible via
<CODE>/dev/initrd</CODE>, et peut-&ecirc;tre lu juste avant que la RAM soit
lib&eacute;r&eacute;e pour le syst&egrave;me. Pour de plus amples d&eacute;tails sur l'utilisation
du disque RAM initial, consultez <CODE>linux/Documentation/initrd.txt</CODE>.
De plus, les versions les plus r&eacute;centes <CODE>LILO</CODE> et <CODE>LOADLIN</CODE>
doivent contenir des informations compl&eacute;mentaires tr&egrave;s int&eacute;ressantes.</P>
<P></P>

<H2>3.3 <A NAME="ss3.3"></A> Param&egrave;tres de D&eacute;marrage relatifs &agrave; la Gestion de la M&eacute;moire.</H2>

<P></P>
<P>Les param&egrave;tres suivants modifient la fa&ccedil;on dont linux d&eacute;tecte ou g&egrave;re
la m&eacute;moire physique et virtuelle de votre syst&egrave;me.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `mem='</H3>

<P></P>
<P>Ce param&egrave;tre vise deux objectifs&nbsp;: L'objectif principal est
d'indiquer la quantit&eacute; de m&eacute;moire install&eacute;e (ou une valeur plus
petite si vous d&eacute;sirez limiter le quantit&eacute; de m&eacute;moire disponible
pour linux). Le second ojectif (tr&egrave;s utilis&eacute;) est de sp&eacute;cifier
<CODE>mem=nopentium</CODE> qui indique au noyau de linux de ne pas utiliser
les caract&eacute;ristiques de la table de performance de pages de 4&nbsp;MO
(4MB page table performance).</P>
<P>L'appel initial au BIOS d&eacute;fini dans la sp&eacute;cification des PC, et qui
renvoie la taille de la m&eacute;moire install&eacute;e, a &eacute;t&eacute; con&ccedil;u pour &ecirc;tre capable
de donner des tailles m&eacute;moire jusqu'&agrave; 64&nbsp;Mo (H&eacute; oui, encore une manque de
pr&eacute;voyance, tout comme les disques de 1024 cylindres...Pfffff). Linux
utilise cet appel au BIOS au d&eacute;marrage pour d&eacute;terminer quelle est la
quantit&eacute; de m&eacute;moire install&eacute;e. Si vous avez plus de 64&nbsp;Mo de m&eacute;moire vive
install&eacute;e, vous pouvez utiliser ce param&egrave;tre de d&eacute;marrage pour indiquer &agrave;
Linux quelle est la quantit&eacute; de m&eacute;moire dont vous disposez. Voici une
citation de Linus sur l'utilisation du param&egrave;tre <CODE>`mem='</CODE>.</P>
<P>"Le noyau acceptera tous les param&egrave;tres `mem=xx' que vous lui donnerez,
et s'il s'aper&ccedil;oit que vous lui avez menti, il plantera lamentablement
t&ocirc;t ou tard. Le param&egrave;tre indique la plus haute zone adressable, donc
`mem=0x1000000' signifie que vous avez 16 Mo de m&eacute;moire, par exemple.
Pour une machine ayant 96&nbsp;Mo de m&eacute;moire, le param&egrave;tre serait
`mem=0x6000000'."</P>
<P>NOTE NOTE NOTE: certaines machines peuvent utiliser le sommet de la
m&eacute;moire pour le cache du BIOS ou quelque chose d'autre, c'est pourquoi
il se peut que vous n'ayez pas vraiment la totalit&eacute; de ces 96&nbsp;Mo
comme m&eacute;moire adressable. Le contraire est aussi exact&nbsp;: certaines
puces feront un plan de la m&eacute;moire physique couverte par la zone BIOS
dans la zone situ&eacute;e juste au dessus du sommet de la m&eacute;moire, donc le
sommet de la m&eacute;moire peut &ecirc;tre actuellement 96Mo + 384ko par exemple.
Si vous indiquez &agrave; <B>Linux</B> qu'il a plus de m&eacute;moire qu'il doit
en avoir actuellement, des choses plut&ocirc;t d&eacute;sagr&eacute;ables vous arriveront&nbsp;:
peut-&ecirc;tre pas tout de suite, mais un jour s&ucirc;rement.''</P>
<P>Notez que cet argument n'a pas besoin d'&ecirc;tre en hexad&eacute;cimal, et que
les suffixes `k' et `M' (en majuscule ou minuscule, peu importe) peuvent
&ecirc;tre utilis&eacute;s pour indiquer respectivement kilo-octets et M&eacute;ga-octets
(le `k' multiplie par 10 votre valeur et le `M' la multiplie par 20).
La mise en garde expos&eacute;e ci-dessus reste vraie en cela qu'une machine
avec 96 Mo peut fonctionner avec <CODE>mem=97920k</CODE> mais &eacute;chouer avec soit
<CODE>mem=98304k</CODE> ou <CODE>mem=96M</CODE>.</P>
<P></P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `swap='</H3>

