Sophie

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distrib > Mandriva > 9.0 > i586 > by-pkgid > 0d5cd12c82d627a82c59047e1ba7b8a9 > files > 1482

howto-html-fr-9.0-0.2mdk.noarch.rpm

<HTML>
<HEAD>
<TITLE>Proc&eacute;dure d'installation</TITLE>
</HEAD>
<BODY>
<H1>3. <A NAME="s3"></A>Proc&eacute;dure d'installation</H1>
<P>
<A HREF="WWW-mSQL-HOWTO.html#toc3">Contenu de cette section</A></P>

<H2>3.1 <A NAME="ss3.1"></A> Mat&eacute;riel requis</H2>

<P>Aucune supposition ne peut &ecirc;tre faite sur les besoins en mat&eacute;riel d'un serveur de base de 
donn&eacute;es. Cela d&eacute;pend trop du nombre d'utilisateurs, du type d'application, de la charge du r&eacute;seau, 
etc. Dans un environnement comprenant peu d'utilisateurs et un trafic r&eacute;seau faible, un 486 ou &eacute;quivalent, 
avec 16 MO de m&eacute;moire vive, peut &ecirc;tre suffisant. Linux, le syst&egrave;me d'exploitation, est tr&egrave;s efficace 
en termes de ressources, et peut fournir suffisamment de puissance pour faire tourner un grand nombre 
d'applications en m&ecirc;me temps. Bien s&ucirc;r, un processeur plus puissant et plus de m&eacute;moire vive signifient 
plus de puissance, mais la quantit&eacute; de m&eacute;moire vive est plus importante que le processeur. Plus le 
syst&egrave;me a de m&eacute;moire vive, moins il est oblig&eacute;, en cas de besoin, de swapper les processus 
les plus gourmands en m&eacute;moire sur le disque.</P>
<P></P>
<P>Avec un syst&egrave;me &eacute;quip&eacute; de 32 MO de m&eacute;moire vive et d'un bus PCI, les recherches et op&eacute;rations de 
tri peuvent &ecirc;tre faites sans avoir recours au(x) fichier(s) d'&eacute;change (swap), donnant d'excellents r&eacute;sultats.</P>
<P></P>
<P>L'installation d&eacute;crite dans cet article a &eacute;t&eacute; faite sur un IBM 686 &agrave; 133MHz, avec 32 MO de m&eacute;moire vive et 
un disque dur IDE de 1.2 GO. La suite du document pr&eacute;sente les &eacute;tapes indispensables &agrave; une installation compl&egrave;te.</P>
<P></P>

<H2>3.2 <A NAME="ss3.2"></A> Logiciel</H2>

<P>Les logiciels d&eacute;crits dans cet article sont disponibles sur Internet, ou sur CD-ROM. Les produits suivants sont utilis&eacute;s :</P>
<P>
<UL>
<LI> Distribution Red Hat 4.2, parue pendant l'&eacute;t&eacute; 1997, disponible sur CD-ROM (Red Hat Linux 
PowerTools : 6 CD-ROM complets et pr&ecirc;ts &agrave; &ecirc;tre utilis&eacute;s) ou sur Internet, sur le site de 
<A HREF="http://www.redhat.com">RedHat</A>
 ;
</LI>
<LI> Base de donn&eacute;es SQL msql : disponible en deux versions. Les diff&eacute;rences entre ces deux versions r&eacute;sident 
dans le nombre maximum de transactions support&eacute;, l'interface d'administration, etc. La version la plus ancienne, 
1.0.16, est disponible sur les sites miroirs de Sunsite. L'ex&eacute;cutable au format ELF peut &ecirc;tre trouv&eacute; sur 
<A HREF="http://sunsite.unc.edu/pub/Linux/apps/database/sql/msql-1.0.16">Sunsite</A>
, ou sur CD-ROM (en l'occurrence le disque 
4 de l'InfoMagic Linux Developper's Resource, ensemble de 6 CD-ROM, d&eacute;cembre 1996), ou chez 
<A HREF="http://www.infomagic.com">InfoMagic</A>
. La version la plus r&eacute;cente, 2.0.1, peut &ecirc;tre obtenue directement de la page 
Web d'
<A HREF="http://www.hughes.com.au">Hughes</A>
, en Australie, ou sur de nombreux sites miroirs dans le monde ;
</LI>
<LI> Perl du CPAM : The Comprehensive Perl Archive Network. Sur le CD-ROM WalnutCreek, ISBN 1-57176-077-6, mai 1997 ;
</LI>
<LI> L'exemple de programme CGI de Michael Schilli, dans le magazine informatique iX d'ao&ucirc;t 1997, pages 150-152, 
disponible par 
<A HREF="ftp://ftp.uni-paderborn.de/doc/magazin/iX/">ftp</A>
.
</LI>
</UL>
</P>
<P></P>
<P></P>

