Sophie

Sophie

distrib > Mandriva > 9.0 > i586 > by-pkgid > 0d5cd12c82d627a82c59047e1ba7b8a9 > files > 1237

howto-html-fr-9.0-0.2mdk.noarch.rpm

<HTML>
<HEAD>
<TITLE>Le chargeur <CODE>aboot</CODE></TITLE>
</HEAD>
<BODY>
<A NAME="aboot"></A> <H1>3. <A NAME="s3"></A>Le chargeur <CODE>aboot</CODE></H1>
<P>
<A HREF="SRM-HOWTO.html#toc3">Contenu de cette section</A></P>

<P> Si vous utilisez le <EM>firmware</EM> SRM, <CODE>aboot</CODE> est la meilleure
fa&ccedil;on de d&eacute;marrer Linux. Il supporte :</P>
<P>
<UL>
<LI> d&eacute;marrage direct depuis divers syst&egrave;mes de fichiers (<CODE>ext2</CODE>,
<CODE>ISO9660</CODE>, et <CODE>UFS</CODE>, le syst&egrave;me de fichiers de Digital Unix),</LI>
<LI> lancement de fichiers objets ex&eacute;cutables (ELF et ECOFF),</LI>
<LI> lancement de noyaux compress&eacute;s,</LI>
<LI> d&eacute;marrage par r&eacute;seau (en utilisant le protocole <CODE>bootp</CODE>),</LI>
<LI> table de partitions au format Digital Unix (compatible avec les
tables de partitions de BSD),</LI>
<LI> d&eacute;marrage interactif et configurations par d&eacute;faut des consoles
SRM qui n'acceptent pas les longues cha&icirc;nes d'option. </LI>
</UL>
</P>
<P></P>
<P></P>
<H2>3.1 <A NAME="ss3.1"></A> Se procurer et installer <CODE>aboot</CODE></H2>

<P> Les codes sources les plus r&eacute;cents d'<CODE>aboot</CODE> sont disponibles &agrave;
l'adresse 
<A HREF="ftp://ftp.azstarnet.com/pub/linux/axp/aboot">ftp://ftp.azstarnet.com/pub/linux/axp/aboot</A>
. La description de ce manuel s'applique &agrave; <CODE>aboot</CODE> pour
les versions 0.5 et suivantes.</P>
<P></P>
<P> Une fois que vous avez t&eacute;l&eacute;charg&eacute; et extrait l'archive 
<CODE>tar</CODE>, jetez un oeil aux fichiers <CODE>README</CODE> et <CODE>INSTALL</CODE>
pour lire les directives d'installation. En particulier, assurez vous
que les variables, dans les fichiers <CODE>Makefile</CODE> et <CODE>include/config.h</CODE>
sont correctes vis-&agrave;-vis de votre environnement . 
Normalement, vous ne devriez pas avoir &agrave; changer quoi que
ce soit pour compiler sous Linux, mais c'est toujours une bonne chose
de v&eacute;rifier. Si la configuration vous convient, tapez simplement
<CODE>make</CODE> pour lancer la compilation (si vous n'effectuez pas cette
op&eacute;ration sous Linux, sachez que <CODE>aboot</CODE> requiert GNU <CODE>make</CODE>).</P>
<P>Apr&egrave;s l'ex&eacute;cution de <CODE>make</CODE>, le r&eacute;pertoire <CODE>aboot</CODE> devrait
contenir les fichiers suivants :</P>
<P>
<DL>
<DT><B>aboot</B><DD><P>L'ex&eacute;cutable r&eacute;el (fichier objet ECOFF ou ELF),</P>
<DT><B>bootlx</B><DD><P>Comme ci-dessus, mais ce fichier ne contient que les
segments text, data et bss (ce fichier n'est pas un fichier objet),</P>
<DT><B>sdisklabel/writeboot</B><DD><P>Un utilitaire pour installer
<CODE>aboot</CODE> sur un disque dur,</P>
<DT><B>tools/e2writeboot</B><DD><P>Un utilitaire pour installer <CODE>aboot</CODE>
sur un syst&egrave;me de fichiers ext2 (n'est en g&eacute;n&eacute;ral utilis&eacute; que pour les
disquettes),</P>
<DT><B>tools/isomarkboot</B><DD><P>Un utilitaire pour installer <CODE>aboot</CODE>
sur un syst&egrave;me de fichiers iso9660 (utilis&eacute; par les distributeurs de CD-ROM),</P>
<DT><B>tools/abootconf</B><DD><P>Un utilitaire pour configurer <CODE>aboot</CODE>
s'il est install&eacute;.</P>
</DL>
</P>
<P></P>