<P></P>
<P>Il permet &agrave; l'utilisateur de r&eacute;gler certains des param&egrave;tres de la m&eacute;moire
virtuelle qui sont li&eacute;s aux fichiers d'&eacute;change (swap) sur disque.
Il accepte les huit param&egrave;tres suivants&nbsp;:</P>
<P>
<HR>
<PRE>
        MAX_PAGE_AGE
        PAGE_ADVANCE
        PAGE_DECLINE
        PAGE_INITIAL_AGE
        AGE_CLUSTER_FRACT
        AGE_CLUSTER_MIN 
        PAGEOUT_WEIGHT
        BUFFEROUT_WEIGHT 
</PRE>
<HR>
</P>
<P>Les utilisateurs avertis pourront jeter un coup d'oeuil au fichier
<CODE>linux/mm/swap.c</CODE> et sur les donn&eacute;es du r&eacute;pertoire
<CODE>/proc/sys/vm</CODE>.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `buff='</H3>

<P></P>
<P>Comme le param&egrave;tre `swap=', il permet &agrave; l'utilisateur de r&eacute;gler
certains des param&egrave;tres relatifs &agrave; la gestion des tampons m&eacute;moire.
Il accepte les six param&egrave;tres suivant&nbsp;:</P>
<P>
<HR>
<PRE>
        MAX_BUFF_AGE
        BUFF_ADVANCE
        BUFF_DECLINE
        BUFF_INITIAL_AGE
        BUFFEROUT_WEIGHT
        BUFFERMEM_GRACE 
</PRE>
<HR>
</P>
<P>Les utilisateurs avertis pourront jeter un coup d'oeuil au fichier
<CODE>linux/mm/swap.c</CODE> et sur les donn&eacute;es du r&eacute;pertoire
<CODE>/proc/sys/vm</CODE>.</P>
<P></P>

<H2>3.4 <A NAME="ss3.4"></A> Param&egrave;tres de d&eacute;marrage pour les syst&egrave;mes de fichiers racine NFS</H2>

<P></P>
<P>Linux supporte des syst&egrave;mes comme les stations de travail sans
disques &agrave; condition que leur syst&egrave;me de fichiers racine soit de
type NFS (Network FileSystem ou Syst&egrave;me de Fichiers R&eacute;seau).
Ces param&egrave;tres sont utilis&eacute;s pour indiquer &agrave; la station exempte
de disque sur quelle machine elle doit aller chercher son syst&egrave;me.
Notez aussi que le param&egrave;tre <CODE>root=/dev/nfs</CODE> est requis.
Des informations d&eacute;taill&eacute;es sur l'utilisation d'un syst&egrave;me de
fichiers racine NFS sont contenues dans
<CODE>linux/Documentation/nfsroot.txt</CODE>. Je vous conseille de lire
ce fichier, car ce qui suit est juste un r&eacute;sum&eacute; rapide extrait
directement de ce document.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `nfsroot='</H3>