<H2>3.3 <A NAME="ss3.3"></A> Installation de l'OS</H2>

<P>Linux est install&eacute; &agrave; partir de la distribution Red Hat Linux 4.2. Pour r&eacute;ussir &agrave; l'installer, 
la machine doit avoir un lecteur de CD-ROM accessible &agrave; partir de MSDOS, un lecteur de CD-ROM 
bootable, ou bien encore une disquette de boot pr&eacute;par&eacute;e selon les instructions du CD Linux.</P>
<P></P>
<P>Pendant l'installation, l'utilisateur peut s&eacute;lectionner et configurer de nombreux paquetages 
logiciels. Il convient de s&eacute;lectionner les suivants :</P>
<P></P>
<P>
<UL>
<LI> support du protocole TCP/IP</LI>
<LI> le serveur http Apache</LI>
<LI> le langage Perl</LI>
<LI> le syst&egrave;me XWindow</LI>
<LI> les navigateurs Arena (graphique) et Lynx (mode texte).</LI>
</UL>
</P>
<P></P>
<P>Tous ces paquetages sont fournis avec la distribution Linux. Si vous ne les installez pas 
maintenant, vous pourrez le faire plus tard en utilisant <CODE>glint</CODE>, le gestionnaire graphique de 
paquetages logiciels. Assurez-vous d'&ecirc;tre connect&eacute; comme utilisateur <CODE>root</CODE> lorsque vous les installerez.</P>
<P></P>
<P>Il n'est pas du ressort de cet article de d&eacute;crire l'installation r&eacute;seau, ni la proc&eacute;dure d'initialisation. 
Pour cela, consultez la documentation en ligne (pages de manuel, HTML, texinfo) et imprim&eacute;e (Bible Linux, etc.).</P>
<P></P>
<P>La proc&eacute;dure d'installation de Red Hat est tr&egrave;s au point et n&eacute;cessite peu d'interaction de la part de 
l'utilisateur, en dehors des choix courants (les noms de machines, par exemple). Une fois 
l'installation termin&eacute;e, le syst&egrave;me est pr&ecirc;t &agrave; tourner.</P>
<P></P>
<P>L'installation de XWindow n'est pas obligatoire pour le serveur, mais cela rend les acc&egrave;s locaux et les 
tests plus faciles. La proc&eacute;dure d'installation de XWindow peut &ecirc;tre conduite par diff&eacute;rents programmes ; XF86Setup 
offre le plus de facilit&eacute; d'auto-test, et demande peu de connaissance des menus d&eacute;tails (la programmation 
de l'horloge vid&eacute;o, etc.). La seule contrainte est que le logiciel puisse d&eacute;tecter l'adaptateur vid&eacute;o. 
Des cartes graphiques acc&eacute;l&eacute;ratrices bon march&eacute; (comme les cartes bas&eacute;es sur le chip Trio S64, avant le S64UV+) 
fonctionnent sans aucun probl&egrave;me.</P>
<P></P>
<P>A partir de maintenant, nous supposons que le syst&egrave;me tourne, et que Apache, Perl et XWindow ont &eacute;t&eacute; 
install&eacute;s avec succ&egrave;s. Nous supposons de m&ecirc;me que les fichiers et structure de r&eacute;pertoires sont tels que 
d&eacute;finis dans l'installation. Enfin, nous laissons le nom de la machine tel quel, et pour le moment, supposons 
que c'est <CODE>localhost</CODE>. Nous utiliserons ce nom pour tous les tests d'installation ; d&egrave;s que le syst&egrave;me 
fonctionnera, le v&eacute;ritable nom pourra &ecirc;tre ajout&eacute;. Notez que l'installation r&eacute;seau suppose d'&eacute;diter le 
fichier <CODE>/etc/hosts</CODE>, entre autres. Cela peut &ecirc;tre pris en charge par les outils d'administration fournis 
&agrave; l'utilisateur root.</P>
<P></P>

<H2>3.4 <A NAME="ss3.4"></A> Le serveur HTTP</H2>

<P>Le serveur HTTP fourni avec Linux est Apache, <CODE>httpd</CODE> pour le syst&egrave;me. La page de manuel (<CODE>man httpd</CODE>) explique 
comment installer et d&eacute;marrer le d&eacute;mon http (donc http<EM>d</EM>) mais, comme il a &eacute;t&eacute; indiqu&eacute; plus haut, si l'installation 
s'est bien pass&eacute;e, le serveur HTTP doit tourner. V&eacute;rifiez l'arborescence des r&eacute;pertoires : le r&eacute;pertoire 
<CODE>/home/httpd</CODE> doit exister, avec trois sous-r&eacute;pertoires : <CODE>../cgi-bin/</CODE>, <CODE>../html/</CODE> and <CODE>../icons/</CODE>. 
Dans <CODE>../html/</CODE>, vous devez trouver un fichier <CODE>index.html</CODE>. Plus tard, nous modifierons ou remplacerons 
ce fichier par notre propre <CODE>index.html</CODE>. Toute la configuration se fait dans le fichier <CODE>/etc/httpd/conf/</CODE>. 
Le syst&egrave;me est correctement pr&eacute;configur&eacute; et ne doit pas &ecirc;tre modifi&eacute;, si l'installation s'est faite sans probl&egrave;me.</P>
<P></P>

<H2>3.5 <A NAME="ss3.5"></A> Les navigateurs</H2>

<P></P>
<P>Il existe trois types de navigateurs disponibles sous Linux : les logiciels purement textuels, comme Lynx, des 
logiciels simples et exp&eacute;rimentaux comme Arena (gratuit) et des logiciels commerciaux, comme Netscape (partagiciel !) 
avec support de Java int&eacute;gr&eacute;. Alors que Lynx et Arena sont fournis avec Linux, Netscape doit &ecirc;tre r&eacute;cup&eacute;r&eacute; par 
d'autres sources. Netscape est disponible sous forme de fichier binaire pr&eacute;compil&eacute; pour Linux sur architecture ix86 
et tourne "tel quel" une fois l'archive d&eacute;compress&eacute;e.</P>
<P></P>
<H3>Configuration de Lynx</H3>

<P>Une fois Lynx d&eacute;marr&eacute;, il cherche une 'URL par d&eacute;faut' qui n'existe pas toujours si le syst&egrave;me n'a pas d'acc&egrave;s Internet 
permanent. Pour changer cette URL par d&eacute;faut (ainsi que d'autres d&eacute;tails de configuration), l'administrateur doit &eacute;diter 
le fichier <CODE>/usr/lib/lynx.cfg</CODE>. Ce fichier est gros, environ 57000 octets, et contient des informations 
quelquefois contradictoires. Il &eacute;tablit son propre r&eacute;pertoire dans <CODE>/usr/local/lib</CODE>. Au d&eacute;but du fichier figure 
une ligne commen&ccedil;ant par <CODE>STARTFILE</CODE>. Remplacez cette ligne par la suivante : <CODE>STARTFILE:http://localhost</CODE>, 
en vous assurant qu'il n'y a pas d'espace en trop :</P>
<P>
<HR>
<PRE>
# STARTFILE:http://www.nyu.edu/pages/wsn/subir/lynx.html
STARTFILE:http://localhost
</PRE>
<HR>
</P>
<P>Apr&egrave;s avoir enregistr&eacute; le fichier, Lynx doit maintenant ouvrir notre <CODE>index.html</CODE> s'il est lanc&eacute; sans argument.</P>
<P></P>
<H3>Configuration d'Arena</H3>