<H2>3.2 <A NAME="ss3.2"></A> Installation sur disquette</H2>

<P> Le lanceur peut &ecirc;tre install&eacute; sur une disquette en utilisant la
commande <CODE>e2writeboot</CODE> (note : ceci ne peut se faire sur un Jensen
car son <EM>firmware</EM> n'implante pas le d&eacute;marrage depuis une
disquette). Cette commande n&eacute;cessite que le disque ne soit pas trop
fragment&eacute; car elle a besoin de trouver suffisament de secteurs
contigus pour stocker l'image enti&egrave;re de <CODE>aboot</CODE> (actuellement,
environ 90Ko). Si <CODE>e2writeboot</CODE> &eacute;choue &agrave; cause de &ccedil;a, reformatez la
disquette et r&eacute;essayez (par ex., avec <CODE>fdformat(1)</CODE>). Par exemple, la
proc&eacute;dure suivante installe <CODE>aboot</CODE> sur une disquette en supposant
que la disquette est dans le lecteur correspondant &agrave; <CODE>/dev/fd0</CODE> :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
fdformat /dev/fd0
mke2fs /dev/fd0
e2writeboot /dev/fd0 bootlx
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P></P>

<H2>3.3 <A NAME="ss3.3"></A> Installation sur disque dur</H2>

<P> Sachant que la commande <CODE>e2writeboot</CODE> peut &eacute;chouer sur un
disque hautement fragment&eacute; et comme le reformattage d'un disque dur ne
se fait pas sans peine, il est g&eacute;n&eacute;ralement plus s&ucirc;r d'installer
<CODE>aboot</CODE> sur un disque dur en utilisant la commande <CODE>swriteboot</CODE>.
<CODE>swriteboot</CODE> n&eacute;cessite que les premiers secteurs soient r&eacute;serv&eacute;s
aux proc&eacute;dures de d&eacute;marrage. Nous sugg&eacute;rons que le disque soit
partitionn&eacute; de mani&egrave;re &agrave; ce que la premi&egrave;re partition commence &agrave; une
adresse correspondant &agrave; 2048 secteurs. Cela laisse 1Mo d'espace ibre
pour stocker <CODE>aboot</CODE>. Sur un disque partitionn&eacute; de cette fa&ccedil;on 
, il est alors possible 
d'installer <CODE>aboot</CODE> comme d&eacute;crit ci-dessous (en supposant que le
disque correspond &agrave; <CODE>/dev/sda</CODE>.) :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
swriteboot /dev/sda bootlx
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Sur un Jensen, vous devrez laisser un peu plus d'espace, sachant que
vous devrez &eacute;galement stocker le noyau &agrave; cet endroit - 2Mo devraient
suffire en utilisant une image compress&eacute;e. Utilisez <CODE>swriteboot</CODE>
comme d&eacute;crit &agrave; la section 
<A HREF="#booting">booting</A>
 pour &eacute;crire <CODE>bootlx</CODE>
avec le noyau Linux.</P>
<P></P>

<H2>3.4 <A NAME="ss3.4"></A> Installation sur CD-ROM</H2>

<P> Pour construire un CD-ROM amor&ccedil;able avec SRM, construisez
simplement <CODE>aboot</CODE> comme d&eacute;crit ci-dessus. Assurez-vous ensuite que le
fichier <CODE>bootlx</CODE> est pr&eacute;sent sur le syst&egrave;me de fichiers iso9660
(e.g., copiez <CODE>bootlx</CODE> dans le r&eacute;pertoire o&ugrave; est mont&eacute; le syst&egrave;me
de fichiers) ,
et lancez <CODE>mkisofs</CODE> sur ce r&eacute;pertoire). Apr&egrave;s cela, la seule chose
restant &agrave; faire est de marquer le syst&egrave;me de fichiers comme amor&ccedil;able
avec SRM. Cela est r&eacute;alis&eacute; gr&acirc;ce &agrave; une commande de la forme :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
isomarkboot filesystem bootlx
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>La commande ci-dessus n&eacute;cessite que <CODE>filesystem</CODE> est un fichier
contenant le syst&egrave;me de fichiers iso9660  et que <CODE>bootlx</CODE>
a &eacute;t&eacute; copi&eacute; dans la racine de ce syst&egrave;me de fichiers. C'est tout !</P>
<P></P>
<P></P>

