Sophie

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  HOWTO Terminal Texte pour Linux
  David S. Lawyer  <mailto:bf347@lafn.org>, traduit par
  Olivier Tharan,  <mailto:olive@laria.u-picardie.fr>
  v1.06, juin 1999

  Ce document explique ce que sont les terminaux en mode texte, comment
  ils fonctionnent, comment les installer et les configurer, et fournit
  des informations sur la manière de les réparer. Cela peut être utile
  même si vous n'avez pas le manuel du terminal. Bien qu'il soit écrit
  pour de vrais terminaux reliés à un système Linux, certaines informa­
  tions de ce manuel sont applicables à l'émulation de terminal et peu­
  vent être utiles pour des systèmes différents de Linux.
  ______________________________________________________________________

  Table des matières



















































  1. Introduction

     1.1 Copyright, marques déposées, avertissement et crédits
        1.1.1 Copyright
        1.1.2 Marques déposées
        1.1.3 Avertissement
        1.1.4 Crédits
     1.2 Plans pour l'avenir : vous pouvez m'aider
     1.3 Nouvelles versions de ce HOWTO
     1.4 HOWTOs connexes
     1.5 Terminologie utilisée dans ce document
     1.6 Qu'est-ce qu'un terminal ?

  2. Types de terminaux

     2.1 Terminaux passifs
     2.2 Terminaux texte
     2.3 Terminaux graphiques
        2.3.1 Terminaux graphiques sur ligne série
        2.3.2 Terminaux graphiques rapides (d'autres noms leur sont souvent donnés)
     2.4 Quasi-terminaux (= Quasi-ordinateurs)
     2.5 Émulation sur un PC

  3. Installation rapide

  4. Pourquoi utiliser un terminal ?

     4.1 Introduction sur le fait d'utiliser un terminal
     4.2 Une réduction du coût du matériel ?
     4.3 Contrôle des logiciels
     4.4 Mises à jour du matériel
     4.5 Autres avantages des terminaux
     4.6 Désavantages majeurs des terminaux
     4.7 Les terminaux texte sont-ils obsolètes ?

  5. Vue d'ensemble du fonctionnement des terminaux (sous Linux)

     5.1 Noms de périphériques
     5.2 Se logger / se délogger
     5.3 Half/Full Duplex
     5.4 Mémoire du terminal
     5.5 Commandes pour le terminal
     5.6 Manque de normalisation résolu par Terminfo
     5.7 L'interface
     5.8 Émulation
     5.9 La console

  6. Fichiers spéciaux pour les terminaux tels que /dev/tty

     6.1 Terminaux sur port série
     6.2 Pseudo-terminaux
     6.3 Le terminal contrôlant /dev/tty
     6.4 "Terminaux" /dev/ttyIN
     6.5 La console : /dev/ttyN
     6.6 Créer un périphérique avec "mknod"

  7. Quelques détails sur le fonctionnement des terminaux

     7.1 Mémoire du terminal
     7.2 Les premiers terminaux
     7.3 Séquences d'échappement et codes de contrôle (introduction)
        7.3.1 Codes de contrôle
        7.3.2 Séquences d'échappement
     7.4 Attributs d'affichage et cookies magiques

  8. Possibilités spéciales de certains terminaux
     8.1 Couleur
     8.2 Sessions multiples
     8.3 Port imprimante/auxiliaire
     8.4 Pages
     8.5 Jeux de caractères
     8.6 Polices
     8.7 Claviers et touches spéciales

  9. Émulation de terminal ; la console

     9.1 Émulation de terminal
        9.1.1 Introduction à l'émulation de terminal
        9.1.2 N'utilisez pas TERM pour l'émulation
        9.1.3 Programmes de communications (appels téléphoniques)
        9.1.4 Émulation sous X Window
        9.1.5 Les vrais terminaux sont mieux
     9.2 Tester l'émulation du terminal
     9.3 La console Linux

  10. Contrôle de flux (prise de contact)

     10.1 Pourquoi le contrôle de flux est-il nécessaire ?
     10.2 Remplissage
     10.3 Débordement d'un port série
     10.4 Arrêt de l'envoi
     10.5 Blocage du clavier
     10.6 Reprendre l'envoi
     10.7 Contrôle de flux matériel (RTS/CTS, etc.)
        10.7.1 Contrôle de flux RTS/CTS, DTR et DTR/DSR
        10.7.2 Etablir une connexion avec le contrôle de flux DTR ou DTR/DSR
        10.7.3 L'ancienne prise de contact RTS/CTS est différente
        10.7.4 Canal inversé
     10.8 Est-ce que le contrôle de flux matériel est fait par le matériel ?
     10.9 Obsolète ?? Contrôle de flux ETX/ACK ou ENQ/ACK

  11. Connexion physique

     11.1 Cartes d'entrées/sorties multiports (adaptateurs)
     11.2 Connexion directe par câble
        11.2.1 Schéma de brochage des câbles null modem (3, 4 ou 5 conducteurs)
        11.2.2 Brochage d'un câble null modem standard (7 connecteurs)
        11.2.3 Limitations de longueur
        11.2.4 Câbles pour le contrôle de flux matériel
        11.2.5 Astuces sur les câbles
        11.2.6 Une bidouille qui utilise un câble en paire torsadée
        11.2.7 Mise à la terre du câble
     11.3 Connexion sur un modem
        11.3.1 Appeler à l'extérieur à partir d'un terminal
        11.3.2 On peut appeler un terminal
     11.4 Connexion à un serveur de terminaux
     11.5 Types de connecteurs et d'adaptateurs
        11.5.1 Sexe des connecteurs / adaptateurs
        11.5.2 Types d'adaptateurs
        11.5.3 Connecteurs DB
        11.5.4 Connecteurs modulaires RJ
     11.6 Fabriquer ou modifier un câble
        11.6.1 Acheter ou fabriquer ?
        11.6.2 Numéros de broches
        11.6.3 Installer des connecteurs DB sur les extrémités des câbles
        11.6.4 Installer des connecteurs RJ

  12. Mise en place (configuration) en général

     12.1 Introduction à la configuration
     12.2 Vue d'ensemble de la mise en place (configuration) du terminal
     12.3 Vue d'ensemble de la mise en place (configuration) de l'ordinateur
     12.4 Beaucoup d'options
     12.5 Options de l'interface de communication
        12.5.1 Vitesse
        12.5.2 Parité et devriez-vous l'utiliser ?
        12.5.3 Bits/caractère
        12.5.4 Quel contrôle de flux (prise de contact) ?
        12.5.5 Sélection du port
     12.6 Essai rapide

  13. Détails de la mise en place (configuration) du terminal

     13.1 Envoyer des séquences d'échappement au terminal
     13.2 Configuration des vieux terminaux
     13.3 Entrer dans le mode de configuration
     13.4 Options de communication
     13.5 Sauver la configuration
     13.6 Paramètres/options de configuration
     13.7 Émulation {Personnalité} {{Modes de terminaux}}
     13.8 Options d'affichage
        13.8.1 Taille de cellule de caractère{Char Cell}
        13.8.2 Colonnes / lignes
        13.8.3 Curseur
        13.8.4 Attributs d'affichage (cookies magiques)
        13.8.5 Caractères de contrôle d'affichage {Monitor}
        13.8.6 Largeur/hauteur double
        13.8.7 Vidéo inverse {Display} (Fond clair/foncé)
        13.8.8 Ligne d'état
        13.8.9 Pendant le changement 80/132 : effacer ou préserver ?
     13.9 Options liées aux pages
        13.9.1 Taille de la page
        13.9.2 Couplage (du curseur et de l'affichage)
     13.10 Faire un rapport et répondre
        13.10.1 Message de réponse (chaîne)
        13.10.2 Réponse automatique
        13.10.3 Réponse cachée
        13.10.4 Numéro ID du terminal {ANSI ID}
     13.11 Options du clavier
        13.11.1 Clic de touche
        13.11.2 Verrouillage majuscule {Keylock}
        13.11.3 Répétition automatique {Repeat}
        13.11.4 Sonnette de marge
        13.11.5 Redéfinir les touches
        13.11.6 Touche de coin (uniquement pour les Wyse)
        13.11.7 Envois grâce au pavé numérique ou aux touches fléchées
        13.11.8 Qu'envoient les touches Shift+Del et Shift+Backspace ?
        13.11.9 Codes de balayage PC
        13.11.10 Caractères alternés
     13.12 Signification des codes de contrôle reçus
        13.12.1 Nouvelle ligne automatique {Newline}
        13.12.2 Saut de ligne automatique {Rcv CR}
        13.12.3 Reconnaître DEL (seulement pour Wyse ??) ou NULL
     13.13 Où va le nouveau texte
        13.13.1 Passage à la ligne
        13.13.2 Défilement
        13.13.3 Nouvelle page ?
     13.14 Touches de fonction
     13.15 Options en mode par blocs
        13.15.1 Affichage de formulaires
        13.15.2 Envoi par blocs
        13.15.3 Partie à envoyer
        13.15.4 Délimiteur de bloc / de page
     13.16 Blocages
     13.17 Économiseur d'écran {Scrn Saver}
     13.18 Imprimante

  14. Détails de la configuration de l'ordinateur
     14.1 Getty (dans /etc/inittab)
        14.1.1 Agetty (peut s'appeler getty)
        14.1.2 getty (fait partie de getty_ps)
        14.1.3 Mgetty
     14.2 Stty et Setserial
        14.2.1 Setserial
        14.2.2 Où lancer setserial ?
        14.2.3 Stty
        14.2.4 Où mettre la commande stty ?
     14.3 Terminfo et Termcap (bref)
     14.4 Positionner TERM et TERMINFO
     14.5 Fichier /etc/ttytype rarement nécessaire
     14.6 Restrictions sur les logins
     14.7 Lancer des commandes uniquement si TERM=mon_terminal
        14.7.1 Exemple pour la fonction ls

  15. Terminfo et Termcap (en détails)

     15.1 Introduction à Terminfo
     15.2 Base de données terminfo
        15.2.1 Compilateur terminfo (tic)
        15.2.2 Regardez votre terminfo
        15.2.3 Effacer des données non nécessaires
     15.3 Modification des fichiers terminfo
     15.4 Chaîne d'initialisation
     15.5 Variable TERM
     15.6 Documents sur terminfo/termcap

  16. Utilisation du terminal

     16.1 Introduction à l'utilisation du terminal
     16.2 Démarrer le terminal
     16.3 Pilote de périphérique (série) du terminal
     16.4 Problèmes avec les éditeurs
        16.4.1 Emacs et ^Q
        16.4.2 Vi et les touches curseur
     16.5 Corruption du ls en couleur
     16.6 L'affichage se bloque (terminal bloqué)
     16.7 Interface du terminal corrompue
        16.7.1 Symptômes
        16.7.2 Envoyer des données binaires au terminal
        16.7.3 Terminer un programme de façon anormale
     16.8 Caractères (de contrôle) spéciaux
        16.8.1 Édition de la ligne de commande
        16.8.2 Interruption (et Quit, Suspend, EOF, Flush)
        16.8.3 Arrêt et reprise du défilement
        16.8.4 Prendre littéralement en compte le caractère suivant
     16.9 Visualiser des fichiers Latin-1 sur un terminal 7 bits
     16.10 Inspection de l'interface
     16.11 Modifier les paramètres du terminal
        16.11.1 setterm
        16.11.2 tput
        16.11.3 echo
        16.11.4 Sauver les modifications
     16.12 Faire d'un terminal une console
        16.12.1 Pour les noyaux 2.2 et supérieurs
        16.12.2 Pour les noyaux antérieurs à 2.2
        16.12.3 Puis-je lancer Linux sans moniteur (console PC) ?
     16.13 Sessions multiples
     16.14 Se délogger
     16.15 Discuter entre terminaux, espionner

  17. Résoudre les problèmes (logiciels)

     17.1 Le terminal fonctionnait correctement
     17.2 Terminal nouvellement installé
     17.3 Est-ce que le terminal va bien ?
     17.4 Texte manquant
     17.5 Getty se relance trop rapidement
        17.5.1 Pas de tension de contrôle du modem
        17.5.2 Touche enfoncée
     17.6 Échec après le login
     17.7 Impossible de se logger
     17.8 Invite de login embrouillée
     17.9 Aucun signe d'une quelconque invite de login
        17.9.1 Diagnostiquer les problèmes à partir de la console
        17.9.2 Mesure des tensions
     17.10 Surveillance et diagnostics du port série
     17.11 Mode local
     17.12 Équipement de test électrique pour le port série
        17.12.1 Gadgets d'évasion etc.
        17.12.2 Mesurer des tensions
        17.12.3 Goûter la tension

  18. Réparations et diagnostics

     18.1 Livres et sites Web sur la réparation
        18.1.1 Livres
        18.1.2 Sites Web
     18.2 Sécurité
     18.3 Apparence de l'affichage
     18.4 Diagnostiquer
        18.4.1 Le terminal a émis un bruit
        18.4.2 Le terminal n'a émis aucun bruit
     18.5 Messages d'erreur à l'écran
        18.5.1 Erreur de clavier
        18.5.2 Erreur de somme de contrôle en NVR
     18.6 Capacités
     18.7 Claviers
        18.7.1 Interchangeabilité
        18.7.2 Comment ils fonctionnent
        18.7.3 L'appui sur une touche affiche deux caractères différents
        18.7.4 Claviers modernes contre anciens
        18.7.5 Le clavier ne fonctionne pas du tout
        18.7.6 L'appui sur b affiche bb, etc. (affichage en double)
        18.7.7 Le clavier tape tout seul
        18.7.8 Liquide versé sur le clavier
        18.7.9 Nettoyage des contacts du clavier
           18.7.9.1 Claviers avec membrane
           18.7.9.2 Claviers avec contacts individuels

  19. Annexe A : généralités

     19.1 Liste des commandes Linux pour les terminaux
        19.1.1 Envoyer une commande à un terminal
        19.1.2 Configuration du pilote de périphériques pour les terminaux
        19.1.3 Terminfo
        19.1.4 Autres
     19.2 Internet et les livres
        19.2.1 Information sur le terminal sur l'Internet
        19.2.2 Livres liés aux terminaux
        19.2.3 Livres consacrés entièrement aux terminaux
        19.2.4 Livres possédant des chapitres sur les terminaux
     19.3 Systèmes non Linux

  20. Annexe B : terminologie des commandes de séquences d'échappement

     20.1 Liste de séquences d'échappement
     20.2 Codes de contrôle 8 bits
     20.3 Échappement pour l'imprimante
     20.4 Rapports
     20.5 Mouvements du curseur
     20.6 Pages (définition)

  21. Annexe C : communications série sur EIA-232 (RS-232)

     21.1 Introduction aux communications série
     21.2 Tensions
        21.2.1 Tension pour un bit
        21.2.2 Séquence de tension pour un octet
     21.3 La parité expliquée
     21.4 Formation d'un octet (encadrement)
     21.5 Limitations de EIA-232
        21.5.1 Basses vitesses et courtes distances
        21.5.2 Successeurs de EIA-232
        21.5.3 Pilotes de lignes
     21.6 Synchronisation et synchrone
        21.6.1 Comment on synchronise l'"asynchrone"
        21.6.2 Définir l'asynchrone par rapport au synchrone
        21.6.3 Communication synchrone
     21.7 Mode par blocs
        21.7.1 Introduction au mode par blocs
        21.7.2 Types de modes par blocs, formulaires
        21.7.3 Efficacité
     21.8 Livres sur EIA-232 (RS-232)
     21.9 Logiciels série

  22. Annexe D : Notes classées par marque

     22.1 CIT
     22.2 Terminaux IBM
        22.2.1 IBM 3153
     22.3 Teletypes
     22.4 VT (DEC)
     22.5 Wyse
        22.5.1 Wyse 99-GT
        22.5.2 Wyse 150


  ______________________________________________________________________

  11..  IInnttrroodduuccttiioonn

  Pour tenter d'installer un terminal rapidement, voyez ``installation
  rapide''.