<P>S'il est lanc&eacute; sans argument, Arena recherche son URL par d&eacute;faut. Cette URL est cod&eacute;e en dur dans l'ex&eacute;cutable, 
mais peut &ecirc;tre red&eacute;finie en utilisant la variable d'environnement <CODE>WWW_HOME</CODE>. L'administrateur syst&egrave;me peut placer 
la ligne suivante dans le fichier <CODE>/etc/profile</CODE> : <CODE>WWW_HOME="http://localhost"</CODE>. Cette variable doit 
&ecirc;tre export&eacute;e, soit par l'ajout de la ligne ad&eacute;quate (<CODE>export WWW_HOME</CODE>), soit en ajoutant <CODE>WWW_HOME</CODE> 
&agrave; la ligne d'export courante :</P>
<P>
<HR>
<PRE>
WWW_HOME=&quot;http://localhost&quot;
export WWW_HOME
</PRE>
<HR>
</P>
<P>A la prochaine connexion, la nouvelle URL par d&eacute;faut d'Arena sera connue du syst&egrave;me.</P>
<P></P>
<H3>Installation et Configuration de Netscape</H3>

<P>Netscape &eacute;tait un produit commercial, et n'est donc pas inclus dans les anciennes distributions Linux. N&eacute;anmoins, il 
est t&eacute;l&eacute;chargeable par Internet, ou accessible &agrave; partir de certaines compilations de logiciels sur CD-ROM. Netscape est 
fourni sous la forme de fichiers binaires pr&eacute;compil&eacute;s pour les plates-formes les plus courantes. Avant de l'installer, il 
est utile de cr&eacute;er le r&eacute;pertoire <CODE>/usr/local/Netscape</CODE>, dans lequel l'archive sera d&eacute;compact&eacute;e. Tous les fichiers 
doivent rester &agrave; cette place (sauf la biblioth&egrave;que Java : suivez les instructions du fichier <CODE>README</CODE> fourni avec les 
binaires de Netscape), et il suffira de cr&eacute;er un lien symbolique avec <CODE>/usr/local/bin</CODE> par la commande :</P>
<P>
<PRE>
# ln -s /usr/local/Netscape/netscape .
</PRE>
</P>
<P>depuis le r&eacute;pertoire <CODE>/usr/local/bin/.</CODE></P>
<P></P>
<P>Netscape est maintenant pret &agrave; &ecirc;tre utilis&eacute;, et peut &ecirc;tre configur&eacute; par le menu "Options". Dans "General Preferences", il y 
a un onglet intitul&eacute; "Appearance", avec un champ de saisie "Home Page Location". Tapez <CODE>http://localhost</CODE>, et 
n'oubliez pas de sauvegarder les options (par le menu "Options" -- "Save Options") avant de quitter Netscape. Au 
prochain d&eacute;marrage, Netscape pr&eacute;sentera la page d'accueil d'Apache.</P>
<P></P>

<H2>3.6 <A NAME="ss3.6"></A> Les navigateurs avec Apache</H2>

<P>Faites maintenant le premier test d'Apache avec un navigateur : lancez simplement l'un des navigateurs disponibles, et il 
affichera la page d'accueil <CODE>Apache : Red Hat Linux Web Server</CODE>. Cette page indique la localisation des fichiers 
et d'autres informations concernant l'installation du serveur http.
Si cette page ne s'affiche pas, v&eacute;rifiez que les fichiers cit&eacute;s plus haut sont bien en place et que la configuration du 
navigateur est correcte. Fermez les fichiers de configuration avant de d&eacute;marrer de nouveau le navigateur. Si tous les 
fichiers sont install&eacute;s et que le  navigateur semble correctement configur&eacute;, examinez la configuration du r&eacute;seau. Ou 
bien le nom de votre machine est diff&eacute;rent de celui sp&eacute;cifi&eacute; lors de la configuration, ou bien la configuration r&eacute;seau 
n'est pas correcte. Il est particuli&egrave;rement important que <CODE>/etc/hosts</CODE> contienne au moins la ligne suivante :</P>
<P>
<HR>
<PRE>
127.0.0.1                     localhost localhost.localdomain
</PRE>
<HR>
</P>
<P>qui suppose que vous pouvez vous connecter localement. Vous pouvez le v&eacute;rifier en lan&ccedil;ant une commande r&eacute;seau qui r&eacute;clame 
un nom de machine comme argument, comme <CODE>telnet localhost</CODE> (en supposant que <CODE>telnet</CODE> soit install&eacute;). Si cela ne 
fonctionne pas, la configuration r&eacute;seau doit &ecirc;tre control&eacute;e avant de continuer l'intallation.</P>
<P></P>

<H2>3.7 <A NAME="ss3.7"></A> La Base de donn&eacute;es et son installation</H2>

<P>L'installation de la base de donn&eacute;es demande &agrave; peine plus de pr&eacute;paration que les &eacute;tapes pr&eacute;c&eacute;dentes. Il y a quelques 
moteurs de base de donn&eacute;es SQL disponibles, avec des contraintes d'administration et d'ex&eacute;cution diff&eacute;rentes ; l'un des 
plus simples est msql, dit aussi "Mini-SQL", &eacute;crit par David Hughes. Msql est un "partagiciel". En fonction de la version 
utilis&eacute;e, les sites commerciaux sont redevables de 250 US$, voire plus, les utilisateurs priv&eacute;s d'au moins 65 US$, et 
seules les institutions scolaires et les entreprises &agrave; but non lucratif peuvent utiliser ce logiciel librement. Les 
termes exacts des droits figurent dans la documentation de la base de donn&eacute;es. Les &eacute;l&eacute;ments donn&eacute;es ici ne sont qu'indicatifs.</P>
<P></P>
<P>Tout d'abord, voici en quelques mots pourquoi l'auteur a choisi msql. Il y a tout d'abord une exp&eacute;rience personnelle. 
Alors qu'il cherchait une base de donn&eacute;es, l'auteur a trouv&eacute; que msql &eacute;tait la plus facile &agrave; installer et &agrave; maintenir, 
et qu'elle couvrait un ensemble suffisamment large du langage SQL pour convenir &agrave; une utilisation classique. C'est 
seulement en &eacute;crivant ces lignes que l'auteur a d&eacute;couvert cette &eacute;loge dans la DBI FAQ d'Alligator Descartes (la FAQ 
interface perl aux bases de donn&eacute;es) :</P>
<P></P>
<P></P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
Du point de vue de l'auteur, si le volume de donn&eacute;es est relativement faible, les tables contenant moins d'1 million de 
lignes, avec moins de 1000 tables dans une base donn&eacute;e, alors msql constitue une solution parfaitement acceptable. Cette 
base de donn&eacute;es est tr&egrave;s bon march&eacute;, extraordinairement solide, et offre un excellent support, ...
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P></P>
<P>Mqsl est disponible en deux versions, msql-1.0.16 et msql-2.0.1, qui diff&egrave;rent par leurs performances (cela n'est sensible 
que sur des petits projets) et les logiciels les accompagnant (la version la plus r&eacute;cente dispose de plus d'outils, de 
son propre langage de script, etc.). Nous d&eacute;crirons les deux versions de msql, car leurs installations se distinguent par 
quelques aspects.</P>
<P></P>
<H3>Installation de msql-1.0.16</H3>