<A NAME="Building Linux"></A> <H2>3.5 <A NAME="ss3.5"></A> Construire un noyau Linux</H2>

<P> Un noyau Linux amor&ccedil;able peut &ecirc;tre construit par les &eacute;tapes
suivantes. Durant le <CODE>make config</CODE>, assurez-vous de r&eacute;pondre "oui"
(<EM>"yes"</EM>) &agrave; la question concernant le lancement du noyau par SRM.</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
cd /usr/src/linux
make config
make dep
make boot
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P></P>
<P> La derni&egrave;re commande construira le fichier
<CODE>arch/alpha/boot/vmlinux.gz</CODE> qui peut alors &ecirc;tre copi&eacute;
sur le disque &agrave; partir duquel vous d&eacute;sirez d&eacute;marrer. Dans notre
exemple pr&eacute;c&eacute;dent concernant la disquette, cela donnerai :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
mount /dev/fd0 /mnt
cp arch/alpha/boot/vmlinux.gz /mnt
umount /mnt
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P></P>
<P></P>

<A NAME="booting"></A> <H2>3.6 <A NAME="ss3.6"></A> D&eacute;marrer Linux</H2>

<P> Avec le <EM>firmware</EM> SRM et <CODE>aboot</CODE> install&eacute;, le d&eacute;marrage de
Linux s'effectue g&eacute;n&eacute;ralement avec une commande de la forme :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<CODE>boot</CODE> <I>devicename</I> <CODE>-fi</CODE> <I>filename</I> <CODE>-fl</CODE> <I>flags</I>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P></P>
<P> Les arguments <I>filename</I> et <I>flags</I> sont optionels. S'ils
ne sont pas sp&eacute;cifi&eacute;s, SRM utilise les valeurs par d&eacute;faut contenues
dans les variables d'environnement <CODE>BOOT_OSFILE</CODE> et
<CODE>BOOT_OSFLAGS</CODE>.  La syntaxe et la signification de ces deux
arguments est d&eacute;crite plus en d&eacute;tail ci-dessous.</P>
<P></P>
<H3>Nom du fichier boot </H3>

<P> L'argument <EM>filename</EM> est de la forme :
<BLOCKQUOTE>
[<EM>n</EM>/]<EM>filename</EM>
</BLOCKQUOTE>
</P>
<P><EM>n</EM> est un simple nombre dans l'intervalle 1..8 qui donne le num&eacute;ro
de la partition de d&eacute;marrage. <EM>filename</EM> est le chemin d'acc&eacute;s au
fichier &agrave; lancer. Par exemple, pour d&eacute;marrer depuis la deuxi&egrave;me
partition du sixi&egrave;me disque SCSI, vous entreriez :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
boot dka600 -file 2/vmlinux.gz
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Ou, pour d&eacute;marrer depuis le premier lecteur de disquette :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
boot dva0 -file vmlinux.gz
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P></P>
<P> Si un disque n'a pas de table des partitions, <CODE>aboot</CODE> consid&egrave;re
que le disque contient une partition <CODE>ext2</CODE> commen&ccedil;ant au premier
bloc du disque. Cela permet de d&eacute;marrer depuis une disquette.</P>
<P></P>
<P>  Le num&eacute;ro de partition 0 est utilis&eacute;
pour demander le d&eacute;marrage depuis un disque qui ne contient pas
(encore) de syst&egrave;me de fichiers. Si l'on sp&eacute;cifie le num&eacute;ro de
"partition" 0, <CODE>aboot</CODE> consid&egrave;re que le noyau Linux suit
directement l'image de <CODE>aboot</CODE>. Une telle chose peut &ecirc;tre
r&eacute;alis&eacute;e avec la commande <CODE>swriteboot</CODE>. Par exemple, pour
configurer un d&eacute;marrage sans syst&egrave;me de fichiers depuis
<CODE>/dev/sda</CODE>, on pourrait utiliser la commande :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
swriteboot /dev/sda bootlx vmlinux.gz
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P></P>
<P> D&eacute;marrer un syst&egrave;me de cette fa&ccedil;on n'est pas obligatoirement
n&eacute;cessaire. La raison d'&ecirc;tre de cette fonctionnalit&eacute; est de
permettre l'installation de Linux sur un syst&egrave;me qui ne peut d&eacute;marrer
depuis une disquette (e.g., le Jensen).</P>
<P></P>
<H3>Drapeaux de d&eacute;marrage </H3>