  11..11..  CCooppyyrriigghhtt,, mmaarrqquueess ddééppoossééeess,, aavveerrttiisssseemmeenntt eett ccrrééddiittss



  11..11..11..  CCooppyyrriigghhtt


  Copyright 1998 par David S. Lawyer. Veuillez copier et distribuer
  librement ce document (par la vente ou le don). Les travaux dérivés
  sont permis à la condition que vous : 1. fassiez un effort de bonne
  foi pour vous assurer qu'une copie (ou même le document maître) soit
  sur Internet sur un site approprié au téléchargement gratuit.  2.
  donniez une licence au travail dans l'esprit de cette licence, ou que
  vous utilisiez la GPL (Free Software Foundation) 3. fassiez un effort
  de bonne foi pour contacter le mainteneur (ou les tenants majoritaires
  du copyright s'il n'y a pas de mainteneur) pour leur faire savoir ce
  que vous avez fait. Si les changements sont nombreux, vous devriez
  alors tenter de prendre plus de contacts dès le départ et si possible
  pendant votre projet.  4. donniez un crédit total aux précédent
  auteurs et contributeurs majeurs bien que la section sur les crédits
  ne doive pas excéder 1% de la longueur du document.
  11..11..22..  MMaarrqquueess ddééppoossééeess


  Si certains mots représentent des marques déposées, le contexte
  devrait indiquer clairement à qui elles appartiennent. Par exemple,
  "MS Windows NT" implique que "Windows NT" appartient à Microsoft (MS).
  Mac est fabriqué par Apple Computer. Les marques déposées
  appartiennent à leurs propriétaires respectifs.


  11..11..33..  AAvveerrttiisssseemmeenntt


  La plupart des informations de ce HOWTO ont été obtenues sur Internet,
  dans des vieux manuels, etc. et peuvent ne pas être sûres (bien que
  j'aie fait des recoupements dans certains cas). Bien que je n'ai pas
  tenté de vous induire sciemment en erreur, il y a sûrement un certain
  nombre d'erreurs dans ce document. Veuillez me les signaler. Puisque
  c'est une documentation libre, il devrait être évident que je ne peux
  pas être tenu légalement responsable des erreurs commises.


  11..11..44..  CCrrééddiittss


  La majeure partie de la section "Connexion physique" provient du Howto
  Serial v. 1.11 de Greg Hankins. Sa partie : "Comment configurer un
  terminal connecté à mon PC ?" a été incorporée dans la version 1.00 en
  des endroits variés. Les portions non incluses traitaient de thèmes
  déjà couverts dans ma version précédente, v0.05.

  Pour la traduction en français, j'aimerais remercier Xavier Glattard,
  qui a entrepris le début de la traduction et que j'ai reprise en cours
  ; ainsi que Guillaume Allègre et Jean-Luc Cassel qui ont fait un
  énorme travail de relecture.


  11..22..  PPllaannss ppoouurr ll''aavveenniirr :: vvoouuss ppoouuvveezz mm''aaiiddeerr


  Veuillez me signaler toute erreur dans les faits, les opinions, la
  logique, l'orthographe, la grammaire, la clarté, les liens, etc. Mais
  d'abord, si la date est vieille de plus de quelques mois, vérifiez que
  vous avez la dernière version. Veuillez m'envoyer toutes les
  informations que vous pensez être pertinentes pour ce document. [ NdT
  : cela s'applique aussi pour la version française ! ]

  À partir de la version 1.00, j'ai tenté pour la première fois d'aider
  les gens à configurer des terminaux sans recourir à un manuel de
  terminal. Il en faudrait bien plus à cet égard. Une manière de
  résoudre ce problème serait que les fabricants de terminaux mettent
  leurs manuels sur Internet. Je vous suggère de les encourager à le
  faire. Fournir des informations sur la configuration de la plupart des
  terminaux dans ce HOWTO est une tâche décourageante. Il y a beaucoup
  de terminaux différents, mais il y a bien moins de modèles qu'il n'y
  en avait dans les années 1980, la tâche n'est donc pas totalement
  impossible à réaliser.

  Veuillez m'envoyer tous les manuels de terminaux que vous pourriez
  avoir en trop, surtout sur les terminaux fabriqués dans les dix
  dernières années (mais j'accepterai aussi les manuels plus anciens).
  De plus, vous pourriez écrire quelque chose sur un certain type de
  terminal pour l'annexe D : Notes par nom de marque. Mon adresse
  électronique en 1998 est  <mailto:bf347@lafn.org>.


  11..33..  NNoouuvveelllleess vveerrssiioonnss ddee ccee HHOOWWTTOO


  Les nouvelles versions du HOWTO seront disponibles à la navigation
  Internet et au téléchargement sur les sites miroirs du LDP (Linux
  Documentation Project). Voyez
  <http://metalab.unc.edu/LDP/mirrors.html> pour avoir une liste de ces
  miroirs. Divers formats sont disponibles. Si vous voulez chercher
  rapidement la date de la dernière version, allez à
  <http://metalab.unc.edu/LDP/HOWTO/Text-Terminal-HOWTO.html>. (NdT : le
  miroir officiel en France est  <http://www.traduc.org/HOWTO/Text-
  Terminal-HOWTO.html>.)


  11..44..  HHOOWWTTOOss ccoonnnneexxeess



  ·  Le HOWTO Serial possède des informations sur les cartes série
     multiports utilisées à la fois pour les terminaux et les racks de
     modems. Il possède des informations techniques sur le port série.
     Les informations sur les terminaux texte seront enlevées.

  ·  Le HOWTO Modem

  ·  Le HOWTO Serial-Programming

  ·  Le HOWTO Xterminal (non maintenu). Il se trouve à
     <http://metalab.unc.edu/pub/Linux/docs/HOWTO/unmaintained/mini/Xterminal>


  11..55..  TTeerrmmiinnoollooggiiee uuttiilliissééee ddaannss ccee ddooccuummeenntt


  Configuration veut dire la même chose que mise en place (NdT : j'ai
  utilisé le mot "configuration" tout au long du document). Alors que
  les commandes Linux possèdent des options (avec le symbole -), les
  options dans un sens plus vaste sont d'autres types de choix.
  L'installation au sens large comprend la configuration du matériel et
  du logiciel. Une affirmation que je pense être vraie (mais qui peut ne
  pas l'être) se termine par deux points d'interrogation : ?? Si vous
  êtes sûr de l'affirmation, dites-le moi.


  11..66..  QQuu''eesstt--ccee qquu''uunn tteerrmmiinnaall ??


  Un terminal consiste en un écran et un clavier qu'on utilise pour
  communiquer à distance avec un ordinateur (hôte). On l'utilise comme
  s'il s'agissait d'un ordinateur personnel mais le terminal est éloigné
  de l'ordinateur hôte (à l'autre bout de la pièce ou même à l'autre
  bout du monde). Les programmes s'exécutent sur l'ordinateur hôte mais
  les résultats s'affichent sur l'écran du terminal. Sa capacité de
  calcul est relativement faible (sinon ce serait un ordinateur et non
  un terminal). Cette capacité de calcul est en général limitée à la
  capacité d'afficher ce qu'on lui envoie (il est possible que ceci
  comprenne des graphiques plein écran) et la capacité d'envoyer à
  l'hôte ce qui est tapé au clavier.

  Dans les temps éloignés des gros ordinateurs, du milieu des années
  1970 au milieu des années 1980, la plupart des gens utilisaient des
  terminaux pour communiquer avec les ordinateurs. Ils y tapaient des
  programmes, les faisaient tourner, écrivaient des documents,
  envoyaient des commandes d'impression, etc. Un câble reliait le
  terminal à l'ordinateur (souvent de manière indirecte). On l'appelait
  terminal puisqu'il était situé à une extrémité terminale de ce câble.
  Si vous utilisez Linux (sauf pour une utilisation avec X Window) avec
  un moniteur et un clavier vous savez déjà ce qu'est un terminal parce
  que vous en utilisez un (ou plus précisément un "terminal virtuel").
  Le moniteur (avec le clavier) s'appelle console, mais il émule un
  terminal. Dans X Window : xterm, rxvt et zterm émulent des terminaux.

  Un vrai terminal est différent d'un moniteur parce que c'est un
  montage électronique différent. Un terminal texte est souvent relié au
  port série de l'ordinateur par l'intermédiaire d'un long câble. Ainsi,
  contrairement à un moniteur qui est le plus souvent situé juste à côté
  de l'ordinateur, un terminal peut se situer à une distance assez
  grande de son ordinateur hôte.  La carte vidéo à l'intérieur d'un
  ordinateur stocke l'image vidéo qui apparaît sur l'écran du moniteur.
  Pour un terminal, l'équivalent de cette carte vidéo est construite à
  l'intérieur même du terminal mais puisque les terminaux texte sont
  souvent monochromes sans beaucoup de graphiques, les capacités de
  cette "carte vidéo" sont plutôt faibles. De plus, la plupart des
  terminaux texte n'ont pas de souris.

  Dans la terminologie client-serveur en réseau, on pourrait penser que
  le terminal est le client et l'ordinateur hôte le serveur. Certains
  ont appelé le terminal un "client léger". Ceci n'est pas vraiment
  correct puisque le seul "service" fourni par l'hôte est de recevoir
  chaque lettre tapée au clavier et de réagir à ceci comme un ordinateur
  le ferait. Le terminal ressemble à une fenêtre donnant sur
  l'ordinateur comme l'est un moniteur (et son clavier).  Vous avez
  sûrement déjà utilisé des terminaux virtuels dans Linux (en pressant
  Alt-F2, etc.). Un vrai terminal est la même chose que lancer un
  terminal virtuel sur son propre écran et clavier. Par rapport à
  l'utilisation d'un terminal virtuel sur la console (moniteur), ceci
  permet à une autre personne de s'asseoir devant le terminal réel et
  d'utiliser l'ordinateur en même temps que d'autres personnes.


  22..  TTyyppeess ddee tteerrmmiinnaauuxx



  22..11..  TTeerrmmiinnaauuxx ppaassssiiffss


  Il y a plusieurs définitions contradictoires pour un "terminal passif"
  mais à mesure que le temps passe, de plus en plus de terminaux sont
  appelés passifs.  Ce document couvre principalement les terminaux
  texte qui n'affichent que du texte à l'écran. On pourrait l'appeler
  "HOWTO Terminaux Passifs" mais dans certains articles de magazine,
  tout terminal, quelle que soit son intelligence, même ceux qui
  présentent une interface graphique complète (GUI), sont appelés
  passifs. Si tous les terminaux sont "passifs" il n'y a plus de raison
  d'ajouter le mot "passif" derrière le mot terminal (sauf dans un
  baratin commercial pour vendre des ordinateurs ou similaires en tant
  que terminaux "intelligents"). À cause de la signification ambiguë de
  "terminal passif", ce n'est pas considéré ici comme un type de
  terminal.


  22..22..  TTeerrmmiinnaauuxx tteexxttee


  Pour un terminal texte, un flux d'informations à double sens entre
  l'ordinateur et le terminal se forme sur le câble les reliant tous les
  deux.  Ce flux est constitué d'octets ASCII où chaque octet représente
  généralement un caractère.  Les octets tapés au clavier vont vers
  l'ordinateur et la plupart des octets venant de l'ordinateur sont
  affichés sur l'écran du terminal. Des octets spéciaux (ou des
  séquences d'octets) de l'ordinateur indiquent au terminal où déplacer
  le curseur, ce qu'il faut effacer, où démarrer et arrêter le
  soulignement et/ou le clignotement et/ou le gras, etc.  Il y a souvent
  des centaines de commandes spéciales et beaucoup de terminaux peuvent
  même changer leur police.

  La communication utilise des caractères (lettres) encodées avec un
  tableau de codes correspondant au jeu de caractères en cours
  d'utilisation. En général, les 128 premiers octets sur les 256 octets
  possibles utilisent les codes ASCII. Les terminaux pour des systèmes
  de type Unix sont normalement connectés aux ordinateurs par un câble
  qui se déroule entre les ports série asynchrones (RS-232-C =
  EIA-232-D) de l'ordinateur hôte et du terminal.  Quelquefois la
  connexion se fait par modem ou grâce à un serveur de terminaux, etc.

  D'autres noms pour les terminaux texte sont "terminal série",
  "terminal à cellule de caractère", "terminal ASCII/ANSI", "terminal
  asynchrone", "terminal de données", "terminal vidéo" et "terminal
  d'affichage vidéo" (VDT). Dans les jours anciens, "unité d'affichage
  vidéo" (VDU) était utilisé pour les terminaux mais en toute rigueur,
  ceci exclut le clavier.