<P>Msql est disponible sous forme de sources et de binaires pr&eacute;compil&eacute;s au format ELF. L'utilisation des binaires ELF rend 
l'installation plus simple, car l'archive <CODE>msql-1.0.16.ELF.tgz</CODE> contient une copie de l'arborescence 
d'installation, pour que les r&eacute;pertoires soient g&eacute;n&eacute;r&eacute;s correctement lors du d&eacute;compactage dans le r&eacute;pertoire <CODE>/</CODE>.</P>
<P></P>
<P>Si vous d&eacute;cidez de compiler msql-1.0.16 vous-m&ecirc;me, et que vous voulez utiliser le paquetage MsqlPerl plutot que 
l'interface DBI (voir plus loin une pr&eacute;sentation d&eacute;taill&eacute;e des diff&eacute;rence entre les deux strat&eacute;gies), alors 
attendez-vous &agrave; ce que MsqlPerl rapporte, lors des tests d'installation, des erreurs dans msql. Dans ce cas, une 
correction sera n&eacute;cessaire, expliqu&eacute;e dans la documentation MsqlPerl (fichier <CODE>patch.lost.tables</CODE>). En 
l'occurrence, il faut inclure les trois lignes suivantes dans <CODE>msqldb.c</CODE>, apr&egrave;s la ligne 1400, contenant 
<CODE>entry->def = NULL;</CODE> :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
*(entry-&gt;DB) = 0;
*entry-&gt;table) = 0;
entry-&gt;age = 0;
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Cette partie de code doit maintenant &ecirc;tre la suivante :</P>
<P>
<HR>
<PRE>
      freeTableDef(entry-&gt;def);
      safeFree(entry-&gt;rowBuf);
      safeFree(entry-&gt;keyBuf);
      entry-&gt;def = NULL;
      *(entry-&gt;DB) = 0;
      *entry-&gt;table) = 0;
      entry-&gt;age = 0;
</PRE>
<HR>
</P>
<P>La compilation de msql comprend plusieurs &eacute;tapes. Apr&egrave;s avoir d&eacute;compact&eacute; l'archive contenant les sources, il faut 
cr&eacute;er un r&eacute;pertoire destination. Cela se fait avec la commande suivante :</P>
<P>
<PRE>
# make target
</PRE>
</P>
<P>Si tout se passe bien, le syst&egrave;me r&eacute;pond avec</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
Build of target directory for Linux-2.0.30-i486 complete
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Vous pouvez maintenant aller dans le r&eacute;pertoire que vous venez de cr&eacute;er, et taper d'abord la commande</P>
<P>
<PRE>
# ./setup
</PRE>
</P>
<P>La s&eacute;quence <CODE>./</CODE> est n&eacute;cessaire pour s'assurer que la commande <CODE>setup</CODE> ex&eacute;cut&eacute;e est bien celle du 
r&eacute;pertoire courant, et non une autre qui aurait le m&ecirc;me nom. On va maintenant vous poser quelques questions 
concernant le r&eacute;pertoire source, et la localisation du r&eacute;pertoire d'installation. Une fois que ces questions 
ont eu leur r&eacute;ponse, le syst&egrave;me lance quelques tests pour v&eacute;rifier que les logiciels n&eacute;cessaires (compilateurs, 
utilitaires divers, etc.) sont pr&eacute;sents, puis finalement r&eacute;pond</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
Ready to build mSQL.
<P>You may wish to check "common/site.h" although the defaults should be fine. When you're ready, type "make all" 
to build the software</P>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Il faut alors taper</P>
<P>
<PRE>
# make all
</PRE>
</P>
<P>Si tout fonctionne comme pr&eacute;vu, nous devons alors lire :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
make<F>2</F> : leaving directory '/usr/local/Minerva/src/msql' <-- <F>msql</F> done
<P>Make of mSQL complete.
You should now install mSQL using make install</P>
<P>NOTE : mSQL cannot be used free of charge at commercial sites.
Please read the doc/License file to see what you have to do.</P>
<P>make<F>1</F> : Leaving directory '/usr/local/Minerva/src'</P>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Tous les binaires doivent &ecirc;tre accessibles, par exemple en cr&eacute;ant des liens symboliques dans <CODE>/usr/local/bin/</CODE>. 
D&eacute;placez-vous dans ce r&eacute;pertoire et tapez la commande</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
# ln -s /usr/local/Minerva/bin/* .
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>apr&egrave;s quoi les liens sont correctement construits.</P>
<P></P>
<H3>Test de  msql-1</H3>

<P>Apr&egrave;s l'installation, il est maintenant possible de tester le fonctionnement de la base de donn&eacute;es. Avant toutes choses, 
le serveur doit &ecirc;tre d&eacute;marr&eacute;. L'administrateur syst&egrave;me, gr&acirc;ce aux privil&egrave;ges du compte utilisateur <CODE>root</CODE>, 
lance la commande</P>
<P>
<PRE>
# msqld &amp;
</PRE>
</P>
<P>(n'oubliez pas d'ajouter le <CODE>&amp;</CODE>, sinon msql ne tournerait pas en t&acirc;che de fond.), apr&egrave;s quoi le message suivant doit appara&icirc;tre :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
mSql Server 1.0.16 starting ...