<P></P>
<P>Ce param&egrave;tre indique au noyau quelle machine, quel r&eacute;pertoire et quelles
options NFS sont utilis&eacute;es pour son syst&egrave;me de fichiers racine.
La structure du param&egrave;tre est la suivante&nbsp;:</P>
<P>
<HR>
<PRE>
        nfsroot=[&lt;server-ip&gt;:]&lt;root-dir&gt;[,&lt;nfs-options&gt;]
</PRE>
<HR>
</P>
<P>Si le param&egrave;tre nfsroot n'est pas donn&eacute; sur la ligne de commande, on
utilisera par d&eacute;faut `/tftpboot/%'. Les autres options sont
les suivantes&nbsp;:</P>
<P>&lt;server-ip&gt;
- Indique l'adresse IP du serveur NFS. Si ce champ n'est pas
indiqu&eacute;, l'adresse par d&eacute;faut d&eacute;termin&eacute;e par la variable
nfsaddrs (voir ci-dessous) est utilis&eacute;e. Une des utilisations
de ce param&egrave;tre est par exemple l'utilisation de serveurs
diff&eacute;rents pour RARP et NFS. G&eacute;n&eacute;ralement vous pouvez le
laisser &agrave; blanc.</P>
<P>&lt;root-dir&gt;
- Nom du r&eacute;pertoire sur le serveur &agrave; monter en tant que racine.
Si il y a un caract&egrave;re `%' dans la cha&icirc;ne, le caract&egrave;re
sera remplac&eacute; par la repr&eacute;sentation ASCII de l'adresse IP du client.</P>
<P>&lt;nfs-options&gt;
- Options NFS standard. Toutes les options sont s&eacute;par&eacute;es par
des virgules. Si le champ option n'est pas indiqu&eacute;, les valeurs
suivantes sont utilis&eacute;es par d&eacute;faut&nbsp;:</P>
<P>
<PRE>
 
        port            = tel que donne par le demon portmap du serveur
        rsize           = 1024
        wsize           = 1024
        timeo           = 7
        retrans         = 3
        acregmin        = 3
        acregmax        = 60
        acdirmin        = 30
        acdirmax        = 60
        flags           = hard, nointr, noposix, cto, ac
</PRE>
</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `nfsaddrs='</H3>