<P>Plusieurs drapeaux de d&eacute;marrage peuvent &ecirc;tre sp&eacute;cifi&eacute;s. La
syntaxe en est :
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
-flags &quot;options...&quot;
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>O&ugrave; "options..." est une combinaison des options suivantes (s&eacute;par&eacute;es
par des espace). Il y a encore plus d'options, en fonction des pilotes
que le noyau a install&eacute;. Les options list&eacute;es ci-apr&egrave;s ne sont l&agrave; que
pour illustrer l'id&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale :</P>
<P>
<DL>
<P></P>
<DT><B>load_ramdisk=1</B><DD><P>Copie le syst&egrave;me de fichiers racine depuis une disquette vers un
disque virtuel en m&eacute;moire avant de lancer le syst&egrave;me. Ce disque
virtuel sera utilis&eacute; en lieu et place du p&eacute;riph&eacute;rique racine. Ceci est
utile pour d&eacute;marrer Linux sur une machine qui ne poss&egrave;de qu'un lecteur
de disquettes.</P>
<P></P>
<DT><B>floppy=<EM>str</EM></B><DD><P></P>
<DT><B>root=<EM>dev</EM></B><DD><P>S&eacute;lectionne le p&eacute;riph&eacute;rique <EM>dev</EM> comme syst&egrave;me de fichiers
racine. Le p&eacute;riph&eacute;rique peut &ecirc;tre sp&eacute;cifi&eacute; comme la combinaison
des num&eacute;ros <EM>major/minor</EM> du fichier de p&eacute;riph&eacute;rique en
hexad&eacute;cimal (e.g., 0x802 pour /dev/sda2) ou un nom de fichier de
p&eacute;riph&eacute;rique (e.g.,<CODE>/dev/fd0</CODE>, <CODE>/dev/sda2</CODE>).</P>
<P></P>
<DT><B>single</B><DD><P>Lance le syst&egrave;me en mode mono-utilisateur.</P>
<P></P>
<DT><B>kgdb</B><DD><P>Autorise <EM>kernel-gdb</EM> (ne fonctionne que si <CODE>CONFIG_KGDB</CODE>
est activ&eacute; ; un deuxi&egrave;me syst&egrave;me Alpha doit &ecirc;tre connect&eacute; par
voie s&eacute;rie pour que cela fonctionne).</P>
<P></P>
</DL>
</P>
<P></P>
<P> Quelques impl&eacute;mentations de SRM (e.g., celle du Jensen) sont
limit&eacute;es  et n'autorisent que les 
cha&icirc;nes d'options de courte longueur (e.g., au plus 8
caract&egrave;res). Dans ce cas l&agrave;, <CODE>aboot</CODE> peut &ecirc;tre d&eacute;marr&eacute; 
avec le drapeau de d&eacute;marrage "i". Avec ce drapeau, <CODE>aboot</CODE>
demandera &agrave; l'utilisateur d'entrer une cha&icirc;ne d'options pouvant
atteindre 256 caract&egrave;res. Par exemple :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
boot dka0 -fl i
aboot&gt; 3/vmlinux.gz root=/dev/sda3 single
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Comme d&eacute;marrer de cette fa&ccedil;on devient rapidement p&eacute;nible 
, <CODE>aboot</CODE> autorise l'utilisateur &agrave; d&eacute;finir
des raccourcis pour les lignes de commande fr&eacute;quemment utilis&eacute;es. En
particulier, une option donn&eacute;e par un chiffre 
-- option --> (0-9) demande &agrave; <CODE>aboot</CODE> d'utiliser l'option
correspondante dans le fichier <CODE>/etc/aboot.conf</CODE>. Un exemple de
fichier <CODE>aboot.conf</CODE> est donn&eacute; ci-dessous :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
#
# aboot default configurations
#
0:3/vmlinux.gz root=/dev/sda3
1:3/vmlinux.gz root=/dev/sda3 single
2:3/vmlinux.new.gz root=/dev/sda3
3:3/vmlinux root=/dev/sda3
8:- root=/dev/sda3            # fs-less boot of raw kernel
9:0/vmlinux.gz root=/dev/sda3 # fs-less boot of (compressed) ECOFF kernel
-
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Avec ce fichier, la commande</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
boot dka0 -fl 1
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>correspond exactement &agrave; la commande de d&eacute;marrage donn&eacute;e ci-dessus. Il
est cependant facile d'oublier la correspondance entre les num&eacute;ros et
les cha&icirc;nes d'options. Pour &eacute;viter ce probl&egrave;me, d&eacute;marrez avec
l'option "h" et <CODE>aboot</CODE> affichera le contenu de
<CODE>/etc/aboot.conf</CODE> avant d'afficher l'invite demandant la
cha&icirc;ne d'option enti&egrave;re.</P>
<P>En conclusion, m&ecirc;me si <CODE>aboot</CODE> demande l'entr&eacute;e d'une
cha&icirc;ne d'options, il est possible d'entrer un simple caract&egrave;re
("i", "h", ou "0"-"9") pour obtenir le m&ecirc;me r&eacute;sultat que si le
drapeau avait &eacute;t&eacute; sp&eacute;cifi&eacute; sur la ligne de commande de d&eacute;marrage. Par
exemple, vous pouvez d&eacute;marrer avec le drapeau "i", taper ensuite "h"
(suivi par entr&eacute;e) pour vous rappeler le contenu de
<CODE>/etc/aboot.conf</CODE></P>
<P></P>
<H3>S&eacute;lectionner la partition de /etc/aboot.conf</H3>