  Le "mode par blocs" était exclusivement utilisé par les vieux
  terminaux des minis IBM mais beaucoup de terminaux modernes possèdent
  aussi cette capacité (qui n'est pas beaucoup utilisée). Les caractères
  que vous tapez sont retenus temporairement dans la mémoire du terminal
  (et peuvent parfois être édités grâce à un éditeur résidant dans le
  terminal). Alors quand la touche envoi (ou autre) est pressée, un bloc
  de caractères (parfois juste une ligne de caractères) est envoyé tout
  d'un coup à l'ordinateur. Le mode par blocs (à la fin 1998) n'est pas
  supporté par Linux. Le mode par blocs fait du terminal un périphérique
  bloc (et non un périphérique caractère). Voyez la section ``mode par
  blocs''.


  22..33..  TTeerrmmiinnaauuxx ggrraapphhiiqquueess


  Jusqu'à un certain degré certains symboles ASCII peuvent fournir du
  graphisme aux terminaux texte. On peut faire des flèches <--- et
  dessiner des boîtes avec _ et |. Avec des ensembles spéciaux de
  caractères graphiques, on peut en faire encore plus. Aucun de ceux-ci
  ne sont vraiment des terminaux graphiques.  Cependant, le terme
  "terminal graphique" est quelquefois donné à tous les terminaux texte
  puisque le texte est une forme limitée de graphique.

  Il y a deux types de base pour l'affichage graphique : rastérisé et
  vectorisé (rarement utilisé). Les graphiques rastérisés (en mode point
  par point) affichent des points sur l'écran sur des lignes de balayage
  horizontal par l'intermédiaire d'un faisceau d'électrons (ou en
  activant des pixels ou points sur un écran plat). Les affichages à
  graphisme vectoriel utilisent une électronique intelligente pour
  tracer des lignes et des courbes avec un faisceau d'électrons qui peut
  se déplacer dans n'importe quelle direction.  Les graphiques
  vectoriels affichent des lignes de grande qualité sans zigzags mais
  sont à la fois rares et chers. Les graphiques rastérisés sont utilisés
  de manière quasi-universelle de nos jours. Pour les PC, les images
  codées en format graphique vectoriel sont quelquefois utilisées mais
  sont traduites en format graphique rastérisé pour l'affichage (avec
  une baisse de qualité pour l'image).


  22..33..11..  TTeerrmmiinnaauuxx ggrraapphhiiqquueess ssuurr lliiggnnee sséérriiee


  La plus grande partie de ce document s'applique aussi à ceux-ci. La
  plupart de ceux-ci peuvent aussi fonctionner comme des terminaux
  texte. Les protocoles pour de tels terminaux graphiques sont :
  Tektronix Vector Graphics, ReGIS (DEC), Sixel (DEC) et NAPLPS (North
  American Presentation Level Protocol Syntax, syntaxe de protocole au
  niveau présentation d'Amérique du Nord).


  22..33..22..  TTeerrmmiinnaauuxx ggrraapphhiiqquueess rraappiiddeess ((dd''aauuttrreess nnoommss lleeuurr ssoonntt ssoouuvveenntt
  ddoonnnnééss))


  Ceux-ci ne sont pas couverts par ce document. Un terminal qui mérite
  qu'on l'appelle intelligent est un terminal graphique qui peut
  afficher rapidement des graphiques plein écran comme un moniteur de
  PC. Il aura aussi une souris.  Les octets qu'on lui envoie
  représentent souvent des bits pour des images (et souvent des
  graphiques). Il utilisera souvent une connexion à grande vitesse vers
  l'ordinateur en utilisant de la paire torsadée ou un câble coaxial.
  Les terminaux X Window font partie de ces modèles. Voyez le lien vers
  le HOWTO XTerminal référencé en ``HOWTOs connexes''

  Pour afficher une interface graphique MS-Windows il y a plusieurs
  types d'interfaces et de terminaux : WinTerm en est un, il utilise le
  logiciel WinFrame de Citrix. Un autre est Hydra de Microsoft (nom de
  code), basé en partie sur le code de Citrix, aussi connu comme
  "Serveur de Terminal Windows" qui fonctionne avec la version 4 ou
  supérieure de Windows NT. Citrix utilise son protocole ICA et a créé
  un supplément à Hydra nommé pICAsso pour que les terminaux WinFrame
  (ICA) puissent utiliser le système ICA. Hydra est aussi multi-
  utilisateurs. Il y a aussi le "Terminal Personnel Multiconsole" de
  Unbounded Technologies et Tektronix possédait son interface multi-
  utilisateurs mais supportera désormais Hydra. Un article de magazine
  en 1997 a appelé Winterm un "terminal passif" mais il est vraiment
  intelligent.  De tels terminaux sont souvent appelés "clients légers",
  mais certains clients légers sont plus que de simples terminaux
  puisqu'on peut leur faire exécuter du code Java, etc.


  22..44..  QQuuaassii--tteerrmmiinnaauuxx ((== QQuuaassii--oorrddiinnaatteeuurrss))


  Le mot "Quasi" vient de moi (ce n'est pas standard). Ce ne sont ni de
  vrais ordinateurs ni des terminaux mais quelque chose entre les deux.
  Les Network Computers (NC) sont des ordinateurs avec un processeur
  mais pas de disque dur.  Ils sont entièrement graphiques et se
  connectent à un ordinateur serveur. Ils sont différents des terminaux
  puisque le programme qu'ils font tourner s'exécute sur leur propre
  processeur. Du code Java peut leur être envoyé pour être exécuté. Ils
  devraient fonctionner sur des réseaux IP et pourraient fonctionner
  avec un serveur sous Linux. Wintel a fabriqué un "NetPC" qui, à la
  différence du NC, est presque un ordinateur PC. Cependant, il n'a pas
  de disque amovible et les utilisateurs ne peuvent pas installer leur
  propre logiciel ou obtenir des copies de quoi que ce soit.


  22..55..  ÉÉmmuullaattiioonn ssuurr uunn PPCC


  Puisqu'un PC possède un écran et un clavier (comme un terminal) mais
  possède aussi plus de puissance de calcul, il est facile d'utiliser
  une partie de cette puissance de calcul pour que le PC se comporte
  comme un terminal texte.  C'est de "l'émulation de terminal". Ce n'est
  pas un type de terminal au sens strict puisque l'émulation pourrait,
  en théorie, simuler n'importe lequel des types ci-dessus (mais la plus
  commune est l'émulation d'un terminal texte).  Voyez ``émulation de
  terminal''

  33..  IInnssttaallllaattiioonn rraappiiddee


  Voici une procédure rapide pour installer un terminal sans passer par
  une procédure de ``mise en place'' à la fois pour le terminal et
  l'ordinateur hôte. Cela ne fonctionnera probablement pas bien s'il se
  trouve que le terminal a été configuré de manière incompatible avec
  l'ordinateur. Si vous ne comprenez pas tout ceci vous devrez consulter
  d'autres parties de ce document pour plus d'informations.

  Pour installer un terminal, regardez d'abord dans /etc/termcap ou
  terminfo.src pour y trouver une entrée le concernant (voir ``terminfo
  et termcap (détaillé)''). Déterminez sur quel port série vous le
  brancherez et quelle est le nom tty pour ce port (par exemple, ttyS1,
  voyez ``noms de périphériques'').  En tant qu'utilisateur root, éditez
  /etc/inittab et ajoutez une commande getty à côté des autres commandes
  getty. Le format de la commande getty dépend du programme getty que
  vous utilisez. agetty (simplement appelé getty dans la distribution
  Debian) est le plus simple (pas de fichier de configuration). Voyez le
  fichier "info" ou la page de manuel de getty.  Pour les paramètres de
  getty, utilisez le nom terminfo (ou termcap) de votre terminal, comme
  vt100. Entrez une vitesse de transmission supportée par le terminal.
  Si vous mettez la vitesse trop haut vous aurez peut-être besoin
  d'utiliser le ``contrôle de flux''.

  Connectez alors physiquement le port série principal du terminal au
  port série choisi de l'ordinateur avec un câble null-modem et allumez
  le terminal.  N'espérez pas que la plupart des câbles tout prêts
  soient câblés correctement pour gérer le contrôle de flux matériel.
  Assurez-vous que la vitesse de transmission du terminal est la même
  que celle que vous avez donnée à getty et que son paramètre "bits de
  données" est 8.  Alors, sur la console de l'ordinateur tapez "init q"
  pour faire prendre en compte les changements que vous avez faits au
  fichier inittab. Vous devriez maintenant voir une invite de login sur
  le terminal. Sinon, appuyez sur la touche retour chariot du terminal.
  Si cela ne fonctionne pas, continuez de lire ce document et/ou voyez
  ``régler les problèmes''.


  44..  PPoouurrqquuooii uuttiilliisseerr uunn tteerrmmiinnaall ??



  44..11..  IInnttrroodduuccttiioonn ssuurr llee ffaaiitt dd''uuttiilliisseerr uunn tteerrmmiinnaall


  Les PC sont de nos jours si puissants qu'un de ces ordinateurs peut
  souvent supporter plusieurs personnes à la fois en train de
  l'utiliser, surtout s'ils exécutent des tâches faibles en charge
  telles que l'édition de texte, l'entrée de données, etc. Une manière
  de faire ceci est de relier un certain nombre de terminaux à un seul
  ordinateur (ordinateur hôte) par l'intermédiaire de modems ou de
  connexions directes par câble. Pour ce faire, on a besoin d'un système
  d'exploitation multi-utilisateurs tel que Linux. On a appelé cela le
  "partage de temps" (time sharing) mais ce n'est pas une terminologie
  correcte de nos jours puisque l'informatique "distribuée" sur un
  réseau est aussi une sorte de partage de temps. On pourrait mieux le
  décrire comme de l'informatique "centralisée". Mais l'ordinateur
  central peut être connecté au reste du monde par un réseau afin que
  les utilisateurs des terminaux puissent envoyer du courrier
  électronique, naviguer sur Internet avec le navigateur "lynx", etc. Ce
  n'est donc pas vraiment "centralisé" non plus.

  On a rarement utilisé des terminaux avec des PC parce que les systèmes
  d'exploitation populaires qui les ont utilisés (Windows, DOS et Mac)
  n'ont pas été multi-utilisateurs jusqu'en 1998 (c'est le cas pour MS
  Windows NT) et ne pouvaient pas auparavant accepter de terminaux.
  Maintenant que Linux, système d'exploitation multi-utilisateurs, est
  disponible pour les PC, l'utilisation de terminaux avec des PC devient
  envisageable. L'inconvénient est que les terminaux texte ne sont pas
  assez perfectionnés pour supporter le type d'interface graphique
  utilisateur (GUI) que bien des utilisateurs d'ordinateur attendent de
  nos jours.


  44..22..  UUnnee rréédduuccttiioonn dduu ccooûûtt dduu mmaattéérriieell ??


  Quand les ordinateurs (même les PCs) étaient relativement chers,
  l'utilisation de terminaux tirait les coûts du matériel vers le bas de
  manière significative. Maintenant, avec les PCs bon marché, les
  économies sur les coûts sont un problème. Voici ce que j'ai écrit il y
  a des années quand les PCs étaient plus chers. C'est encore vrai
  maintenant, mais dans une moindre mesure.

  Si plusieurs personnes utilisent le même ordinateur en même temps, il
  y a une diminution de la quantité de matériel nécessaire pour le même
  niveau de service. Une façon de faire des économies est due au partage
  du code. Les fichiers des applications sur les disques durs sont
  partagés, de même que les bibliothèques partagées en mémoire (même si
  les gens font tourner des programmes différents, à condition qu'ils
  utilisent certaines fonctions identiques dans leur code). Une autre
  façon d'économiser est due à la réduction du pic de charge. Le
  matériel d'un seul PC peut être inactif la plupart du temps pendant
  que les gens entrent les informations lentement, réfléchissent,
  discutent ou s'éloignent de leur bureau. Avoir plusieurs personnes sur
  le même ordinateur à la fois fait bon usage d'une bonne partie de ce
  temps d'inactivité qui, sinon, serait gâché.

  Ces économies sont substantielles. On peut estimer grossièrement (en
  utilisant la théorie des statistiques) que pour neuf personnes (huit
  terminaux et une console), le PC partagé n'a besoin que d'environ
  trois fois plus de capacité (en mémoire, espace disque, processeur(s),
  etc.) qu'un PC unique afin de fournir le même niveau de service par
  personne. Le coût par utilisateur du matériel de calcul pour un tel
  système partagé devrait donc être trois fois moindre. Cependant, le
  coût du système d'affichage (écrans, claviers, électronique vidéo,
  etc.) est à peu près le même dans les deux cas.  Les terminaux
  induisent cependant un surcoût : l'équipement de l'ordinateur hôte
  avec des ports série supplémentaires.

  Pour faire une comparaison juste avec les PC, les terminaux devraient
  avoir les mêmes capacités que les moniteurs de PC. Malheureusement,
  les terminaux graphiques couleur pour Linux (X Window) avec des
  communications à grande vitesse est un marché de niche avec des prix
  élevés, et par conséquent dans ce cas les économies en coût de
  matériel, s'il y en a, seront faibles. Pour les terminaux texte, par
  contre, on fera des économies, surtout si on obtient les terminaux à
  bas prix.


  44..33..  CCoonnttrrôôllee ddeess llooggiicciieellss


  En informatique centralisée, les logiciels (et les mises à jour des
  logiciels) ne doivent être installés que sur un seul ordinateur hôte
  au lieu de plusieurs. La personne qui s'occupe de cet ordinateur peut
  contrôler les logiciels qui y sont installés. Ceci est avantageux si
  la personne qui contrôle l'ordinateur hôte fait du bon travail et
  connaît les besoins et préférences des autres utilisateurs. On peut
  empêcher les utilisateurs de jouer à des jeux ou de naviguer sur
  Internet en n'installant pas les logiciels (ou bien en en restreignant
  l'accès). Que le contrôle centralisé soit désirable ou non dépend de
  chaque situation.