<P></P>
<P>Ce param&egrave;tre de d&eacute;marrage positionne les diff&eacute;rentes adresses
qui sont n&eacute;cessaires &agrave; la communication sur le r&eacute;seau. Si ce param&egrave;tre
n'est pas indiqu&eacute;, le noyau essaie d'utiliser RARP et/ou BOOTP pour
calculer ces param&egrave;tres. La structure est la suivante&nbsp;:</P>
<P>
<HR>
<PRE>
        nfsaddrs=&lt;my-ip&gt;:&lt;serv-ip&gt;:&lt;gw-ip&gt;:&lt;netmask&gt;:&lt;name&gt;:&lt;dev&gt;:&lt;auto&gt;
</PRE>
<HR>
</P>
<P>&lt;my-ip&gt;
- Adresse IP du client. Si elle est vide, cette adresse sera
d&eacute;termin&eacute;e par RARP ou BOOTP. Le protocole utilis&eacute; d&eacute;pend de
ce qui a &eacute;t&eacute; activ&eacute; pendant la configuration du noyau et sur
le param&egrave;tre &lt;auto&gt;. Si ce param&egrave;tre n'est pas vide, ni
RARP, ni BOOTP ne seront utilis&eacute;s.</P>
<P>&lt;serv-ip&gt;
- Adresse IP du serveur NFS. Si RARP est utilis&eacute; pour d&eacute;terminer
l'adresse du client et que ce param&egrave;tre N'EST PAS vide, seules
les r&eacute;ponses du serveur sp&eacute;cifi&eacute; seront accept&eacute;es. Pour utiliser
diff&eacute;rents serveurs NFS et RARP, indiquez votre serveur RARP ici
(ou laissez le &agrave; blanc), et indiquez votre serveur NFS dans
le param&egrave;tre nfsroot (voir ci-dessus). Si cette entr&eacute;e est &agrave;
blanc, l'adresse utilis&eacute;e est celle du serveur qui r&eacute;pond &agrave; la
requ&ecirc;te RARP ou BOOTP.</P>
<P>&lt;gw-ip&gt;
- Adresse IP d'une passerelle (gateway) si le serveur est sur
un sous-r&eacute;seau diff&eacute;rent. Si cette entr&eacute;e est vide, aucune
passerelle n'est utilis&eacute;e et le serveur est suppos&eacute; &ecirc;tre sur
le r&eacute;seau local, &agrave; moins qu'une valeur n'ait &eacute;t&eacute; re&ccedil;ue par BOOTP.</P>
<P>&lt;netmask&gt;
- Masque de r&eacute;seau pour les interfaces de r&eacute;seau local. Si ce
param&egrave;tre est vide, le masque de r&eacute;seau est d&eacute;duit de l'adresse
IP du client, &agrave; moins qu'une valeur n'ait &eacute;t&eacute; re&ccedil;ue par BOOTP.</P>
<P>&lt;name&gt;
- Nom du client. Si il est vide, l'adresse IP du client est
utilis&eacute;e en notation ASCII, sauf si une valeur a &eacute;t&eacute; re&ccedil;ue par
BOOTP.</P>
<P>&lt;dev&gt;
- Nom du p&eacute;riph&eacute;rique r&eacute;seau &agrave; utiliser. Si le param&egrave;tre est vide,
tous les p&eacute;riph&eacute;riques sont utilis&eacute;s pour les requ&ecirc;tes RARP,
et le premier trouv&eacute; pour BOOTP. Pour NFS, le p&eacute;riph&eacute;rique
utilis&eacute; est celui pour lequel on a re&ccedil;u une r&eacute;ponse &agrave; RARP ou
BOOTP. Si vous n'avez qu'un p&eacute;riph&eacute;rique, vous pouvez sans aucun
risque le laisser &agrave; blanc.</P>
<P>&lt;auto&gt;
- M&eacute;thode &agrave; utiliser pour l'autoconfiguration. Si `rarp' ou
`bootp' sont indiqu&eacute;s, le protocole sp&eacute;cifi&eacute; est utilis&eacute;.
Si la valeur est `both' ou vide, les deux protocoles seront
utilis&eacute;s &agrave; condition qu'ils aient &eacute;t&eacute; activ&eacute;s durant la
configuration du noyau. Utiliser 'none' signifie pas
d'autoconfiguration; Dans ce cas, vous devez indiquer toutes
les valeurs n&eacute;cessaires dans les champs pr&eacute;c&eacute;dents.</P>
<P>Le param&egrave;tre &lt;auto&gt; peut appara&icirc;tre seul comme valeur du param&egrave;tre
nfsaddrs (sans tous les caract&egrave;res `:' avant). Dans ce cas,
l'autoconfiguration est utilis&eacute;e. Toutefois, la valeur `none'
n'est pas disponible dans ce cas.  </P>
<P></P>

<H2>3.5 <A NAME="ss3.5"></A> D'autres param&egrave;tres de d&eacute;marrage divers</H2>

<P></P>
<P>Ces diff&eacute;rents param&egrave;tres de d&eacute;marrage permettent &agrave; l'utilisateur de
g&eacute;rer certains param&egrave;tres internes du noyau.</P>
<P></P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `debug'</H3>

<P></P>
<P>Le noyau envoie des messages importants (et moins importants)
&agrave; l'op&eacute;rateur via la fonction <CODE>printk()</CODE>. Si le message est
consid&eacute;r&eacute; comme important, la fonction <CODE>printk()</CODE> envoie une
copie sur la console active, mais le transmet aussi &agrave; la fonction
<CODE>klogd()</CODE> qui l'archive sur le disque. La raison pour laquelle
le message est envoy&eacute; &agrave; la console et archiv&eacute; sur disque, est
simple&nbsp;: dans certaines circonstances malheureuses (par exemple
une d&eacute;faillance du disque) le message ne serait pas &eacute;crit sur
le disque et serait perdu.</P>
<P>Le seuil &agrave; partir duquel un message est consid&eacute;r&eacute; comme important, 
ou ne l'est pas, est d&eacute;termin&eacute; par la variable <CODE>console_loglevel</CODE>.
Par d&eacute;faut, l'affichage sur la console est d&eacute;clench&eacute; pour tout ce
qui depasse le <CODE>DEBUG</CODE> (niveau 7). Ces niveaux sont d&eacute;finis dans
le fichier include <CODE>kernel.h</CODE>. Le fait de sp&eacute;cifier comme
param&egrave;tre de d&eacute;marrage <CODE>debug</CODE> forcera le niveau de suivi
&agrave; 10, de fa&ccedil;on que <EM>tous</EM> les messages du noyau apparaissent
sur la console.</P>
<P>Le niveau de suivi de la console peut aussi &ecirc;tre positionn&eacute;
pendant l'utilisation via une option du programme <CODE>klogd()</CODE>.
Consultez la page du manuel correspondant &agrave; la version install&eacute;e
sur votre syst&egrave;me, pour voir comment utiliser ce programme.</P>
<P></P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `init='</H3>