Warning : Couldn't open ACL file : No such file or directory
Without an ACL file global access is Read/Write
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Ce message indique que tout fonctionne correctement, &agrave; part la configuration des droits d'acc&egrave;s. Pour le moment, il 
suffit de d&eacute;marrer le serveur msql &agrave; partir d'un shell, mais vous pourrez par la suite vouloir le d&eacute;marrer automatiquement 
au lancement du syst&egrave;me. Cette commande doit alors &ecirc;tre ajout&eacute;e dans un des scripts du r&eacute;pertoire <CODE>rc.d</CODE>. Seul 
l'administrateur syst&egrave;me peut lancer la premi&egrave;re commande typique d'une base de donn&eacute;es (cr&eacute;ation de la premi&egrave;re table) :</P>
<P>
<PRE>
# msqladmimn create inventur
</PRE>

msql r&eacute;pond alors <CODE>Database "inventur" created</CODE>. Comme preuve suppl&eacute;mentaire, vous pouvez constater que le 
r&eacute;pertoire <CODE>/usr/local/Minerva/msqldb/</CODE> contient maintenant le r&eacute;pertoire <CODE>../inventur</CODE>, vide pour 
l'intant. Vous pouvez manipuler la nouvelle base avec les outils d'administration, qui sont d&eacute;crits en d&eacute;tail dans 
la documentation msql.</P>
<P></P>
<H3>Installation de msql-2.0.1</H3>

<P>Une nouvelle version, plus puissante, du serveur mSQL d'Hugues est maintenant disponible. Son installation est un 
peu diff&eacute;rente. Installer msql-2 de z&eacute;ro n&eacute;cessite les &eacute;tapes suivantes. Copiez l'archive &agrave; l'endroit o&ugrave; vous souhaitez 
l'installer, par exemple <CODE>/usr/local/msql-2/</CODE>, puis d&eacute;compressez-la :</P>
<P>
<PRE>
# tar xfvz msql-2.0.1.tar.gz
</PRE>
</P>
<P>Positionnez vous &agrave; la racine de l'arborescence d'installation et tapez</P>
<P>
<PRE>
# make target
</PRE>
</P>
<P>Placez vous dans le r&eacute;pertoire <CODE>targets</CODE> et v&eacute;rifiez le type de votre machine. Il devrait y avoir un nouveau 
sous-r&eacute;pertoire <CODE>Linux-<EM>(votre version)-votre cpu)</EM></CODE>. Allez dans ce r&eacute;pertoire et lancez l'utilitaire 
de configuration qui s'y trouve :</P>
<P>
<PRE>
# ./setup
</PRE>
</P>
<P>Il y a aussi un fichier <CODE>site.mm</CODE> qui peut &ecirc;tre &eacute;dit&eacute;. Peut-&ecirc;tre avez-vous d&eacute;j&agrave; utilis&eacute; le r&eacute;pertoire 
<CODE>/usr/local/Minerva/</CODE> et souhaitez-vous le conserver intact ? Dans ce cas, changez la ligne <CODE>INST_DIR=...</CODE> pour 
indiquer le r&eacute;pertoire destination qui vous convient. Sinon, ne changez rien.</P>
<P></P>
<P>Maintenant, vous pouvez contruire la base de donn&eacute;es :</P>
<P>
<PRE>
# make
# make install
</PRE>
</P>
<P>Si tout marche bien, vous verrez ce message :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
[...]

Installation of mSQL-2 complete.

*********
**  This is the commercial, production release of mSQL-2.0
**  Please see the README file in the top directory of the
**  distribution for license information.
*********
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Une fois que tout est install&eacute; correctement, vous devez vous pr&eacute;occuper de certains d&eacute;tails d'administration. C'est 
ici que les diff&eacute;rences avec msql-1 commencent. D'abord, un utilisateur <CODE>msql</CODE> est cr&eacute;&eacute;, et est responsable de 
l'administration de la base de donn&eacute;es.</P>
<P>
<PRE>
# adduser msql
</PRE>
</P>
<P>Maintenant, vous devez changer les propri&eacute;taire et groupe de tous les fichiers dans le r&eacute;pertoire de mSQL en tapant :</P>
<P>
<PRE>
# cd /usr/local/Minerva
# chown -R msql:msql *
</PRE>
</P>
<P>Enfin, vous pouvez cr&eacute;er les liens symboliques pour tous les &eacute;xecutables de la base de donn&eacute;es dans <CODE>/usr/local/bin/</CODE> 
en lan&ccedil;ant la commande :</P>
<P>
<PRE>
# ln -s /usr/local/Minerva/bin/* .
</PRE>
</P>
<P></P>
<P></P>
<H3>Test de msql-2</H3>

<P>D&eacute;marrez maintenant le serveur de la base en tapant la commande <CODE>msql2d &amp;</CODE>, vous devriez obtenir cette r&eacute;ponse :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
Mini SQL Version 2.0.1
Copyright (c) 1993-4 David J. Hugues
Copyright (c) 1995-7 Hughes Technologies Pty. Ltd.
All rights reserved.

     Loading configuration from '/usr/local/Minerva/msql.conf'.
     Server process reconfigured to accept 214 connections.
     Server running as user 'msql'.
     Server mode is Read/Write.

Warning : no ACL file. Using global read/write access.
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P></P>
<P>Tout est parfait. La base est compil&eacute;e et install&eacute;e, et nous pouvons maintenant continuer avec les modules perl 
puisqu'ils demandent la pr&eacute;sence d'un serveur de base de donn&eacute;es op&eacute;rationnel pour les tests.</P>
<P></P>
<P>Au fait, ce moment est bien choisi pour imprimer la documentation compl&egrave;te livr&eacute;e avec msql-2.0.1 :</P>
<P>
<PRE>
# gzip -d manual.ps
# lpr manual.ps
</PRE>
</P>
<P>Nous pouvons maintenant poursuivre la mise en place des interfaces, mais il est judicieux de laisser le nouveau 
serveur SQL tourner: cela ne fera que faciliter les tests des biblioth&egrave;ques d'interface.</P>
<P></P>

<H2>3.8 <A NAME="ss3.8"></A> Les diff&eacute;rentes Interfaces : DBI/mSQL, MsqlPerl, et Lite</H2>

<P>Une phrase fr&eacute;quemment cit&eacute;e dans le Camel Book (la documentation de r&eacute;f&eacute;rence de perl) affirme qu'il y a toujours 
plusieurs mani&egrave;res d'obtenir un r&eacute;sultat avec perl. H&eacute;las, cela est vrai aussi avec notre application. Il y a trois 
m&eacute;thodes pour acc&eacute;der &agrave; une base de donn&eacute;es msql par l'interm&eacute;diaire de CGI. Tout d'abord, la question est de savoir 
s'il faut ou non utiliser perl. Dans le premier cas (suppos&eacute; dans ce document), il y a encore le choix entre deux 
types compl&egrave;tement diff&eacute;rents d'interface. Si nous n'employons pas perl, il reste la solution d'employer le langage 
de script propre &agrave; msql, appel&eacute; Lite, qui est relativement proche du langage C, en plus simple.</P>
<P></P>
<H3>DBI et DBD-mSQL</H3>