<P> Quand <CODE>aboot</CODE> est install&eacute; sur un disque dur, il a besoin de
savoir sur quel partition il lui faut chercher le fichier
<CODE>/etc/aboot.conf</CODE>. Nouvellement compil&eacute;, <CODE>aboot</CODE> cherchera
sur la deuxi&egrave;me partition (<CODE>/dev/sda2</CODE>). Comme il serait
contraignant d'avoir &agrave; recompiler <CODE>aboot</CODE> uniquement pour changer
le num&eacute;ro de la partition, <CODE>abootconf</CODE> autorise &agrave; directement
modifier <CODE>aboot</CODE> d&eacute;j&agrave; install&eacute;. Par exemple, si vous d&eacute;siriez
changer <CODE>aboot</CODE> afin qu'il utilise la <EM>troisi&egrave;me</EM> partition du
disque <CODE>/dev/sda</CODE>, vous utiliseriez la commande :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
abootconf /dev/sda 3
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Vous pouvez v&eacute;rifier le r&eacute;glage courant simplement en omettant le
num&eacute;ro de partition. Alors, <CODE>abootconf /dev/sda</CODE> affichera la
partition actuellement s&eacute;lectionn&eacute;e. Notez que <CODE>aboot</CODE> &ecirc;tre 
d&eacute;j&agrave; install&eacute; pour que cette commande r&eacute;ussisse. Aussi, lors de
l'installation d'un nouvel <CODE>aboot</CODE>, le num&eacute;ro de partition
redeviendra celui par d&eacute;faut (i.e., il sera n&eacute;cessaire de relancer
<CODE>abootconf</CODE>).</P>
<P>Depuis la version 0.5 de <CODE>aboot</CODE>, il est &eacute;galement possible de
s&eacute;lectionner la partition contenant le fichier <CODE>aboot.conf</CODE>
depuis la ligne de commande de d&eacute;marrage. Cela peut &ecirc;tre fait
avec une ligne de commande de la forme <I>a</I><CODE>:</CODE><I>b</I> o&ugrave; <I>a</I>
est le num&eacute;ro de la partition contenant <CODE>/etc/aboot.conf</CODE> et 
<I>b</I> est une option d'une lettre comme d&eacute;crit plus haut
(<CODE>0</CODE>-<CODE>9</CODE>, <CODE>i</CODE>, ou <CODE>h</CODE>). Par exemple, si vous tapez
<CODE>boot -fl "3:h" dka100</CODE> le syst&egrave;me d&eacute;marre depuis SCSI ID 1, charge
<CODE>/etc/aboot.conf</CODE> depuis la troisi&egrave;me partition, affiche son contenu
&agrave; l'&eacute;cran et attend que vous entriez les options de d&eacute;marrage.</P>
<P></P>

<A NAME="Network Booting"></A> <H2>3.7 <A NAME="ss3.7"></A> D&eacute;marrage r&eacute;seau</H2>