<P></P>
<P>Par d&eacute;faut, le noyau lance le programme `init' au d&eacute;marrage,
qui prend alors soin de configurer l'ordinateur pour les utilisateurs
en lan&ccedil;ant les programmes getty, les scripts `rc' et tout le reste.
Le noyau recherche d'abord <CODE>/sbin/init</CODE>, ensuite
<CODE>/etc/init</CODE> (secondaire), et en dernier recours, il essaiera
d'utiliser <CODE>/bin/sh</CODE> (&eacute;ventuellement <CODE>/etc/rc</CODE>).
Si par exemple, votre programme init est corrompu et donc stopp&eacute; vous
serez en mesure de d&eacute;marrer, en utilisant le param&egrave;tre de d&eacute;marrage
<CODE>init=/bin/sh</CODE> qui vous positionnera directement dans un shell
au d&eacute;marrage, vous permettant de remplacer les programmes corrompus.</P>
<P></P>
<P></P>
<H3>Le Param&egrave;tre `no387'</H3>

<P></P>
<P>Certains coprocesseurs i387 ont des bogues qui apparaissent lorsqu'ils
sont utilis&eacute;s en mode prot&eacute;g&eacute; 32 bits. Par exemple, certaines puces
ULSI-387 r&eacute;centes, provoquent un blocage irr&eacute;versible lorsqu'elles
font des calculs un virgule flottante, apparemment d&ucirc; &agrave; un bug dans
les instructions FRSAV/FRRESTOR. L'utilisation du param&egrave;tre
de d&eacute;marrage `no387' fait ignorer &agrave; <B>Linux</B> le coprocesseur
math&eacute;matique s'il y en a un. Bien s&ucirc;r, votre noyau doit alors
obligatoirement &ecirc;tre compil&eacute; avec l'option d'&eacute;mulation du coprocesseur !
Cela peut aussi &ecirc;tre int&eacute;ressant si vous poss&eacute;dez une de ces
<EM>tr&egrave;s</EM> vielles machines 386 qui peuvent utiliser une FPU 80287,
alors que <B>Linux</B> ne peut pas.</P>
<P></P>
<H3>Le Param&egrave;tre `no-hlt'</H3>

<P></P>
<P>La famille des processeurs i386 (et les suivantes) ont une instruction
`htl' qui indique au processeur que rien ne va se produire jusqu'&agrave;
ce qu'un p&eacute;riph&eacute;rique externe (clavier, modem, disque, etc.) demande
au processeur d'accomplir une t&acirc;che. Ceci permet au processeur de se
mettre dans un mode `low-power' (&eacute;conomie d'&eacute;nergie) dans lequel il
reste &agrave; l'&eacute;tat de zombi jusqu'&agrave; ce qu'un p&eacute;riph&eacute;rique externe le
r&eacute;veille (g&eacute;n&eacute;ralement via une interruption). Certaines puces
i486DX-100 r&eacute;centes ont un probl&egrave;me avec l'instruction `htl' qui est
le suivant&nbsp;: elles ne peuvent pas retourner en mode op&eacute;rationnel
de fa&ccedil;on fiable apr&egrave;s que cette instruction ait &eacute;t&eacute; utilis&eacute;e.
L'utilisation de l'instruction `no-hlt' indique &agrave; <B>Linux</B>
de simplement ex&eacute;cuter une boucle infinie quand il n'y a rien d'autre
&agrave; faire, et de <EM>ne pas </EM> arr&ecirc;ter votre processeur quand il n'y a
aucune activit&eacute;e. Ceci permet aux personnes qui utilisent ces puces
d&eacute;fectueuses d'utiliser <B>Linux</B>, bien qu'ils doivent &ecirc;tre inform&eacute;s
du fait que le remplacement dans le cadre de la garantie est
possible.</P>
<P></P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `no-scroll'</H3>