<P>Au moment de la r&eacute;daction de ce document, c'est l'utilisation de l'interface g&eacute;n&eacute;rique de base de donn&eacute;es appel&eacute;e DBI 
qui est pr&eacute;f&eacute;r&eacute;e. DBI a quelques avantages. Elle fournit un contr&ocirc;le d'acc&egrave;s standard &agrave; de nombreuses base de donn&eacute;es 
commerciales, et ce avec le m&ecirc;me ensemble de commandes. La base de donn&eacute;es en fonctionnement sur un syst&egrave;me donn&eacute; est 
alors interrog&eacute;e par une interface qui masque efficacement les caract&eacute;ristiques sp&eacute;cifiques de cette base au 
programmeur. Ainsi, DBI fournit une passerelle pratique pour travailler avec diff&eacute;rentes bases de diff&eacute;rents auteurs. Avec 
un seul script, il est possible de communiquer avec plusieurs bases de donn&eacute;es diff&eacute;rentes. Le lecteur interess&eacute; peut 
consulter la DBI-FAQ pour plus de d&eacute;tails. Il y a cependant un inconv&eacute;nient : l'interface DBI est en cours de d&eacute;veloppement 
et aligne les versions &agrave; une allure galopante (quelques fois avec plusieurs mises &agrave; jour par mois). De m&ecirc;me, les pilotes 
de bases de donn&eacute;es sont fr&eacute;quemment mis &agrave; jour, et peuvent &ecirc;tre bas&eacute;s sur des versions sp&eacute;cifiques de l'interface de 
base de donn&eacute;es. Les utilisateurs faisant une premi&egrave;re installation doivent se limiter aux num&eacute;ros de version donn&eacute;s 
dans ce document, car d'autres versions peuvent poser des probl&egrave;mes de compilation et de test, dont la r&eacute;solution n'est 
pas une affaire de n&eacute;ophyte.</P>
<P></P>
<H3>MsqlPerl</H3>

<P></P>
<P>MsqlPerl est une biblioth&egrave;que permettant l'acc&egrave;s direct &agrave; msql &agrave; partir de programmes &eacute;crits en perl. Elle n'utilise pas 
l'interface DBI et est tr&egrave;s compacte. Bien qu'elle fonctionne tr&egrave;s bien avec les deux versions de msql, son usage n'est 
pas conseill&eacute; par rapport &agrave; l'interface DBI, qui tend &agrave; se g&eacute;n&eacute;raliser. N&eacute;anmoins, suivant le syst&egrave;me, c'est une 
alternative int&eacute;ressante, car la biblioth&egrave;que est petite et facile &agrave; installer. Notamment, il y a moins de d&eacute;pendance 
par rapport aux num&eacute;ros de version que celles constat&eacute;es entre DBI et les pilotes de base de donn&eacute;es.</P>
<P></P>
<H3>Le langage de commande propre de msql : Lite</H3>

<P>Enfin, msql-2 fournit son propre langage de commande : Lite. Ce langage est proche du C, assaini et compl&eacute;t&eacute; avec 
quelques fonctionnalit&eacute;s du type 'shell' (d'une certaine mani&egrave;re, c'est une version sp&eacute;cialis&eacute;e de perl). Lite est 
un langage simple et bien document&eacute; dans le manuel msql-2. Le paquetage msql-2 livre aussi en exemple un application 
utilisant Lite.</P>
<P>Nous ne d&eacute;crirons pas ici Lite, car il est trop sp&eacute;cifique de msql-2 (et d&eacute;j&agrave; document&eacute; !), et parce que le lecteur 
est cens&eacute; avoir un certain int&eacute;r&ecirc;t pour perl, et en avoir de bonnes notions. N&eacute;anmoins, il est recommand&eacute; d'y jeter 
un coup d'oeil : il peut s'av&eacute;rer la solution id&eacute;ale dans un environnement ne mettant en oeuvre que msql-2 (en 
supposant donc qu'aucune autre base n'est utilis&eacute;e), gr&acirc;ce &agrave; sa simplicit&eacute;.</P>
<P></P>

<H2>3.9 <A NAME="ss3.9"></A> La solution standard : DBI et DBD-msql</H2>

<P>Nous supposons que perl a &eacute;t&eacute; install&eacute; pendant la configuration du syst&egrave;me, ou en utilisant le gestionnaire de paquetage 
mentionn&eacute; plus haut. Aucun d&eacute;tail suppl&eacute;mentaire ne sera donn&eacute; ici. N&eacute;anmoins, nous allons d'abord tester si notre 
version de perl est r&eacute;cente :</P>
<P>
<PRE>
# perl -v
</PRE>
</P>
<P>perl doit r&eacute;pondre avec le message suivant :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
This is perl, version 5.003 with EMBED
        Locally applied patches:
          SUIDBUF - Buffer overflow fixes for suidperl security

        built under linux at Apr 22 1997 10:04:46
        + two suidperl security patches