  44..44..  MMiisseess àà jjoouurr dduu mmaattéérriieell


  Avec les terminaux, les mises à jour du matériel de l'ordinateur ne
  prennent place que sur un ordinateur au lieu de plusieurs. Ceci
  économise un effort d'installation. Alors que le coût du matériel pour
  la mise à jour de l'ordinateur hôte sera plus important que pour un PC
  simple (puisque l'hôte a besoin de plus de puissance de calcul qu'un
  PC), le coût sera bien moindre que de mettre à jour le nombre de PC
  qu'on utiliserait à la place des terminaux.


  44..55..  AAuuttrreess aavvaannttaaggeess ddeess tteerrmmiinnaauuxx



  ·  L'élimination du bruit des ventilateurs et des disques durs, à
     condition que les terminaux ne soient pas proches de l'ordinateur.

  ·  Les utilisateurs des terminaux peuvent partager des données et des
     fichiers et peuvent s'envoyer du courrier électronique. C'est la
     même chose qu'un réseau local.


  44..66..  DDééssaavvaannttaaggeess mmaajjeeuurrss ddeess tteerrmmiinnaauuxx



  ·  Les terminaux texte ne disposent pas d'affichage graphique rapide
     (ou de graphiques haute résolution) bien qu'ils utilisent souvent
     des jeux de caractères graphiques pour dessiner des boîtes, etc. Ce
     manque limite les logiciels qu'on peut utiliser dessus.

  ·  Si l'ordinateur hôte s'arrête, plus personne ne peut utiliser les
     terminaux non plus (sauf si on peut se connecter sur un autre
     ordinateur).


  44..77..  LLeess tteerrmmiinnaauuxx tteexxttee ssoonntt--iillss oobbssoollèètteess ??


  Les terminaux texte représentent une technologie obsolète parce que
  pour un matériel légèrement plus cher, on pourrait construire un
  terminal intelligent (avec la même qualité d'affichage). Ceci n'a pas
  toujours été le cas puisque aux alentours de 1980 la mémoire coûtait
  des milliers de francs par méga-octet. Maintenant avec de la mémoire
  et des processeurs à bas prix, on pourrait faire un terminal texte
  intelligent pour une augmentation du coût du matériel de seulement 10
  à 20 %.

  Les raisons pour lesquelles les terminaux texte ne sont pas encore
  obsolètes sont :


  ·  Il n'y a pas d'interface normalisée satisfaisante pour des
     terminaux graphiques intelligents. Le système MS Hydra fonctionne
     avec Windows NT, alors que X Window n'est pas aussi efficace qu'il
     devrait être (et les terminaux X Window sont trop chers).

  ·  Beaucoup de gens n'ont pas besoin de graphiques plein écran.


  ·  Les terminaux texte sont peu coûteux et mettent en théorie plus de
     temps à devenir obsolètes, mais peuvent cependant donner accès à un
     ordinateur bien plus récent (et plus puissant).

  ·  Puisque le fonctionnement d'un terminal texte (en opposition à un
     terminal entièrement graphique) ne consomme pas beaucoup de
     ressources sur un PC moderne, on peut faire tourner beaucoup de
     terminaux sur un seul PC.


  55..  VVuuee dd''eennsseemmbbllee dduu ffoonnccttiioonnnneemmeenntt ddeess tteerrmmiinnaauuxx ((ssoouuss LLiinnuuxx))


  Voir aussi la section ``quelques détails sur le fonctionnement des
  terminaux''.


  55..11..  NNoommss ddee ppéérriipphhéérriiqquueess


  Chaque terminal est relié à un port série sur l'ordinateur hôte
  (souvent un simple PC). Les ports ont les noms suivants : ttyS0,
  ttyS1, ttyS2, etc. Ils sont représentés par des fichiers spéciaux dans
  le répertoire /dev (device : périphérique). /dev/ttyS0 correspond au
  COM1 sous DOS ou Windows. ttyS1 est le COM2, etc. Voyez ``fichiers
  spéciaux pour les terminaux'' pour plus de détails sur ceux-ci et les
  "périphériques" connexes tels que cua.


  55..22..  SSee llooggggeerr // ssee ddééllooggggeerr


  Quand l'ordinateur hôte démarre il lance le programme getty (voyez le
  HOWTO Serial 4.1 et 7.2) sur chaque port série qui y possède un
  terminal (ainsi qu'il est spécifié dans le fichier /etc/inittab). Le
  programme getty lance le programme "login" pour que les gens puissent
  se logger. Une invite "login:" apparaît à l'écran. Les gens sur le
  terminal se loggent (après avoir donné leur mot de passe) et ont alors
  accès à l'ordinateur. Quand il est temps d'éteindre le terminal, on se
  délogge en général et on éteint le terminal.  Voyez ``restrictions sur
  le login'' à propos de la restriction sur les logins (avec la
  permission pour l'utilisateur root de se logger sur un terminal).


  55..33..  HHaallff//FFuullll DDuupplleexx


  Si on regarde quelqu'un taper sur un terminal, les lettres tapées
  apparaissent simultanément sur l'écran. Une personne naïve pourrait
  penser que ce qu'on tape est envoyé directement du clavier à l'écran
  avec une copie dirigée vers l'ordinateur (de manière half-duplex, voir
  le paragraphe suivant). Ce qui se passe généralement est que ce qui
  est tapé au clavier est envoyé directement à l'ordinateur hôte
  uniquement qui en retour renvoie au terminal chaque caractère qu'il
  reçoit (ce qu'on appelle full-duplex). Dans certains cas (comme les
  mots de passe ou des commandes brutes d'éditeurs) les lettres tapées
  ne sont pas renvoyées.

  Full-duplex veut dire qu'il y a deux liens de communication
  unidirectionnels. Le full-duplex est la norme de fait sur les
  terminaux. Le half-duplex est la moitié d'un duplex, ce qui veut dire
  qu'il n'y a qu'un lien de communication unidirectionnel. Ce lien doit
  être partagé par les communications allant dans les deux directions et
  on ne peut utiliser qu'une direction à la fois. Dans ce cas
  l'ordinateur n'est pas en mesure de répéter les caractères que vous
  tapez (et que vous lui envoyez) et par conséquent le terminal doit
  aussi envoyer directement sur son écran chaque caractère que vous
  tapez. Certains terminaux possèdent un mode de fonctionnement half-
  duplex qui est rarement utilisé.


  55..44..  MMéémmooiirree dduu tteerrmmiinnaall


  L'image sur un tube à électrons s'évanouira presque instantanément à
  moins qu'elle ne soit réaffichée fréquemment sur l'écran par un
  faisceau d'électrons lancés sur la face du tube. Puisque que le texte
  envoyé à un terminal doit rester sur l'écran, l'image de l'écran doit
  être stockée dans les puces mémoire du terminal et le faisceau
  d'électrons doit balayer l'écran de façon répétée (disons 60 fois par
  seconde) pour maintenir l'image. Voyez ``mémoire du terminal'' pour
  plus de détails.


  55..55..  CCoommmmaannddeess ppoouurr llee tteerrmmiinnaall


  Le terminal est sous le contrôle de l'ordinateur. L'ordinateur envoie
  au terminal non seulement du texte pour afficher ce dernier sur
  l'écran mais aussi des commandes que le terminal exécute. Ce sont des
  ``codes de contrôle'' (octets) et des ``séquences d'échappement''. Par
  exemple, le code de contrôle CR (retour chariot) déplace le curseur
  sur le côté gauche de l'écran. Une certaine séquence d'échappement
  (plusieurs octets dans lesquels le premier octet est le code de
  contrôle d'"échappement") peut déplacer le curseur à l'emplacement de
  l'écran spécifié par les paramètres placés dans la séquence
  d'échappement.

  Les ``premiers terminaux'' n'avaient que peu de telles commandes mais
  les terminaux modernes en ont des centaines.  L'apparence de
  l'affichage peut être modifiée à certains endroits : fort, faible,
  souligné, clignotant et vidéo inverse. Un haut-parleur dans un
  terminal peut émettre un "cliquetis" quand une touche est pressée ou
  émettre un bip si une erreur s'est produite. Les touches de fonctions
  peuvent être programmées pour des utilisations spéciales. Des polices
  variées peuvent exister. On peut faire défiler l'affichage vers le
  haut ou vers le bas. On peut effacer des parties spécifiques de
  l'affichage. On peut utiliser divers types de contrôle de flux pour
  arrêter le flux de données quand les octets sont envoyés au terminal
  plus rapidement que le terminal ne peut le supporter. Il y en a bien
  plus, que vous découvrirez en parcourant une notice de terminal très
  technique ou à travers les liens Internet de la ``liste des séquences
  d'échappement''.


  55..66..  MMaannqquuee ddee nnoorrmmaalliissaattiioonn rrééssoolluu ppaarr TTeerrmmiinnffoo


  Alors que les terminaux faits pour les États-Unis utilisaient tous le
  même code ASCII pour l'alphabet (sauf les terminaux IBM qui
  utilisaient EBCDIC), il n'utilisaient malheureusement pas tous les
  mêmes séquences d'échappement.  Ceci s'est produit même après que
  plusieurs normes ANSI (et ISO) aient été établies puisque ces normes
  n'ont jamais été suffisamment matures. De plus, les vieux terminaux
  n'avaient pas les possibilités des nouveaux terminaux.  Ceci pouvait
  poser des problèmes. Par exemple, l'ordinateur pouvait envoyer une
  séquence d'échappement à un terminal lui disant de séparer l'écran en
  deux fenêtres de taille spécifiée, sans réaliser que le terminal était
  incapable de le faire.

  Pour surmonter ces problèmes une base de données appelée "termcap"
  (maintenant "terminfo") a été mise en place. Cette base de données
  réside dans certains fichiers sur l'ordinateur et en a une partie
  (quelquefois le fichier entier) pour chaque modèle de terminal. Pour
  chaque modèle (comme le VT100) une liste des capacités est fournie,
  avec une liste de certaines séquences d'échappement disponibles et ce
  qu'elles font. Voyez la section ``termcap et terminfo (détaillés)''
  pour plus de détails.  Les applications peuvent utiliser cette base de
  données en appelant certains programmes de la bibliothèque C. Un grand
  ensemble de tels programmes (il y en a plus de 200) est appelé
  "ncurses" et ils sont listés sur la page de manuel de ncurses.


  55..77..  LL''iinntteerrffaaccee


  La variable d'environnement TERM décrit le type de terminal que Linux
  croit que vous utilisez. Certaines applications l'utilisent pour
  regarder les capacités dans la base de données terminfo et par
  conséquent TERM doit être positionnée correctement. Mais que
  l'ordinateur connaisse les capacités du terminal n'est qu'une partie
  du chemin vers une interface correcte.

  Pour que les octets affluent de l'ordinateur vers le terminal, le
  terminal doit être configuré pour recevoir les octets à la même
  vitesse (en bits par seconde) qu'ils sont envoyés du terminal. Si on
  configure le terminal pour recevoir à 19200 bauds et que l'ordinateur
  envoie des caractères à 9600 bauds, on ne verra à l'écran que des
  parasites (ou peut-être rien du tout).  On sélectionne la vitesse de
  transmission pour un terminal (ainsi que bien d'autres possibilités) à
  partir des menus de "configuration" (set-up) sur le terminal.  La
  plupart des terminaux possèdent un grand nombre d'options dans leurs
  menus de "configuration" (voyez  ``configuration du terminal
  (détaillée)''). Le port série de l'ordinateur a aussi des options et
  ces options doivent être configurées d'une manière compatible (voyez
  ``configuration de l'ordinateur (détaillée)'').


  55..88..  ÉÉmmuullaattiioonn


  La plupart des terminaux de nos jours possèdent plus d'une émulation
  (personnalité ou "mode de terminal"). Les numéros de modèles des
  terminaux fabriqués autrefois par DEC (Digital Equipment Corporation,
  maintenant Compaq) commencent par VT (par exemple, VT100). Bien
  d'autres terminaux différents des VT100 peuvent être configurés pour
  émuler un VT100. Wyse est un grand fabricant de terminaux et la
  plupart de leurs terminaux peuvent émuler des terminaux DEC divers
  comme les VT100 et les VT220. Par conséquent si vous voulez, disons,
  utiliser un terminal VT320 vous pouvez soit utiliser un vrai VT320 en
  personnalité "naturelle" soit utiliser un autre terminal capable
  d'émuler un VT320. Les personnalités "naturelles" ont en général plus
  de capacités donc, toutes choses étant égales par ailleurs, c'est la
  meilleure option à utiliser.

  Le type d'émulation le plus courant est d'utiliser un PC comme si
  c'était un terminal vt100 (ou identique). Les programmes chargés dans
  la mémoire du PC permettent ceci. Dans Linux (sauf si vous êtes dans X
  Window) le moniteur du PC (appelé la console) émule un terminal de
  type "Linux" (proche du vt100).  Même certaines fenêtres dans X Window
  émulent des terminaux. Voyez ``émulation de terminal''.


  55..99..  LLaa ccoonnssoollee


  Sur un PC, le moniteur est appelé la console. Elle émule un terminal
  de type "Linux". On se logge dessus via un terminal virtuel. Voyez
  ``la console : /dev/tty?''. Elle reçoit des messages du noyau
  concernant la progression du démarrage (boot) et de l'arrêt de la
  machine. On peut faire en sorte que les messages allant normalement
  sur la console aillent sur le terminal. Pour ceci, vous devez patcher
  et recompiler le noyau à la main, sauf pour les noyaux 2.2 (et plus)
  pour lesquels il s'agit d'une option de configuration. Voyez ``faire
  qu'un terminal devienne la console''.


  66..  FFiicchhiieerrss ssppéécciiaauuxx ppoouurr lleess tteerrmmiinnaauuxx tteellss qquuee //ddeevv//ttttyy


  "tty" est l'abréviation de "Teletype". Les premiers terminaux étaient
  des télétypes (comme machine à écrire pilotée à distance). Voyez la
  sous-section ``télétypes''.