<P></P>
<P>L'utilisation de ce param&egrave;tre au d&eacute;marrage d&eacute;sactive le d&eacute;filement
d'&eacute;cran (scrolling) qui rend difficile l'emploi de terminaux Braille.</P>
<P></P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `panic='</H3>

<P></P>
<P>Dans le cas tr&egrave;s d&eacute;sagr&eacute;able d'une alerte du noyau (kernel panic),
c'est &agrave; dire une erreur interne qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e par le noyau, et
pour laquelle il a d&eacute;cid&eacute; qu'elle &eacute;tait suffisamment grave
pour r&acirc;ler bruyamment et tout arr&ecirc;ter ; le comportement par d&eacute;faut
est d'en rester l&agrave; jusqu'&agrave; ce que quelqu'un se penche sur le probl&egrave;me,
visualise le message sur l'&eacute;cran et red&eacute;marre la machine.
Cependant, si une machine fonctionne sans surveillance dans un local
isol&eacute; il peut-&ecirc;tre souhaitable qu'il red&eacute;marre de lui-m&ecirc;me afin que la
machine revienne en ligne. Par exemple, l'utilisation de <CODE>`panic=30'</CODE>
au d&eacute;marrage forcera le noyau &agrave; essayer de red&eacute;marrer 30 secondes
apr&egrave;s que l'alerte du noyau se soit produite. Une valeur &agrave; z&eacute;ro donne
le comportement par d&eacute;faut, qui est d'attendre &eacute;ternellement.
Notez que cette valeur d'attente peut aussi &ecirc;tre lu et positionn&eacute;e
via l'interface sysctl <CODE>/proc/sys/kernel/panic</CODE>.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `profile='</H3>

<P></P>
<P>Les d&eacute;veloppeurs du noyau peuvent activer une option qui leur permet
de suivre comment et ou le noyau consomme ses cycles CPU, dans le but
d'augmenter ses capacit&eacute;s et ses performances. Cette option vous permet
de positionner cet indicateur de suivi au moment du d&eacute;marrage.
G&eacute;n&eacute;ralement il est positionn&eacute; &agrave; deux. Vous pouvez aussi compiler
votre noyau avec l'option de suivi par d&eacute;faut. Dans tous les cas,
il vous faudra un outil comme <CODE>readprofile.c</CODE> afin d'utiliser
les donn&eacute;es fournies par <CODE>/proc/profile</CODE>.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `reboot='</H3>

<P></P>
<P>Cette option contr&ocirc;le le type de red&eacute;marrage que Linux fera lorsque
vous ferez une remise &agrave; z&eacute;ro de votre ordinateur (g&eacute;n&eacute;ralement
via <CODE>/sbin/init</CODE> en faisant un Ctrl-Alt-Suppr).
Le comportement par d&eacute;faut des derniers noyaux v2.0 est de faire
un red&eacute;marrage `&agrave; froid' (c.a.d. remise &agrave; z&eacute;ro compl&egrave;te, le BIOS
comtr&ocirc;le la m&eacute;moire, etc.) au lieu d'un red&eacute;marrage `&agrave; chaud'
(c.a.d pas de remise &agrave; z&eacute;ro totale, pas de contr&ocirc;le de la m&eacute;moire).
Il a &eacute;t&eacute; modifi&eacute; pour prendre la valeur froid par d&eacute;faut depuis
que cela semble fonctionner sur des mat&eacute;riels bon march&eacute; ou
endommag&eacute;s qui ne voulaient pas red&eacute;marrer lorsqu'un red&eacute;marrage &agrave;
chaud &eacute;tait requis. Pour retrouver l'ancien comportement (c.a.d
red&eacute;marrage &agrave; chaud) utilisez <CODE>reboot=w</CODE> en fait n'importe quel
mot comman&ccedil;ant par <CODE>w</CODE> fonctionnera.</P>
<P>Pourquoi cela pourrait-il vous ennuyer ? Certains disques incluant
de la m&eacute;moire cache peuvent d&eacute;tecter un red&eacute;marrage &agrave; chaud, et &eacute;crire
les donn&eacute;es du cache sur le disque. Lors d'un red&eacute;marrage &agrave; froid,
la carte peut-&ecirc;tre remise &agrave; z&eacute;ro, et les donn&eacute;es stock&eacute;es dans la
m&eacute;moire cache seront perdues. D'autres ont signal&eacute; que des syst&egrave;mes
prenaient beaucoup de temps pour v&eacute;rifier la m&eacute;moire, et/ou des
BIOS SCSI qui &eacute;taient tr&egrave;s long &agrave; s'initialiser lors d'un d&eacute;marrage
&agrave; froid, et c'est par cons&eacute;quent une excellente raison pour
utiliser le red&eacute;marrage &agrave; chaud.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `reserve='</H3>