Copyright 1987-1996, Larry Wall
[...]
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Jusque l&agrave;, tout va bien. L'&eacute;tape suivante consiste &agrave; installer les biblioth&egrave;ques g&eacute;n&eacute;rales perl pour les bases de 
donn&eacute;es (DBI), le pilote msql (DBD-mSQL) et CGI. Le pilote CGI est n&eacute;cessaire dans tous les cas. Les archives 
suivantes sont utilis&eacute;es :</P>
<P>
<OL>
<LI>DBI-0.8.1.tar.gz</LI>
<LI>DBD-mSQL-0.65.tar.gz</LI>
<LI>CGI.pm-2.31.tar.gz (ou plus r&eacute;cent></LI>
</OL>
</P>
<P></P>
<P>Une pr&eacute;cision est n&eacute;cessaire ici pour les d&eacute;butants : le test d&eacute;crit ici fonctionne tr&egrave;s bien &agrave; condition d'utiliser 
<EM>exactement</EM> les versions recommand&eacute;es de logiciels ; des combinaisons d'autres versions peuvent &eacute;chouer &agrave; un moment 
ou &agrave; un autre. Le d&eacute;boguage de combinaisons de versions incompatibles est une affaire de sp&eacute;cialistes des interfaces 
d'appel. Quelquefois, seule une m&eacute;thode change de nom alors qu'elle fait la m&ecirc;me chose, mais d'autres fois, les 
structures internes changent de mani&egrave;re significative. Donc, encore une fois, tenez-vous en aux num&eacute;ros indiqu&eacute;s de versions 
si vous ne voulez pas de probl&egrave;me, et ce m&ecirc;me si vous constatez que les versions ont encore chang&eacute; dans 
l'intervalle. Il est normal de voir les versions &eacute;voluer rapidement, et vous devez vous attendre &agrave; des probl&egrave;mes en 
installant d'autres versions que celles conseill&eacute;es ici.</P>
<P></P>
<P>Il est tr&egrave;s important que le pilote de base pour mSQL (DBD-mSQL) soit install&eacute; <EM>apr&egrave;s</EM> l'interface g&eacute;n&eacute;rique DBI.</P>
<P></P>
<P>Nous commen&ccedil;ons par cr&eacute;er le r&eacute;pertoire <EM>/usr/local/PerlModules</EM> car il est important de conserver l'arborescence 
initiale de perl intacte. Nous pourrions aussi choisir un autre nom de r&eacute;pertoire ; cela n'a strictement aucune 
importance, malheureusement aucune recommandation n'est faite dans les fichiers README des diff&eacute;rents modules perl. Une 
fois recopi&eacute;es les archives pr&eacute;c&eacute;demment cit&eacute;es dans <CODE>/usr/local/PerlModules</CODE>, nous les d&eacute;compactons en tapant </P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
# tar zxvf [archive-file]
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>pour chacune des trois archives. N'oubliez pas d'indiquer le vrai nom de l'archive &agrave; la commande <CODE>tar</CODE>. Le processus 
d'installation de ces trois archives est tr&egrave;s standard ; seuls les messages de sortie concernant les &eacute;tapes les plus 
importantes sont reproduits ici.</P>
<P></P>
<H3>Installation de l'interface perl de base de donn&eacute;es DBI</H3>

<P>L'interface de la base de donn&eacute;es doit avoir &eacute;t&eacute; install&eacute;e avant le pilote sp&eacute;cifique &agrave; la base. Le d&eacute;compactage de 
l'archive DBI cr&eacute;e le r&eacute;pertoire <CODE>/usr/local/PerlModules/DBI-0.81/</CODE>. Placez-vous dans ce r&eacute;pertoire. Il y a un 
fichier <CODE>README</CODE> (que vous devriez lire) et un makefile sp&eacute;cifique pour perl. Maintenant, tapez la commande</P>
<P>
<PRE>
# perl Makefile.PL
</PRE>
</P>
<P>Le syst&egrave;me doit r&eacute;pondre avec un long message dont la partie la plus importante figure ci-dessous :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
[...]
MakeMake (v5.34)
Checking if your kit is complete ...
Looks good
     NAME =&gt; q[DBI]
     PREREQ_PM =&gt; { }
     VERSION_FROM =&gt; q[DBI.pm]
     clean =&gt; { FILES=&gt;q[$(DISTVNAME) /] }
     dist =&gt; { DIST_DEFAULT=&gt;q[clean distneck disttest [...]
Using PERL=/usr/bin/perl

WARNING! By default new modules are installed into your 'site_lib' directories. Since site_lib directories 
come after the normal library directories you MUST delete old DBI files and directories from your 'privlib' 
and 'archlib' directories and their subdirectories.

Writing Makefile for DBI
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Comme le programme l'indique, tout va bien, et nous pouvons poursuivre avec l'&eacute;tape suivante :</P>
<P>
<PRE>
# make
</PRE>
</P>
<P>Si aucun message d'erreur n'appara&icirc;t (les traces d&eacute;taill&eacute;es affich&eacute;es sur l'&eacute;cran <EM>ne</EM> sont <EM>pas</EM> un message 
d'erreur), nous pouvons tester la librairie nouvellement install&eacute;e avec la commande</P>
<P>
<PRE>
# make test
</PRE>
</P>
<P>Sur l'affichage, guettez les lignes suivantes (vous pouvez toujours revenir en arri&egrave;re avec la touche 
<CODE>[Shift]-[PgUp]</CODE>) :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
[...]
t/basics............ok
t/dbidrv............ok
t/examp.............ok
All tests successful.
[...]
DBI test application $Revision: 1.20 $
Switch: DBI-0.81 Switch by Tim Bunce, 0.81
Available Drivers: ExampleP, NullP, Sponge
ExampleP: testing 2 sets of 5 connections:
Connecting... 1 2 3 4 5
Disconnecting...
Connecting... 1 2 3 4 5
Disconnecting...
Made 10 connections in 0 seconds ( 0.00 usr  0.00 sys = 0.00 cpu)

test.pl done
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>La derni&egrave;re &eacute;tape est l'installation de tous les fichiers dans leurs r&eacute;pertoires respectifs. La commande suivante s'en occupe :</P>
<P>
<PRE>
# make install
</PRE>
</P>
<P>Il n'y a plus rien &agrave; faire. Si pour quelque raison que se soit, l'installation &eacute;choue et que vous vouliez la 
recommencer, n'oubliez pas de taper d'abord la commande</P>
<P>
<PRE>
# make realclean
</PRE>
</P>
<P>Cela supprimera toutes les traces laiss&eacute;es par la pr&eacute;c&eacute;dente installation. Vous pouvez aussi supprimer les 
fichiers install&eacute;s en copiant le contenu de l'&eacute;cran (montr&eacute; ici abr&eacute;g&eacute;)</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
Installing /usr/lib/perl5/site_perl/i386-linux/./auto/DBI/DBIXS.h
Installing /usr/lib/perl5/site_perl/i386-linux/./auto/DBI/DBI.so
Installing /usr/lib/perl5/site_perl/i386-linux/./auto/DBI/DBI.bs
[...]
Writing /usr/lib/perl5/site_perl/i386-linux/auto/DBI/.packlist
Appending installation info to /usr/lib/perl5/i386-linux/5.003/perllocal.po
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>dans un fichier, en rempla&ccedil;ant <CODE>Installing</CODE> par <CODE>rm</CODE>. Si vous avez appell&eacute; ce fichier <CODE>uninstall</CODE> vous 
pouvez alors taper</P>
<P>
<PRE>
# . uninstall
</PRE>
</P>
<P>ce qui effacera les derniers fichiers install&eacute;s.</P>
<P></P>
<H3>Le pilote msql de perl : DBD-mSQL</H3>