  66..11..  TTeerrmmiinnaauuxx ssuurr ppoorrtt sséérriiee


  L'ordinateur considère chaque port série comme un "périphérique". On
  l'appelle parfois périphérique terminal puisqu'à un moment les
  terminaux représentaient une utilisation courante des ports série.
  Pour chacun de ces ports série, il existe un fichier spécial dans le
  répertoire /dev (device : périphérique). /dev/ttyS0 est le fichier
  spécial pour le port série connu sous le nom COM1 dans le monde
  DOS/Windows. Pour envoyer du texte à un terminal vous pouvez rediriger
  la sortie standard de certains programmes en ligne de commande vers le
  fichier spécial approprié. Par exemple en tapant "echo test >
  /dev/ttyS1" à l'invite de commandes, le mot "test" devrait être envoyé
  sur le terminal sur ttyS1 (COM2) à condition que vous ayez la
  permission d'écrire sur /dev/ttyS1. De même, taper "cat mon_fichier >
  /dev/ttyS0" enverra le contenu du fichier mon_fichier sur COM1
  (ttyS0).

  En plus de ttyS0 (/dev/ttyS0), ttyS1, ttyS2, etc. (le "S" veut dire
  port Série) il y a aussi une série de "cua" : cua0, cua1, cua2, etc.
  cua0 correspond au même port que ttyS0, etc. Le "cu" dans cua veut
  dire CalloUt (appel sortant). Les séries ttyS sont conformes à Posix
  alors que l'utilisation de cua peut permettre l'ouverture d'un port
  dont les lignes de contrôles du modem affirment qu'il n'est pas prêt.
  À partir du noyau 2.2 cua est obsolète et un message d'avertissement
  est affiché quand vous essayez de l'utiliser (bien qu'il fonctionne
  encore). Pendant les dernières années, il n'était présent dans Linux
  que pour assurer une compatibilité ascendante. Un programmeur peut
  faire en sorte que ttyS se comporte comme cua, et donc cua n'est pas
  vraiment utile.


  66..22..  PPsseeuuddoo--tteerrmmiinnaauuxx


  Les pseudo-terminaux n'ont pas de connecteur physique associé sur
  l'ordinateur. On les utilise pour émuler un port série. Par exemple,
  si quelqu'un se connecte grâce à telnet sur votre ordinateur à travers
  un réseau, il peut se trouver connecté au périphérique /dev/ptyp2 (un
  port de pseudo-terminal). Dans X Window, le programme d'émulation de
  terminal, xterm (ou rxvt), utilise des pseudo-terminaux. Les
  programmes pour les radioamateurs sous Linux les utilisent aussi. Avec
  certaines applications, il est possible d'attacher deux ou plus de
  deux pseudo-terminaux sur le même port série physique.

  Les pseudo-terminaux vont par deux comme ttyp3 et ptyp3. La série
  pty... est le terminal maître ou contrôleur et la série tty... est
  l'esclave. ttyq5 est aussi un pseudo-terminal comme l'est ttysc (``c''
  est un chiffre hexadécimal).  Plus précisément, les pseudo-terminaux
  maîtres sont /dev/pty[p-s]N et les esclaves correspondants sont
  /dev/tty[p-s]N où N est un chiffre hexadécimal.


  66..33..  LLee tteerrmmiinnaall ccoonnttrrôôllaanntt //ddeevv//ttttyy


  /dev/tty est le terminal contrôlant (s'il y en a un) le processus en
  cours (le processus qui utilise "/dev/tty" dans une commande). Pour
  déterminer quels ttys sont attachés à quels processus, utilisez la
  commande "ps -a" à l'invite de commandes (la ligne de commandes).
  Regardez la colonne "tty".  Pour le processus shell que vous utilisez,
  /dev/tty est le terminal que vous utilisez à l'instant. Tapez "tty" à
  l'invite de commandes pour voir lequel c'est (voyez la page de manuel
  tty(1)). /dev/tty est quelque chose semblable à un lien vers le nom de
  périphérique du terminal en cours avec certaines possibilités
  supplémentaires pour les programmeurs en C : voyez la page de manuel
  tty(4).


  66..44..  ""TTeerrmmiinnaauuxx"" //ddeevv//ttttyyIINN


  N représente un entier. L'une des utilisations possibles de ces
  terminaux dans Linux est le paquet du pilote ISDN (RNIS) : isdn4linux.
  La série ttyIN ressemble à ttySN. Il y a aussi une série cuiN qui
  ressemble à cuaN. Les séries ttyI et cui émulent des modems et on peut
  leur envoyer des commandes de modems.


  66..55..  LLaa ccoonnssoollee :: //ddeevv//ttttyyNN


  Dans Linux le moniteur du PC est en général appelé la console et on
  lui associe plusieurs fichiers spéciaux de périphériques : tty0, tty1,
  tty2, etc. Quand vous vous loggez vous êtes sur le tty1. Pour aller
  sur le tty2 appuyez sur Alt-F2. tty1, tty2, etc. sont des "terminaux
  virtuels" (qu'on appelle parfois des "consoles virtuelles"). Vous
  pouvez vous logger sur différents terminaux virtuels et ainsi avoir
  plusieurs sessions différentes tournant en même temps sur
  l'ordinateur. Vous basculez de l'une à l'autre en utilisant la touche
  Alt-F?  où "?" est le numéro de terminal virtuel que vous désirez. La
  console est aussi appelée /dev/tty0 et les messages du système peuvent
  aller sur ce périphérique et s'afficher sur votre console. Seuls le
  système et l'utilisateur root peuvent écrire dans /dev/tty0 à laquelle
  /dev/console est quelquefois liée. Les messages du système peuvent
  aussi être écrits directement à l'adresse matérielle de la console,
  court-circuitant ainsi /dev/tty0. Pour plus d'informations sur la
  console, voyez ``la console Linux''.


  66..66..  CCrrééeerr uunn ppéérriipphhéérriiqquuee aavveecc ""mmkknnoodd""


  Le répertoire /dev est installé avec beaucoup de fichiers spéciaux de
  périphériques. Si vous avez besoin de quelque chose non présent dans
  ce répertoire, vous pouvez essayer de le créer avec la commande
  "mknod". Voyez la page de manuel de ttys(4) pour savoir comment le
  faire pour les ports série.  Pour utiliser mknod vous devez connaître
  les numéros de périphériques mineur et majeur. Vous pourriez déduire
  les numéros dont vous avez besoin en utilisant la commande "ls -l"
  dans le répertoire /dev.  Elle affichera les numéros majeur et mineur
  des fichiers spéciaux existants.



  77..  QQuueellqquueess ddééttaaiillss ssuurr llee ffoonnccttiioonnnneemmeenntt ddeess tteerrmmiinnaauuxx


  Si vous ne connaissez presque rien sur les terminaux, je vous suggère
  de lire en premier ``introduction'' et de lire aussi ``survol du
  fonctionnement des terminaux''.


  77..11..  MMéémmooiirree dduu tteerrmmiinnaall


  L'écran du terminal se rafraîchit peut-être 60 fois par seconde à
  partir d'une image stockée dans la mémoire du terminal. Pour un PC
  l'image du moniteur est stockée dans la mémoire de la carte vidéo à
  l'intérieur de l'ordinateur mais pour un terminal, l'équivalent de la
  carte vidéo est à l'intérieur du terminal. Pour un terminal texte le
  stockage d'une image utilise peu de mémoire. Au lieu de placer chaque
  point (pixel) sur l'écran en mémoire, ce qui demande le stockage d'à
  peu près 250.000 points, on utilise une méthode de stockage bien plus
  efficace.

  Un écran rempli de texte peut être représenté dans la mémoire du
  terminal par des octets ASCII, un pour chaque caractère à l'écran. Un
  écran entier ne prend qu'environ 2 K octets ASCII. Pour afficher ces
  caractères, le terminal doit aussi connaître l'image (la forme) de
  chacun des presque 100 caractères ASCII imprimables. L'image d'un
  caractère n'occupant que, disons, 15 octets, on n'a besoin que
  d'environ 1,5 K de mémoire pour les images de tous les caractères
  ASCII (la police). Ce texte ASCII et la mémoire de la police sont
  balayés pour que l'image résultante soit affichée à l'écran environ 60
  fois par seconde.  C'est une forme de mémoire partagée où l'image
  unique d'une lettre telle que la lettre e est partagée par toutes les
  nombreuses lettres e qui apparaissent sur un écran rempli de texte.
  Une faible demande en mémoire impliquait des coûts réduits pour
  produire des moniteurs au début des années 1980 quand le coût de la
  mémoire était plusieurs milliers de fois plus important qu'il ne l'est
  actuellement (ce qui représentait à l'époque plusieurs dollars par
  kilo-octet).


  77..22..  LLeess pprreemmiieerrss tteerrmmiinnaauuxx


  Les premiers terminaux ressemblaient à des machines à écrire
  contrôlées à distance qui ne pouvaient "afficher" (imprimer sur du
  papier) que le flux de caractères que leur envoyait l'ordinateur. Les
  premiers modèles étaient appelés ``télétypes''. Le nom "tty" n'est que
  l'abréviation de "Teletype". Les premiers terminaux étaient capables
  de faire un saut de ligne et un retour chariot comme une machine à
  écrire et faire tinter une sonnette quand un caractère sonnette (bell)
  était reçu. À cause du manque de possibilités significatives, ce sont
  les premiers terminaux à avoir reçu l'appellation "simple" (dumb). Ce
  genre d'interface terminale (l'utilisation d'un type de terminal
  appelé "dumb") est quelque fois utilisé de nos jours quand
  l'ordinateur ne peut pas déterminer avec quelle sorte de terminal il
  communique.


  77..33..  SSééqquueenncceess dd''éécchhaappppeemmeenntt eett ccooddeess ddee ccoonnttrrôôllee ((iinnttrroodduuccttiioonn))


  Les terminaux possèdent beaucoup de possibilités dont certaines sont
  toujours présentes ; pour les autres, l'ordinateur doit envoyer des
  commandes au terminal afin de modifier ou activer ces possibilités.
  Mettre en oeuvre toutes ces possibilités sous le contrôle d'un
  ordinateur nécessite la mise en place de codes spéciaux pour que
  l'ordinateur puisse dire au terminal ce qu'il doit faire. Il y a deux
  grandes sortes de codes : les séquences d'échappement et les code de
  contrôle (caractères de contrôle). Il y a bien plus de séquences
  d'échappement que de codes de contrôle.


  77..33..11..  CCooddeess ddee ccoonnttrrôôllee


  Les codes de contrôle (ou caractères de contrôle) sont constitués des
  32 premiers octets de l'alphabet ASCII. Ils comprennent les codes
  suivants : retour chariot (curseur à l'extrémité gauche), saut de
  ligne (curseur une ligne vers le bas), retour en arrière, caractère
  d'échappement, tabulation et sonnette. Ils ne s'impriment normalement
  pas sur l'écran. Il y a souvent une commande que vous pouvez envoyer à
  votre terminal qui fera qu'ils seront affichés quand le terminal les
  recevra. On l'appelle parfois "Contrôles d'affichage" ou "Moniteur".
  Si vous faites ceci, l'affichage aura l'air légèrement dans le
  désordre puisque les séquences d'échappement, qui commencent toutes
  par le caractère de contrôle ESC (escape, échappement), ne seront plus
  exécutées. Les mots qui devraient apparaître en haut ou en bas de
  l'écran apparaîtront à d'autres endroits. Les séquences d'échappement
  pour repositionner le curseur s'afficheront sur l'écran mais le
  curseur ne se déplacera pas vers la destination indiquée par la
  séquence d'échappement.


  77..33..22..  SSééqquueenncceess dd''éécchhaappppeemmeenntt


  Puisque qu'il n'y pas assez de codes de contrôle pour tout faire (et
  pour une raison ou pour une autre, ils ne sont pas tous utilisés), on
  utilise de nombreuses séquences d'échappement. Elles sont constituées
  du caractère de contrôle d'échappement (ESC) suivi d'une séquence de
  caractères ordinaires.  En recevant un caractère d'échappement, le
  terminal examine les caractères suivants pour interpréter la séquence
  et exécuter la commande voulue par l'ordinateur. Une fois que la fin
  d'une séquence valide est reconnue, les caractères suivants
  s'affichent simplement à l'écran (sauf s'il s'agit de codes de
  contrôle ou de séquences d'échappement supplémentaires). Certaines
  séquences d'échappement peuvent prendre des paramètres (ou arguments)
  comme les coordonnées écran pour déplacer le curseur. Les paramètres
  font partie de la séquence d'échappement. Une ``liste des séquences
  d'échappement'' se trouve sur le Web pour certains terminaux, mais
  c'est un peu brutal.

  Une liste des séquences d'échappement pour votre terminal devrait se
  trouver dans le "manuel du programmeur" de votre terminal. À part pour
  de très vieux terminaux, il devrait y avoir deux ou trois cents
  séquences. Si vous n'avez pas de manuel, ce n'est pas facile de les
  trouver. Certaines séquences sont disponibles sur Internet. Un lien
  possible est ``liste des séquences d'échappement''. En cherchant une
  séquence sur Internet (comme ESC[5m) vous pouvez tomber sur une longue
  liste.

  Une autre façon de déterminer certaines séquences est de trouver la
  section termcap (terminfo) du terminal et de la décoder mentalement.
  Voyez ``terminfo et termcap (détails)'' dans ce document et/ou le
  ``manuel termcap'' sur Internet. Malheureusement, la section termcap
  (terminfo) d'un terminal ne liste souvent pas toutes les séquences
  d'échappement disponibles sur le terminal, mais heureusement, les plus
  importantes sont en général présentes.




  77..44..  AAttttrriibbuuttss dd''aaffffiicchhaaggee eett ccooookkiieess mmaaggiiqquueess


  Les terminaux possèdent diverses méthodes pour générer des attributs
  de caractères tels que gras, vidéo inverse, soulignement, etc.
  L'utilisateur ne devrait pas s'inquiéter de la manière dont c'est
  géré, sauf que cela peut poser des problèmes pour certains vieux
  terminaux et il y a quelquefois une option à ce sujet dans le menu de
  configuration des terminaux plus récents.