<P> Deux &eacute;tapes pr&eacute;liminaires sont n&eacute;cessaires avant que Linux puisse
d&eacute;marrer par un r&eacute;seau. Premi&egrave;rement, vous devrez positionner les
variables d'environnement de SRM pour permettre le d&eacute;marrage <EM>via</EM>
le protocole <CODE>bootp</CODE> et deuxi&egrave;mement vous devrez configurer une
autre machine comme serveur de d&eacute;marrage. Reportez-vous &agrave; la
documentation de SRM fournie avec votre machine pour toute information
sur la mise en place de <CODE>bootp</CODE>. Configurer le serveur de d&eacute;marrage
d&eacute;pend &eacute;troitement du syst&egrave;me d'exploitation de cette machine, mais
typiquement cela n&eacute;cessite de lancer le programme <CODE>bootpd</CODE> en
t&acirc;che de fond apr&egrave;s avoir configur&eacute; le fichier
<CODE>/etc/bootptab</CODE>. Le fichier <CODE>bootptab</CODE> poss&egrave;de une entr&eacute;e
par machine cliente autoris&eacute;e &agrave; d&eacute;marrer depuis le serveur. Par
exemple, si vous voulez d&eacute;marrer la machine
<CODE>myhost.cs.arizona.edu</CODE>, une entr&eacute;e de la forme suivante serait
n&eacute;cessaire :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
myhost.cs.arizona.edu:\
        :hd=/remote/:bf=vmlinux.bootp:\
        :ht=ethernet:ha=08012B1C51F8:hn:vm=rfc1048:\
        :ip=192.12.69.254:bs=auto:
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Cette entr&eacute;e consid&egrave;re que l'adresse Ethernet de la machine est 
<CODE>08012B1C51F8</CODE> et que son adresse IP est 192.12.69.254. L'adresse
Ethernet peut &ecirc;tre trouv&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; la commande <CODE>show
device</CODE> de la console SRM ou, si Linux est lanc&eacute;, avec la commande
<CODE>ifconfig</CODE>. L'entr&eacute;e pr&eacute;cise &eacute;galement que si le client ne d&eacute;clare
pas le contraire, le fichier qui sera lanc&eacute; sera le fichier <CODE>vmlinux.bootp</CODE>
du r&eacute;pertoire <CODE>/remote</CODE>. Pour plus d'informations sur la
configuration de <CODE>bootpd</CODE>, reportez-vous &agrave; sa page de manuel.</P>
<P>Ensuite, construiser <CODE>aboot</CODE> gr&acirc;ce &agrave; la commande <CODE>make
netboot</CODE>. Assurez-vous que le noyau que vous d&eacute;sirez lancer a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute;
construit. Par d&eacute;faut, le <CODE>Makefile</CODE> du programme <CODE>aboot</CODE>
utilise le noyau
<CODE>/usr/src/linux/arch/alpha/boot/vmlinux.gz</CODE> (&eacute;ditez le
<CODE>Makefile</CODE> si vous d&eacute;sirez utiliser un autre chemin d'acc&eacute;s). Le
r&eacute;sultat de <CODE>make netboot</CODE> est un fichier nomm&eacute; <CODE>vmlinux.bootp</CODE>
contenant <CODE>aboot</CODE> <EM>et</EM> le noyau Linux, pr&ecirc;t pour le
d&eacute;marrage par r&eacute;seau.</P>
<P>Enfin, copiez <CODE>vmlinux.bootp</CODE> dans le r&eacute;pertoire du serveur de
d&eacute;marrage. Dans l'exemple plus haut, vous l'auriez copi&eacute; dans le
r&eacute;pertoire <CODE>/remote/</CODE>. Ensuite, allumez la machine client et
d&eacute;marrez la, en sp&eacute;cifiant l'adaptateur Ethernet comme p&eacute;riph&eacute;rique de
d&eacute;marrage. SRM nomme typiquement le premier adaptateur Ethernet
<CODE>ewa0</CODE>, donc, pour d&eacute;marrer depuis ce p&eacute;riph&eacute;rique, vous utiliserez
la commande :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
boot ewa0
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Les options <CODE>-fi</CODE> et <CODE>-fl</CODE> sont utilisable comme d'habitude. En
particulier, vous pouvez demander &agrave; <CODE>aboot</CODE> d'attendre l'entr&eacute;e
d'arguments pour le noyau Linux en sp&eacute;cifiant l'option <CODE>-fl i</CODE>.</P>
<P></P>

<HR>
<P>
Chapitre <A HREF="SRM-HOWTO-4.html">suivant</A>,
Chapitre <A HREF="SRM-HOWTO-2.html">Pr&eacute;c&eacute;dent</A>
<P>
Table des mati&egrave;res de <A HREF="SRM-HOWTO.html#toc3">ce chapitre</A>,
 <A HREF="SRM-HOWTO.html#toc">Table des mati&egrave;res</A> g&eacute;n&eacute;rale</P>
<P>
<A HREF="SRM-HOWTO.html">D&eacute;but</A> du document,
 <A HREF="#0"> D&eacute;but de ce chapitre</A></P>
</BODY>
</HTML>