<P>Le pilote msql pourra &ecirc;tre install&eacute; seulement <EM>apr&egrave;s</EM>l'installation r&eacute;ussie de l'interface perl g&eacute;n&eacute;rique de 
base de donn&eacute;es.</P>
<P></P>
<P>Les &eacute;tapes de l'installation sont pratiquement les m&ecirc;mes que les pr&eacute;c&eacute;dentes, donc commencez par taper</P>
<P>
<PRE>
# perl Makefile.PL
</PRE>
</P>
<P>L&agrave;, le syst&egrave;me doit r&eacute;pondre avec un avertissement vous demandant de lire la documentation accompagnant le logiciel. 
Ensuite, il va d&eacute;tecter o&ugrave; se trouve msql, et vous demande quelle version vous utilisez :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
$MSQL_HOME not defined. Searching for mSQL...
Using mSQL in /usr/local/Hughes

-&gt; Which version of mSQL are you using [1/2]?
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Entrez la version correcte. Quelques lignes de texte suivent. Guettez les suivantes :</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
Splendid! Your mSQL daemon is running. We can auto-detect your configuration.

I've auto-detected your configuration to be running on port: 1114
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>Vous pouvez maintenant tester le pilote en tapant</P>
<P>
<PRE>
# make test
</PRE>
</P>
<P>Encore une fois, plusieurs lignes sont affich&eacute;es. Si elles se terminent par</P>
<P>
<BLOCKQUOTE><CODE>
<PRE>
Testing: $cursor-&gt;func( '_ListSelectedFields' )/ This will fail.
     ok: not a SELECT in msqlListSelectedFields!
Re-testing: $dbh-&gt;do( 'DROP TABLE testaa' )
     ok
*** Testing of DBD::mSQL complete! You appear to be normal! ***
</PRE>
</CODE></BLOCKQUOTE>
</P>
<P>tout va bien, et vous pouvez lancer l'installation du pilote en tapant</P>
<P>
<PRE>
# make install
</PRE>
</P>
<P>Vous &ecirc;tes pr&ecirc;t &agrave; continuer et pouvez sauter le paragraphe suivant.</P>
<P></P>

<H2>3.10 <A NAME="ss3.10"></A> L'interface MsqlPerl</H2>

<P>Si vous d&eacute;cidez d'utiliser l'interface globale MsqlPerl, aucun pilote particulier n'est n&eacute;cessaire ; seule l'archive 
<CODE>MsqlPerl-1.15.tar.gz</CODE> est utilis&eacute;e, puisque, comme cela a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; dit, MsqlPerl fournit une interface directe 
entre perl et le serveur de base de donn&eacute;es, sans utiliser l'interface DBI. L'installation et le test sont tr&egrave;s faciles.</P>
<P></P>
<P>Apr&egrave;s avoir tap&eacute; <CODE>perl Makefile.PL</CODE>, l'utilitaire make peut &ecirc;tre activ&eacute;. Vous devez d'abord indiquer o&ugrave; se trouve 
mSQL. S'il est dans <CODE>/usr/local/Minerva/</CODE>, la r&eacute;ponse par d&eacute;faut peut &ecirc;tre valid&eacute;e.</P>
<P></P>
<P>Ensuite, tapez <CODE>make test</CODE>. Avant cela, vous devez vous assurer qu'il y a bien une base nomm&eacute;e <CODE>test</CODE> et que vous 
avez les droits d'&eacute;criture et lecture dessus. Cela peut &ecirc;tre fait avec</P>
<P>
<PRE>
# msqladmin create test
</PRE>
</P>
<P></P>

<H2>3.11 <A NAME="ss3.11"></A> Biblioth&egrave;que CGI de perl</H2>

<P>L'installation de l'interface CGI de perl est la plus simple des trois &eacute;tapes. Lancez les commandes dans l'ordre donn&eacute;, et voil&agrave; :</P>
<P>
<PRE>
# perl Makefile.PL
# make
# make install
</PRE>
</P>
<P>Contrairement aux autres pilotes, cette interface n'a pas d'option de test (<CODE># make test</CODE>), alors que les autres 
modules <EM>doivent</EM> &ecirc;tre test&eacute;s dans tous les cas.</P>
<P></P>
<P>Un sous-r&eacute;pertoire avec les exemples CGI est cr&eacute;&eacute;. Vous pouvez en copier le contenu vers <CODE>/home/httpd/cgi-bin/</CODE> et 
utiliser un navigateur pour jouer avec les scripts.</P>
<P></P>

<H2>3.12 <A NAME="ss3.12"></A> Check-list de l'installation</H2>

<P> 
Nous avons effectu&eacute; les &eacute;tapes suivantes, dans cet ordre:</P>
<P>
<OL>
<LI>Installation de Linux avec support r&eacute;seau</LI>
<LI>Installation d'un serveur http, par exemple Apache</LI>
<LI>Installation d'un navigateur, par exemple Arena, Lynx ou Netscape</LI>
<LI>Installation d'un serveur SQL, par exemple msql</LI>
<LI>Installation d'une interface perl SQL convenable</LI>
<LI>Installation des fichiers CGI</LI>
</OL>
</P>
<P>A la fin, vous devez faire un peu de m&eacute;nage. Toutes les arborescences des sources msql et les modules perl peuvent &ecirc;tre 
d&eacute;truites sans inconv&eacute;nient (cependant, vous ne devriez pas d&eacute;truire les fichiers archives !) puisque les binaires et la 
documentation sont maintenant dans des r&eacute;pertoires diff&eacute;rents.</P>
<P></P>

<HR>
<P>
Chapitre <A HREF="WWW-mSQL-HOWTO-4.html">suivant</A>,
Chapitre <A HREF="WWW-mSQL-HOWTO-2.html">Pr&eacute;c&eacute;dent</A>
<P>
Table des mati&egrave;res de <A HREF="WWW-mSQL-HOWTO.html#toc3">ce chapitre</A>,
 <A HREF="WWW-mSQL-HOWTO.html#toc">Table des mati&egrave;res</A> g&eacute;n&eacute;rale</P>
<P>
<A HREF="WWW-mSQL-HOWTO.html">D&eacute;but</A> du document,
 <A HREF="#0"> D&eacute;but de ce chapitre</A></P>
</BODY>
</HTML>