  La méthode des cookies magiques (magic cookie) est dépassée. C'est la
  méthode la plus simple (et la pire) pour définir des attributs :
  l'utilisation d'un octet particulier pour démarrer un attribut et un
  autre pour indiquer la fin de cet attribut. Par exemple, un octet
  magique "démarrer le soulignement" est placé juste devant le premier
  mot à souligner. Ces octets supplémentaires sont placés dans la
  mémoire de la page écran, comme les octets pour les caractères qui
  s'affichent normalement. Ceci peut cependant fausser le décompte du
  nombre de caractères par ligne puisque les caractères de cookies
  magiques non imprimables sont mélangés avec les autres caractères
  imprimables. Ceci peut dans certains cas poser des problèmes.

  Une méthode plus efficace, qui utilise plus de mémoire, est d'associer
  un caractère d'attribut (ou un demi-caractère, etc.) à chaque
  caractère affiché.  Cette méthode est utilisée par les cartes vidéo PC
  (pour le texte) pour les moniteurs PC courants.


  88..  PPoossssiibbiilliittééss ssppéécciiaalleess ddee cceerrttaaiinnss tteerrmmiinnaauuxx



  88..11..  CCoouulleeuurr


  Bien que le terminal monochrome courant ne soit pas un terminal
  couleur, il peut avoir un affichage en "couleur" fixe autre que blanc
  comme vert ou ambre.  Tous les terminaux possèdent le noir (faisceau
  d'électrons éteint = luminosité nulle). Un véritable terminal couleur
  peut modifier la couleur du texte et du fond avec plusieurs couleurs
  différentes alors qu'un terminal monochrome ne peut modifier que la
  luminosité d'une couleur donnée.

  Cependant, changer la luminosité, etc. offre bien des possibilités.
  Par exemple, un terminal noir et blanc (monochrome) peut avoir du
  blanc, du gris et du noir en variant la luminosité. Certains mots
  peuvent être en noir sur un fond légèrement gris tandis que d'autres
  sont mis en valeur par du noir sur fond blanc. En plus il y a du blanc
  sur noir, du soulignement et du clignotement.

  La couleur fonctionne comme la couleur sur un moniteur d'ordinateur ou
  un écran de télévision. Le tube possède trois couleurs de points,
  chacune étant contrôlée par son propre faisceau d'électrons (il y a
  trois faisceaux).  Le monochrome a par définition une meilleure
  résolution puisqu'il ne dépend pas de points fixés en permanence à
  l'écran. Pour les terminaux texte la seule utilisation de la couleur
  permet de différencier le texte et cet avantage ne vaut pas toujours
  le coût d'une résolution moins bonne. Le monochrome peut donc être
  meilleur puisqu'il est aussi moins cher.


  88..22..  SSeessssiioonnss mmuullttiipplleess


  Pour les sessions doubles, le terminal possède deux ports série de
  statut égal. Chaque port est connecté au port série d'un ordinateur
  différent. Ainsi on peut se logger sur deux ordinateurs différents,
  chaque session s'affichant dans une fenêtre de l'écran séparé en deux.
  Autrement, chaque session peut s'exécuter en plein écran et on utilise
  une touche "rapide" (hot key) pour accéder directement à une session
  (ou une même touche pour basculer). On pourrait aussi se connecter sur
  deux ports série différents sur le même ordinateur et se logger deux
  fois (de manière identique aux "terminaux virtuels" sur la console).
  Le programme "screen" pourra faire tourner sur n'importe quel terminal
  (session unique) relié à un ordinateur unique deux "sessions" ou plus.


  88..33..  PPoorrtt iimmpprriimmaannttee//aauuxxiilliiaaiirree


  Beaucoup de terminaux possèdent un connecteur à l'arrière pour un tel
  port.  Il peut s'appeler "Aux" ou "Printer", etc. Certains ports
  d'imprimantes sont destinés aux imprimantes parallèle alors que
  d'autres sont destinés aux imprimantes série.  Si une imprimante est
  connectée au port imprimante ou auxiliaire, alors l'appui sur
  certaines touches imprime l'écran. On peut aussi faire imprimer tout
  ce qui s'affiche à l'écran. Si le port est un port auxiliaire, on peut
  le connecter à un autre ordinateur et avoir des sessions doubles comme
  ci-dessus.  Cependant, la mémoire vidéo à l'intérieur du terminal peut
  ne pas retenir les deux sessions et vous pouvez avoir besoin de
  rafraîchir l'écran en basculant sur l'autre session. Il n'y aura
  peut-être pas de touche rapide non plus mais on pourra peut-être
  programmer une touche de fonction pour accomplir cette tâche. Il
  existe de nombreuses combinaisons de touches et de séquences
  d'échappement pour contrôler un tel port. Voyez ``échappement de
  l'imprimante''.

  Il y a un programme appelé vtprint qui est fait pour envoyer un
  travail d'impression à votre terminal en vue de l'imprimer sur une
  imprimante reliée au terminal. Sa page Web est
  http://people.qualcomm.com/garrett/vtprint. Il est aussi inclus (en
  1998) dans la distribution Debian de Linux. xprt (aussi dans Debian)
  semble faire une chose identique, mais seulement pour les terminaux X
  Window ??


  88..44..  PPaaggeess


  Beaucoup de terminaux permettent le stockage de plus d'une page dans
  leur mémoire vidéo. Quelquefois la taille de la page est la même que
  celle de l'écran, mais elle est parfois plus grande, ce qui fait que
  le défilement révèlera les parties invisibles de la page. Quand
  quelqu'un regarde un écran, il peut y avoir du texte caché sur la même
  page au-dessus ou en dessous de l'affichage. En plus, s'il y a plus
  d'une seule page, il peut y avoir du texte caché sur ces autres pages.
  Une utilisation possible de ces pages concerne les terminaux qui
  supportent les sessions doubles. Chaque session peut avoir sa propre
  page et on peut basculer de l'une à l'autre simplement.

  Même si vous avez un terminal à page unique avec la taille de la page
  égale à ce qui est affiché sur l'écran, vous verrez encore d'autres
  pages d'un fichier (etc.) tant que l'hôte envoie des données au
  terminal. L'un des avantages de stocker des pages supplémentaires dans
  la mémoire du terminal est que vous pouvez y accéder instantanément
  sans attendre une seconde ou presque qu'elles soient transmises depuis
  l'hôte.

  Je ne connais aucun programme sous Linux qui exploite l'utilisation
  des pages multiples. Faites-moi savoir si vous en connaissez. Il y a
  un programme commercial appelé "Multiscreen" qui les supporte mais il
  n'est sûrement pas pour Linux ?? Il parait que Multiscreen fait partie
  de SCO et fait quelque chose dans le genre des terminaux virtuels sur
  une console PC Linux.  Le programme Linux "screen" fait semblant
  d'avoir des pages multiples mais elles sont stockées sur l'ordinateur
  et vous ne pouvez avoir qu'une fenêtre-page pour chaque programme en
  cours.


  88..55..  JJeeuuxx ddee ccaarraaccttèèrreess


  Un jeu de caractères est normalement représenté par une liste (ou
  table ou tableau) de caractères accompagnée du code d'octet assigné à
  chaque caractère. Les codes d'un octet vont de 0 à 255 (00 à FF en
  hexadécimal).  Dans MS-DOS, les tables de jeux de caractères sont
  appelées "pages de code".  Vous devriez examiner une telle table si
  vous n'êtes pas familier avec celles-ci. Elles sont parfois incluses
  dans les manuels d'imprimantes et de terminaux mais peuvent être
  difficiles à trouver.

  L'ASCII est l'un des jeux de caractères les plus courants utilisés sur
  les terminaux texte. C'est un code sur 7 bits mais qui peut être
  converti en 8 bits si le premier bit (bit de haut rang)  est toujours
  positionné à 0. D'autres jeux de caractères sont en général
  disponibles (sauf sur de très vieux terminaux où le seul choix est
  l'ASCII). La première moitié de la plupart des jeux de caractères sont
  les caractères ASCII traditionnels et la deuxième moitié (les
  caractères avec le bit de haut rang  mis à 1) appartiennent à une
  grande variété de jeux de caractères. Les jeux de caractères sont
  souvent des normes ISO. Pour obtenir des jeux de caractères
  spécialisés sur un terminal, vous devrez certainement télécharger une
  police logicielle pour ce jeu de caractères dans la mémoire du
  terminal.

  À côté de l'ASCII, il y a d'autres jeux de caractères courants, tous
  en 8 bits. CP est l'abréviation des jeux de caractères de page de
  codes (Code Page) inventés par IBM : CP-437 (ECS DOS), CP-850 (Latin 1
  multilingue -- pas le même que ISO Latin-1), ISO-8859-1 (Latin-1),
  ANSI (dérivé de Latin-1). MS Windows utilise ANSI alors qu'Internet
  utilise souvent Latin-1.  Il y a plusieurs jeux de caractères ISO-8859
  en plus de Latin-1.  Ceux-ci comprennent le grec (-7), l'arabe (-6),
  l'Europe de l'Est (-2) et le russe (-5). Il y en a bien d'autres. Par
  exemple, KOI8-R est plus souvent utilisé pour le russe que ISO-8859-5.
  Unicode est un jeu de caractères très grand dans lequel chaque
  caractère est représenté sur deux octets au lieu d'un seul.

  Voici plus d'informations sur les ensembles de caractères :


  ·  Pages de manuel : ASCII et latin1

  ·  Les HOWTOs pour diverses langues (sûrement écrits dans cette langue
     spécifique). Voyez "Cyrillic" pour le russe.

  ·  <http://www.cc.columbia.edu/kermit/charsets.html> pour une liste
     courte des divers noms de jeux de caractères.

  ·  <http://www.pku.edu.cn/on_line/w3html/International/Overview.html>
     pour des informations sur les jeux de caractères et Internet.

  ·  Langues, pays et jeux de caractères
     <http://www.w3.org/International/O-charset-lang.html>

  ·  Utiliser plusieurs langues en HTML <http://vancouver-
     webpages.com/multilingual/>


  Une fois que vous aurez le nom (ou le numéro) du jeu de caractères qui
  vous intéresse, vous pouvez chercher plus d'informations dessus sur
  Internet.


  88..66..  PPoolliicceess


  La plupart des terminaux fabriqués après le milieu des années 1980
  peuvent accepter des polices logicielles téléchargées. Ceci veut dire
  qu'ils peuvent afficher quasiment n'importe quel jeu de caractères à
  condition que vous trouviez la police logicielle pour celui-ci. Si
  vous ne pouvez pas trouver la police logicielle nécessaire, vous
  pouvez toujours créer la vôtre. Un éditeur de polices libre pour
  effectuer ceci s'appelle BitFontEdit (écrit par l'auteur de ce
  document) et se trouvait (en 1998) à
  Amérique du Nord :  <ftp://cs.utk.edu/pub/shuford/BitFontEdit.tar.gz>


  88..77..  CCllaavviieerrss eett ttoouucchheess ssppéécciiaalleess


  Les claviers des terminaux ont souvent un certain nombre de touches
  qu'on ne trouve pas sur un clavier de PC. Peu (ou pas du tout) de
  terminaux actuels auront toutes ces touches et la plupart auront des
  touches supplémentaires qui ne sont pas listées ici. Certains d'entre
  eux possèdent un grand nombre de touches à usage spécial comme les
  terminaux faits pour les caisses enregistreuses. Il y a souvent bien
  plus de significations pour les touches que ce qui est décrit ici
  puisque ces touches ont souvent une signification étendue quand on les
  utilise avec d'autres touches (comme les touches shift et control).


  ·  BREAK (interruption) envoie un bit 0 très long (intervalle = +12 V)
     de durée de 300 à 700 millisecondes vers l'hôte. L'hôte peut
     l'interpréter comme une interruption si stty a positionné brkint ou
     l'ignorer si ignbrk est positionné.

  ·  NO SCROLL (pas de défilement) arrête le défilement de l'écran comme
     le fait ^S. Presser la touche à nouveau reprend le défilement.
     Utilise des signaux de contrôle de flux pour faire ceci.

  ·  REPEAT (répétition) si on la maintient avec une autre touche, force
     la sortie répétée de cette autre touche même si l'option de
     répétition automatique est désactivée.

  ·  LINE FEED (saut de ligne) envoie le caractère de saut de ligne ^J à
     l'hôte. Rarement utilisée.

  ·  SET-UP (configuration) permet la configuration manuelle du terminal
     par l'intermédiaire de menus. Quelquefois désactivée à dessein en
     plaçant un bloc en dessous pour qu'on ne puisse pas la presser.
     Parfois il faut appyer sur une autre touche en même temps comme
     Shift ou Control. Voyez ``entrer dans le mode de configuration''.

  ·  LOCAL déconnecte le terminal de l'hôte. En local, ce qu'on tape va
     directement à l'écran. Utile pour faire des tests.

  ·  RETURN (retour chariot) est la même chose que la touche "Entrée"
     sur un PC. Elle envoie en général un retour chariot à l'hôte qui
     est normalement traduit en un caractère nouvelle ligne par le
     pilote de périphériques de l'hôte. Sur certains terminaux on peut
     le configurer pour qu'il envoie autre chose.

  ·  F1, F2, ... ou PF1, PF2, ... sont des touches de fonction qu'on
     peut généralement programmer pour envoyer une séquence d'octets
     (caractères).  Voyez ``touches de fonction''


  99..  ÉÉmmuullaattiioonn ddee tteerrmmiinnaall ;; llaa ccoonnssoollee



  99..11..  ÉÉmmuullaattiioonn ddee tteerrmmiinnaall



  99..11..11..  IInnttrroodduuccttiioonn àà ll''éémmuullaattiioonn ddee tteerrmmiinnaall


  Puisqu'un PC possède un écran et un clavier (comme un terminal) mais
  possède aussi bien plus de puissance de calcul, il est facile
  d'utiliser une partie de cette puissance de calcul pour que le PC se
  comporte comme un terminal texte.  Les logiciels d'émulation sont
  disponibles pour MS Windows et sont intégrés dans les versions
  récentes de MS Windows. La plupart des logiciels Linux ne peuvent
  émuler que des VT100, VT102 ou VT100/ANSI. Si vous en trouvez
  d'autres, dites-le moi. Puisque la plupart des PC possèdent des
  moniteurs couleur mais que les VT100 et VT102 ont été faits pour des
  terminaux monochromes, l'émulation ajoute en général des possibilités
  de gestion de couleurs (et un choix de couleurs). Parfois l'émulation
  n'est pas parfaite à 100 % mais ceci ne crée en général que peu de
  problèmes. Pour utiliser un Macintosh pour émuler un terminal, voyez
  le mini-Howto : Mac-Terminal.