<P></P>
<P>Ceci est utilis&eacute; pour <EM>prot&eacute;ger</EM> les zones des
ports d'I/O des  programmes de test.
La syntaxe de la commande est la suivante&nbsp;:</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
reserve=iobase,extent<F>,iobase,extent</F>...
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Sur certaines machines, il peut-&ecirc;tre n&eacute;cessaire d'emp&ecirc;cher les pilotes
de p&eacute;riph&eacute;riques de contr&ocirc;ler les p&eacute;riph&eacute;riques &agrave; une certaine adresse
(auto-test). Ceci peut-&ecirc;tre n&eacute;cessaire pour du mat&eacute;riel mal con&ccedil;u
qui peut provoquer un <EM>bloquage</EM> au d&eacute;marrage (comme par exemple
certaines cartes r&eacute;seaux ethernet), du mat&eacute;riel mal reconnu, du
mat&eacute;riel dont l'&eacute;tat a &eacute;t&eacute; modifi&eacute; par un test r&eacute;cent, ou encore si
vous ne voulez pas que le noyau initialise certains mat&eacute;riels.</P>
<P>Le param&egrave;tre de d&eacute;marrage <CODE>reserve</CODE> s'attaque &agrave; ce probl&egrave;me en
sp&eacute;cifiant une zone d'un port d'entr&eacute;e/sortie qui n'a pas besoin
d'&ecirc;tre test&eacute;e. Cette zone est "r&eacute;serv&eacute;e" (verrouill&eacute;e) dans la table
d'enregistrement des ports du noyau comme si un p&eacute;riph&eacute;rique avait
d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; trouv&eacute; dans cette zone (avec le nom <CODE>reserved</CODE>).
Notons que ce m&eacute;canisme n'est pas n&eacute;cessaire sur la plupart des machines.
Il est indispensable d'utiliser ce param&egrave;tre uniquement en cas de probl&egrave;me
ou dans certains cas particuliers.</P>
<P>Les ports d'entr&eacute;e/sortie dans la zone sp&eacute;cifi&eacute;e sont prot&eacute;g&eacute;s contre
les contr&ocirc;les de p&eacute;riph&eacute;riques qui font un <CODE>check_region()</CODE> au lieu
de tester aveugl&eacute;ment une r&eacute;gion d'entr&eacute;e/sortie. Ceci a &eacute;t&eacute; introduit
pour &ecirc;tre utilis&eacute; lorsqu'un pilote plante, avec la NE2000 par exemple,
ou identifie de fa&ccedil;on
incorrecte un autre p&eacute;riph&eacute;rique comme &eacute;tant le sien.
Un pilote de p&eacute;riph&eacute;rique correct ne doit pas tester une zone r&eacute;serv&eacute;e,
&agrave; moins qu'un autre param&egrave;tre de d&eacute;marrage lui demande explicitement
de le faire. Ceci implique que le param&egrave;tre <CODE>reserve</CODE> doit &ecirc;tre le
plus souvent utilis&eacute; avec un autre param&egrave;tre de d&eacute;marrage. Par cons&eacute;quent
si vous sp&eacute;cifiez une r&eacute;gion <CODE>reserve</CODE> pour pr&eacute;server un p&eacute;riph&eacute;rique
particulier, vous devrez en g&eacute;n&eacute;ral aussi sp&eacute;cifier de fa&ccedil;on explicite
un test pour ce p&eacute;riph&eacute;rique. La plupart des pilotes ignorent la table
d'enregistrement des ports si on leur donne une adresse sp&eacute;cifique.</P>
<P>Par exemple, la ligne de d&eacute;marrage</P>
<P>
<HR>
<PRE>
        reserve=0x300,32  blah=0x300   
</PRE>
<HR>
</P>
<P>laisse tous les pilotes de p&eacute;riph&eacute;riques, except&eacute; le pilote pour `blah',
tester <CODE>0x300-0x31f</CODE>.</P>
<P>Comme d'habitude avec les param&egrave;tres de d&eacute;marrage, il existe une limite &agrave;
11 param&egrave;tres, c'est pourquoi vous ne pouvez indiquer que 5 zones
prot&eacute;g&eacute;es par mot cl&eacute; <CODE>reserve</CODE>. Plusieurs ordres <CODE>reserve</CODE>
peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;s si vous avez une requ&ecirc;te vraiment tr&egrave;s complexe.</P>
<P></P>
<H3>Le param&egrave;tre `vga='</H3>