  99..11..22..  NN''uuttiilliisseezz ppaass TTEERRMM ppoouurr ll''éémmuullaattiioonn


  Certaines personnes ont pensé qu'ils pouvaient faire un émulateur sur
  la console Linux (le moniteur) en positionnant la variable
  d'environnement TERM sur le type de terminal qu'elles aimeraient
  émuler. Ceci ne fonctionne pas.  En agissant ainsi, on déclare
  faussement que le terminal que l'on est en train d'utiliser (de type
  Linux) est d'un autre type -- mais il ne l'est pas.  C'est comme si on
  avait branché un terminal de type A sur un port série et ensuite
  positionné TERM sur le type B, déclarant ce faisant que le terminal
  est de type B. Dans ce cas, les applications comme les éditeurs qui
  utilisent la variable TERM enverront des séquences d'échappement
  faites pour un terminal de type B vers un terminal de type A ce qui
  aura pour résultat de corrompre l'interface. Même avec cette
  corruption le terminal peut rester utilisable puisque beaucoup de
  terminaux de types différents utilisent des séquences d'échappement
  identiques pour beaucoup de commandes (mais pas toutes).


  99..11..33..  PPrrooggrraammmmeess ddee ccoommmmuunniiccaattiioonnss ((aappppeellss ttéélléépphhoonniiqquueess))


  Un programme d'émulation est souvent couplé à un programme d'appel par
  modem (comme Minicom, Seyon ou Kermit) pour que l'on puisse (par
  exemple) appeler par téléphone des bibliothèques publiques pour
  utiliser leurs catalogues et index (ou même lire des articles de
  magazine). Seyon ne s'utilise qu'avec X Window et peut émuler des
  terminaux Tektronix 4014. Des émulateurs existent pour DOS comme telix
  et procomm et fonctionnent aussi bien. Les terminaux émulés sont
  souvent les vieux VT100, VT102 ou ANSI (comme VT100).





  99..11..44..  ÉÉmmuullaattiioonn ssoouuss XX WWiinnddooww


  Xterm (obsolète ??) peut fonctionner sous X Window et permet d'émuler
  un VT102, VT220 ou Tektronix 4014. Il y a aussi une émulation xterm
  (bien qu'il n'y ait pas de vrai terminal qui s'appelle "xterm"). Si
  vous n'avez pas besoin de l'émulation Tektronix 4014 (un terminal avec
  des vecteurs graphiques ; voyez ``terminaux graphiques'') vous pouvez
  utiliser eterm. Les prédécesseurs de eterm sont rxvt et xvt. eterm
  supporte les pixmaps en fond de fenêtre.

  Pour les alphabets différents de Latin, kterm permet l'émulation de
  terminal Kanji (ou tout autre alphabet non Latin) alors que xcin est
  fait pour le chinois. Il y a aussi l'émulateur 9term. Il semble que ce
  soit plus qu'un simple émulateur puisqu'il possède un éditeur intégré
  et des barres de défilement.  Il a été fait pour Plan 9, un système
  d'exploitation à la Unix de AT&T.


  99..11..55..  LLeess vvrraaiiss tteerrmmiinnaauuxx ssoonntt mmiieeuuxx


  Sauf si vous utilisez X Window avec un grand affichage, il est plus
  agréable d'utiliser un vrai terminal que de l'émuler. Il coûte en
  général moins cher, a une meilleur résolution pour le texte et n'a pas
  de lecteurs de disques qui font des bruits agaçants. Certains
  terminaux réels peuvent émuler divers autres modèles de terminaux mais
  restent de vrais terminaux.


  99..22..  TTeesstteerr ll''éémmuullaattiioonn dduu tteerrmmiinnaall


  Pour la série des terminaux VT il y a un programme de test : vttest
  pour aider à déterminer si un terminal se comporte correctement comme
  un vt53, vt100, vt102, vt220, vt320, vt420, etc. Il n'y a pas de
  documentation mais il a des menus et est facile à utiliser. Pour le
  compiler lancez le script configure et ensuite tapez "make". On peut
  le charger à :  <ftp://ftp.clark/net:/pub/dickey/vttest/>. Un autre
  site de chargement est :
  <http://metalab.unc.edu/pub/Linux/utils/console/>.


  99..33..  LLaa ccoonnssoollee LLiinnuuxx


  La console d'un système PC sous Linux est le moniteur de l'ordinateur.
  Il émule un terminal de type "Linux". Il n'y a pas moyen (sauf si vous
  voulez passer des jours à réécrire le code du noyau) pour le faire
  émuler autre chose. Positionner la variable d'environnement TERM à un
  type de terminal différent de "Linux" n'aboutira pas à l'émulation de
  cet autre terminal. Vous n'obtiendrez qu'une interface corrompue
  puisque vous avez déclaré faussement (par l'intermédiaire de la
  variable TERM) que votre "terminal" est d'un type différent de ce
  qu'il est. Voyez la section ``n'utilisez pas TERM pour l'émulation''.

  L'émulation "Linux" est souple et possède des possibilités qui vont
  bien au-delà de celles du terminal vt102 qu'il était censé émuler.
  Celles-ci comprennent la possibilité d'utiliser des fontes
  personnalisées et de reconfigurer facilement le clavier (sans modifier
  le code source et recompiler le noyau comme il faut le faire dans le
  cas d'un terminal réel).  Ces possibilités supplémentaires se trouvent
  dans le logiciel de pilotage de la console et non dans le logiciel
  d'émulation mais le résultat fait qu'on dirait que ces possibilités
  font partie de l'émulation.

  Beaucoup de commandes existent (voyez le HOWTO Keyboard-and-Console)
  pour utiliser ces possibilités supplémentaires. Les vrais terminaux,
  qui n'utilisent ni codes de balayages (scancodes) ni carte VGA, ne
  peuvent malheureusement pas utiliser la plupart de ces possibilités.
  On peut recompiler Linux pour qu'un terminal reçoive les messages qui
  vont normalement sur la console. Voyez ``transformer un terminal en
  console''.


  1100..  CCoonnttrrôôllee ddee fflluuxx ((pprriissee ddee ccoonnttaacctt))


  Le contrôle de flux (= prise de contact (handshaking) =
  ralentissement) permet d'empêcher un flux d'octets trop rapide de
  dépasser un terminal, un ordinateur, un modem ou un autre
  périphérique. Le dépassement est le fait qu'un périphérique ne puisse
  pas traiter ce qu'il reçoit assez rapidement et ainsi perd des octets
  et/ou fait d'autres erreurs sérieuses. Ce que fait le contrôle de flux
  est d'arrêter le flux d'octets jusqu'à ce que le terminal (par
  exemple) soit prêt à recevoir des octets supplémentaires. Le contrôle
  de flux envoie un signal pour arrêter le flux dans la direction
  opposée au flux des données qu'il veut arrêter. Le contrôle de flux
  doit être lancé à la fois sur le terminal et sur l'ordinateur.

  Il y a deux types de contrôle de flux : matériel et logiciel (Xon/Xoff
  ou DC1/DC3). Le contrôle de flux matériel utilise des fils de signaux
  dédiés comme RTS/CTS ou DTR/DSR alors que le contrôle de flux logiciel
  se signale en envoyant les octets de contrôle DC1 ou DC3 dans les fils
  de données normaux.  Pour le contrôle de flux matériel, le câble doit
  être câblé correctement.

  Le flux des octets de données dans le câble entre deux ports série est
  bidirectionnel, il y a donc deux flux (et deux fils) différents à
  considérer :


  1. le flux de données de l'ordinateur vers le terminal

  2. le flux de données du clavier du terminal vers l'ordinateur


  1100..11..  PPoouurrqquuooii llee ccoonnttrrôôllee ddee fflluuxx eesstt--iill nnéécceessssaaiirree ??


  Vous pouvez vous demander : "Pourquoi ne pas envoyer les données à une
  vitesse suffisamment petite pour que le périphérique ne soit pas
  dépassé et que le contrôle de flux ne soit ainsi plus nécessaire ?"
  Ceci est possible mais c'est en général bien plus lent que d'envoyer
  les données plus rapidement et d'utiliser le contrôle de flux. Une
  raison à ceci est qu'on ne peut pas positionner la vitesse du port
  série à n'importe quelle vitesse comme 14.500, puisqu'un nombre limité
  de choix est disponible. Le meilleur choix est de sélectionner une
  vitesse légèrement plus élevée que ce que peut soutenir le
  périphérique et d'utiliser ensuite le contrôle de flux pour que les
  choses fonctionnent correctement.

  Si on décide de ne pas utiliser le contrôle de flux, la vitesse doit
  alors être suffisamment basse pour pallier à la pire des situations.
  Pour un terminal, cela arrive quand on envoie des séquences
  d'échappement pour effectuer des tâches complexes qui prennent plus de
  temps qu'à l'accoutumée.  Dans le cas d'un modem (avec la compression
  de données mais pas de contrôle de flux) la vitesse de l'ordinateur au
  modem doit être suffisamment basse pour que cette même vitesse soit
  utilisable sur la ligne téléphonique, puisque dans le pire des cas les
  données sont aléatoires et ne peuvent être compressées. Si on ne
  pouvait pas utiliser de contrôle de flux, la vitesse (avec la
  compression de données activée) ne serait pas plus rapide que si on
  n'utilisait pas de compression du tout.

  Les buffers (mémoires tampons) aident à gérer les situations
  catastrophes de courte durée. Le tampon stocke les octets qui arrivent
  trop rapidement pour être traités tout d'un coup, et les garde pour
  les traiter plus tard.


  1100..22..  RReemmpplliissssaaggee


  Une autre manière de gérer une situation "catastrophe" (sans utiliser
  de contrôle de flux ni de tampon) est d'ajouter un groupe de nulls
  (octets de valeur zéro) aux séquences d'échappement. Quelquefois on
  utilise des DEL à la place, à condition qu'ils n'aient pas d'autre
  fonction. Voyez ``reconnaître DEL''.

  La séquence d'échappement permet au terminal de commencer à faire
  quelque chose, et pendant que le terminal est occupé à le faire, il
  reçoit une poignée de nulls qu'il ignore. Quand il reçoit le dernier
  null, il a terminé sa tâche et est prêt pour la commande suivante.
  C'est ce qu'on appelle le remplissage de zéros (null padding). Ces
  nulls étaient autrefois appelés des "caractères de remplissage". Ces
  nulls sont ajoutés simplement pour "perdre" du temps, mais ce n'est
  pas tout à fait perdu puisque le terminal est en général occupé à
  faire autre chose pendant que les nulls sont reçus. On utilisait
  beaucoup cette méthode dans le passé avant que le contrôle de flux ne
  devienne populaire. Pour être efficace, il fallait ajouter le nombre
  exact de nulls et trouver la bonne valeur est difficile. On le faisait
  souvent par essais successifs et tâtonnements puisque les manuels de
  terminaux n'étaient pas de grand secours. Si le contrôle de flux ne
  fonctionne pas correctement ou n'est pas implémenté, le remplissage
  est une solution. Certaines options de la commande stty concernent le
  remplissage.


  1100..33..  DDéébboorrddeemmeenntt dd''uunn ppoorrtt sséérriiee


  On peut se demander comment le débordement est possible sur un port
  série puisqu'à la fois les ports série d'envoi et de réception servant
  à la transmission d'octets de données sont paramétrés pour la même
  vitesse (en bits/s) comme 19200. La raison est que bien que
  l'électronique du port série récepteur peut gérer la vitesse du flux
  arrivant, le matériel/logiciel qui prend et traite les octets du port
  série ne peut pas toujours se débrouiller avec une vitesse de flux
  élevée.

  L'une des causes de ceci est que le tampon matériel du port série est
  assez petit. Les anciens ports série avaient une taille de tampon
  matériel d'un octet seulement (à l'intérieur de la puce UART). Si cet
  unique octet de données reçu dans le tampon n'est pas enlevé (pris)
  par des instructions CPU avant que l'octet suivant n'arrive, cet octet
  est perdu (le tampon est débordé). Les UART récents, par exemple la
  plupart des 16550A, possèdent des tampons de 16 octets (mais peuvent
  être paramétrés pour émuler un tampon d'un octet) et sont moins
  susceptibles d'être débordés. On peut le paramétrer pour envoyer une
  interruption quand le nombre d'octets dans son tampon atteint 1, 4, 8
  ou 14 octets. C'est le travail d'une autre puce dans l'ordinateur
  (généralement la puce principale CPU pour un ordinateur) de retirer
  ces octets entrants de ce petit tampon matériel et de les traiter
  (ainsi que d'effectuer d'autres tâches).

  Quand le contenu de ce petit tampon matériel de réception atteint la
  limite spécifiée (un octet pour les vieux UART) une interruption est
  levée.  L'ordinateur interrompt alors ce qu'il était en train de faire
  et une routine fait une vérification pour déterminer ce qui vient de
  se passer. Il détermine finalement qu'il doit retirer un octet (ou
  plusieurs) du tampon du port série. Il prend cet (ces) octet(s) et les
  met dans un tampon plus grand (un autre tampon pour le port série) que
  le noyau maintient dans la mémoire principale. Pour le tampon de
  transmission, le matériel série génère une interruption quand le
  tampon est vide (ou presque vide) pour dire à la CPU de mettre
  quelques octets supplémentaires dans ce tampon afin de les envoyer.

  Les terminaux possèdent aussi des ports série et des tampons
  similaires à ceux de l'ordinateur. Puisque le flux de données des
  octets vers le terminal est en général plus grand que le flux dans la
  direction opposée du clavier vers l'ordinateur hôte, le terminal a
  plus de chance de souffrir du débordement. Bien sûr, si vous utilisez
  un ordinateur comme terminal (par émulation), il est à son tour sujet
  au débordement.

  Les situations risquées où le débordement est très probable sont : 1.
  quand un autre processus a désactivé les interruptions (pour un
  ordinateur), 2.  quand le tampon du port série dans la mémoire
  principale (ou dans celle du terminal) est prête à déborder.