<P></P>
<P>Notez que ce n'est pas vraiment un param&egrave;tre de d&eacute;marrage. C'est une
option interpr&eacute;t&eacute;e par LILO et non pas par le kernel, contrairement &agrave;
tous les autres arguments. Pourtant, son utilisation est devenue si
commune qu'une mention lui est r&eacute;serv&eacute;e ici. Il peut aussi &ecirc;tre positionn&eacute;
gr&acirc;ce &agrave; <CODE>rdev -v</CODE> ou par equivalence avec <CODE>vidmode</CODE> sur
le fichier vmlinuz. Cela permet au programme de configuration d'utiliser
le BIOS vid&eacute;o pour changer le mode d'&eacute;cran par d&eacute;faut, avant le d&eacute;marrage
du noyau de Linux. Les modes courants sont 80x50, 132x44, etc. Le
meilleur moyen d'utiliser cette option est de demarrer avec
<CODE>vga=ask</CODE>, qui vous demandera &agrave; l'aide d'une liste des diff&eacute;rents
modes que vous pourrez utiliser avec votre carte vid&eacute;o, avant de d&eacute;marrer
le noyau. Une fois que vous avez le nombre que vous voulez utiliser,
provenant de la liste ci-dessus, vous pouvez, plus tard, le placer &agrave; la
place de 'ask'. Pour plus d'informations, veuillez, s'il vous plait,
regarder le fichier <CODE>linux</CODE>Documentation/svga.txt/ qui existe
depuis les derni&egrave;res versions du noyau.  Notez que les noyaux r&eacute;cents
(version 2.1 et sup&eacute;rieures) ont leur programme de configuration qui
permettent de changer le mode vid&eacute;o, sous la forme d'une option, list&eacute;e
comme un <EM>Support de s&eacute;lection de mode vid&eacute;o</EM> (<EM>Video mode
selection support</EM>), donc vous devez s&eacute;lectionner cette option si
vous voulez cette  caract&eacute;ristique.</P>
<P></P>
<P></P>

<HR>
<P>
Chapitre <A HREF="BootPrompt-HOWTO-4.html">suivant</A>,
Chapitre <A HREF="BootPrompt-HOWTO-2.html">Pr&eacute;c&eacute;dent</A>
<P>
Table des mati&egrave;res de <A HREF="BootPrompt-HOWTO.html#toc3">ce chapitre</A>,
 <A HREF="BootPrompt-HOWTO.html#toc">Table des mati&egrave;res</A> g&eacute;n&eacute;rale</P>
<P>
<A HREF="BootPrompt-HOWTO.html">D&eacute;but</A> du document,
 <A HREF="#0"> D&eacute;but de ce chapitre</A></P>
</BODY>
</HTML>