  1100..44..  AArrrrêêtt ddee ll''eennvvooii


  Quand le récepteur est sur le point d'être débordé par les octets
  entrants, il envoie un signal à l'expéditeur pour arrêter l'envoi.
  C'est le contrôle de flux et les signaux de contrôle de flux sont
  toujours envoyés dans la direction opposée au flux de données qu'ils
  contrôlent (bien que ce ne soit pas dans le même canal ou le même
  fil). Ce signal peut être soit un caractère de contrôle (^S = DC3 =
  Xoff) envoyé comme un octet de données ordinaire sur la ligne de
  données (signalement dans la bande), soit une transition de tension du
  positif au négatif dans le fil de signal dtr-vers-cts (ou autre ;
  signalement hors-bande). L'utilisation de Xoff est appelée "contrôle
  de flux logiciel" et l'utilisation du saut de tension dans un fil de
  signal dédié (à l'intérieur du câble) est appelée contrôle de flux
  matériel.


  1100..55..  BBllooccaaggee dduu ccllaavviieerr


  Quand on dit à un terminal d'arrêter l'envoi, le terminal "bloque" son
  clavier. Ceci arrive rarement mais quand ça arrive, un message ou une
  lumière devrait vous informer que le clavier est bloqué. Tout ce que
  vous tapez sur un clavier bloqué est ignoré. Le terme "bloqué" est
  aussi utilisé quand on dit à l'ordinateur d'arrêter d'envoyer à un
  terminal. Le clavier n'est pas bloqué, afin que tout ce que vous tapez
  soit envoyé à l'ordinateur, mais puisque l'ordinateur ne peut rien
  vous renvoyer, les caractères que vous tapez ne s'affichent pas sur
  l'écran et il peut sembler que le clavier est bloqué mais il ne l'est
  pas.


  1100..66..  RReepprreennddrree ll''eennvvooii


  Quand le récepteur a rattrapé son retard dans le traitement et est
  prêt à recevoir plus d'octets de données il envoie un signal à
  l'envoyeur. Pour le contrôle de flux logiciel ce signal est le
  caractère de contrôle ^Q = DC1 = Xon qui est envoyé sur la ligne de
  données normale. Pour le contrôle de flux matériel la tension dans une
  ligne de signal passe de négative (niée) à positive (affirmée). Si on
  dit à un terminal de reprendre la transmission le clavier est alors
  débloqué et prêt à être utilisé.


  1100..77..  CCoonnttrrôôllee ddee fflluuxx mmaattéérriieell ((RRTTSS//CCTTSS,, eettcc..))


  Certains terminaux anciens n'offrent pas de contrôle de flux matériel
  alors que d'autres offraient un assortiment varié de broches diverses
  sur le port série pour le faire. La broche la plus en vogue
  actuellement semble être la broche DTR (ou les broches DTR et DSR
  ensemble).


  1100..77..11..  CCoonnttrrôôllee ddee fflluuxx RRTTSS//CCTTSS,, DDTTRR eett DDTTRR//DDSSRR


  Les PC Linux utilisent RTS/CTS mais le contrôle de flux DTR/DSR
  (utilisé par certains terminaux) se comporte de la même manière. Le
  contrôle de flux DTR (dans une seule direction et aussi utilisé par
  certains terminaux) n'est que la partie DTR du contrôle de flux
  DTR/DSR.

  RTS/CTS utilise les broches RTS et CTS sur le connecteur série
  (EIA-232). RTS veut dire "Request To Send" (demande d'envoyer). Quand
  cette broche reste en position haute (tension positive) sur le
  récepteur cela veut dire : continuez de m'envoyer des données. Si RTS
  passe en position basse (la tension devient négative), cela nie
  "demande d'envoyer", ce qui veut dire : arrêtez d'envoyer. Quand le
  récepteur est prêt à recevoir plus de données, il relance RTS,
  demandant à l'autre côté de reprendre l'envoi. Pour les ordinateurs et
  les terminaux (tous les deux des équipements terminaux) la broche RTS
  envoie le signal de contrôle de flux à la broche CTS (Clear To Send,
  prêt à envoyer) de l'autre côté du câble. C'est-à-dire que la broche
  RTS à un bout du câble est reliée à la broche CTS à l'autre bout du
  câble.

  Pour un modem (équipement de connexion) le principe est différent
  puisque la broche RTS du modem reçoit le signal et sa broche CTS
  l'envoie. Alors que ceci peut sembler déroutant, il y a des raisons
  historiques correctes pour l'expliquer, raisons qui sont trop
  compliquées pour en discuter ici.

  Les terminaux disposent en général du contrôle de flux DTR ou DTR/DSR.
  Le contrôle de flux DTR est le même que le contrôle de flux DTR/DSR
  mais il est unidirectionnel et la broche DSR n'est pas utilisée. En ce
  qui concerne le contrôle de flux DTR/DSR sur un terminal, le signal
  DTR est comme le signal envoyé de la broche RTS, et la broche DSR est
  simplement comme la broche CTS.


  1100..77..22..  EEttaabblliirr uunnee ccoonnnneexxiioonn aavveecc llee ccoonnttrrôôllee ddee fflluuxx DDTTRR oouu DDTTRR//DDSSRR


  Certains terminaux n'utilisent que le contrôle de flux DTR. C'est un
  contrôle de flux unidirectionnel uniquement pour empêcher le terminal
  d'être dépassé. Il ne protège pas l'ordinateur de quelqu'un qui tape
  trop vite pour que l'ordinateur puisse gérer la situation. Dans un
  câble null modem classique la broche DTR du terminal est reliée à la
  broche DSR de l'ordinateur. Linux, par contre, ne supporte pas le
  contrôle de flux DTR/DSR (bien que des pilotes pour des cartes
  multiports peuvent supporter le contrôle de flux DTR/DSR). Un moyen de
  contourner ce problème est simplement de relier la broche DTR à la
  broche CTS sur l'ordinateur et d'activer le contrôle de flux RTS/CTS
  (stty crtscts).  Le fait que ce soit unidirectionnel ne changera rien
  tant que l'hôte n'est pas dépassé par votre vitesse de frappe et ne
  lâche RTS en une vaine tentative pour bloquer votre clavier. Voyez
  ``blocage du clavier''. Pour obtenir le contrôle de flux DTR/DSR (si
  votre terminal supporte ce type de contrôle de flux bidirectionnel)
  vous faites ce qui est décrit ci-dessus. Mais vous connectez aussi la
  broche DSR sur le terminal à la broche RTS sur l'ordinateur. Vous êtes
  alors protégé si vous tapez trop rapidement.


  1100..77..33..  LL''aanncciieennnnee pprriissee ddee ccoonnttaacctt RRTTSS//CCTTSS eesstt ddiifffféérreennttee


  Ce qui est déroutant est que l'utilisation d'origine de RTS veut dire
  à peu près le contraire de l'explication précédente ci-dessus. La
  signification d'origine est : je demande à vous envoyer (I Request To
  Send to you). Cette requête était destinée à être envoyée d'un
  terminal (ou d'un ordinateur) vers un modem qui, s'il décidait
  d'accorder la requête, renvoyait un CTS affirmatif à partir de sa
  broche CTS vers la broche CTS de l'ordinateur : vous êtes autorisé à
  m'envoyer (You are Cleared To Send to me). Notez qu'au contraire du
  contrôle de flux RTS/CTS bidirectionnel du modem, ceci ne protège le
  flux que dans une direction : de l'ordinateur (ou du terminal) vers le
  modem.

  Pour de vieux terminaux, RTS peut avoir cette signification et devient
  positif quand le terminal doit envoyer des données. L'utilisation ci-
  dessus est une forme de contrôle de flux puisque si le modem veut que
  l'ordinateur arrête d'envoyer il lâche CTS (connecté au CTS de
  l'ordinateur) et l'ordinateur arrête d'envoyer.


  1100..77..44..  CCaannaall iinnvveerrsséé


  Les vieux terminaux à sortie papier peuvent avoir une broche de canal
  inversé (comme la broche 19) qui se comporte comme la broche RTS dans
  le contrôle de flux RTS/CTS. Cette broche passera aussi en négatif
  s'il n'y a plus de papier ou de ruban. Il est souvent possible de
  relier cette broche à la broche CTS de l'ordinateur hôte. Il peut y
  avoir un petit interrupteur pour positionner la polarité de ce signal.


  1100..88..  EEsstt--ccee qquuee llee ccoonnttrrôôllee ddee fflluuxx mmaattéérriieell eesstt ffaaiitt ppaarr llee
  mmaattéérriieell ??


  Certains pensent que le contrôle de flux matériel est fait par le
  matériel mais (sauf si vous utilisez une carte série intelligente avec
  plusieurs ports série) c'est en réalité votre système d'exploitation
  qui s'en charge. Les puces UART et le matériel associé ne connaissent
  en général rien du contrôle de flux matériel. Quand un signal de
  contrôle de flux matériel est reçu, le fil du signal inverse la
  polarité et le matériel envoie un signal électrique d'interruption au
  processeur. Cependant, le matériel n'a pas d'idée sur la signification
  de cette interruption. Le processeur arrête ce qu'il était en train de
  faire et saute à une table en mémoire centrale qui indique au
  processeur où aller pour trouver un programme qui saura ce qui s'est
  passé et ce qu'il faut faire.

  C'est ce programme (qui fait partie du pilote de périphérique série)
  qui arrête (ou reprend) l'envoi. Ce programme vérifie le contenu des
  registres de la puce UART pour trouver qu'un certain fil a changé sa
  polarité. Le logiciel réalise alors qu'un signal de contrôle de flux a
  été reçu et se charge d'arrêter (ou de reprendre) le flux. Cependant,
  si c'est un signal d'arrêt qui a été reçu, le flux s'arrête presque
  instantanément quand le signal arrive parce que l'interruption a
  stoppé tout ce que faisait le processeur (y compris le programme qui
  était en train d'envoyer les données et les mettait dans les tampons
  matériels du port série pour la transmission). Cependant tous les
  octets (jusqu'à 16) qui étaient déjà dans le tampon de transmission
  matériel du port série seront encore transmis ?? Ainsi le matériel
  arrête presque instantanément le flux uniquement parce que sa réaction
  vis à vis d'un signal matériel est d'interrompre et d'arrêter tout ce
  que le processeur était en train de faire.


  1100..99..  OObbssoollèèttee ???? CCoonnttrrôôllee ddee fflluuxx EETTXX//AACCKK oouu EENNQQ//AACCKK


  Ceci est aussi du contrôle de flux matériel et nécessite un pilote de
  périphérique qui sait le traiter. Les octets sont envoyés par paquets
  (grâce au port série asynchrone), chaque paquet étant terminé par un
  caractère de contrôle ETX (End of Text, fin de texte). Quand le
  terminal reçoit un ETX il attend jusqu'à ce qu'il soit prêt à recevoir
  le paquet suivant et retourne alors un ACK (Acknowledge,
  acquittement). Quand l'ordinateur reçoit le ACK, il envoie le paquet
  suivant. Et ainsi de suite. Ceci n'est pas supporté par Linux ??
  Certains terminaux HP utilisent la même méthode mais utilisent ENQ au
  lieux de ETX.


  1111..  CCoonnnneexxiioonn pphhyyssiiqquuee


  Les cartes multiports permettent de relier plusieurs terminaux (ou
  modems) à un ordinateur. On peut relier un terminal à son ordinateur
  hôte soit par une connexion directe par câble, soit par un modem, ou
  encore par l'intermédiaire d'un serveur de terminaux.


  1111..11..  CCaarrtteess dd''eennttrrééeess//ssoorrttiieess mmuullttiippoorrttss ((aaddaappttaatteeuurrss))


  On peut acheter des cartes série supplémentaires qui possèdent
  plusieurs ports série, et qu'on appelle "cartes multiports". Ces
  cartes ne sont pas détaillées dans ce HOWTO mais on en parle beaucoup
  dans le HOWTO Serial. Une société qui fait des prix en dessous de la
  moyenne est ByteRunner <http://www.byterunner.com/cgi-
  bin/goto.cgi?FILE=iocards.html>.


  1111..22..  CCoonnnneexxiioonn ddiirreeccttee ppaarr ccââbbllee


  La manière la plus simple de relier un terminal à un ordinateur hôte
  est par l'intermédiaire d'une connexion directe vers un port série de
  l'ordinateur.  La plupart des PC possèdent deux ports série, mais la
  souris en utilise en général un. Pour le port EIA-232, vous avez
  besoin d'un câble null modem qui croise les fils de transmission et de
  réception. Si vous voulez faire du contrôle de flux matériel, vous
  utiliserez sûrement la broche DTR (ou les broches DTR et DSR
  ensemble).

  Assurez-vous que vous avez le bon type de câble. Un câble null modem
  acheté dans un magasin d'ordinateurs peut être bon (s'il est assez
  long), mais ne fonctionnera probablement pas bien pour le contrôle de
  flux matériel. Ce genre de câble peut être étiqueté comme un câble
  pour imprimante série.  Voyez ceci pour vous aider à déterminer si
  vous devez ``acheter ou fabriquer'' votre propre câble.  Assurez-vous
  que vous utilisez votre port série, la prise mâle DB25 ou DB9, et non
  pas votre port parallèle (prise DB25 femelle ou Centronics).


  1111..22..11..  SScchhéémmaa ddee bbrroocchhaaggee ddeess ccââbblleess nnuullll mmooddeemm ((33,, 44 oouu 55 ccoonndduucc­­
  tteeuurrss))


  Si vous n'avez que le contrôle de flux DTR (unidirectionnel), vous
  pouvez éliminer le fil RTS-vers-DSR. Si vous n'avez pas de contrôle de
  flux matériel, vous pouvez alors aussi éliminer le fil CTS-vers-DTR.
  Alors, si vous avez deux paires torsadées, vous pouvez utiliser deux
  fils pour la masse du signal comme indiqué à ``une astuce qui utilise
  du câble en paire torsadée''. Pour un connecteur DB25 sur votre PC,
  vous avez besoin de :



    PC DB25 mâle                         Terminal DB25
      TxD   Transmit Data       2 --> 3       RxD   Receive Data
      RxD   Receive Data        3 <-- 2       TxD   Transmit Data
      SG    Signal Ground       7 --- 7       SG    Signal Ground
      CTS   Clear To Send       5 <-- 20      DTR   Data Terminal Ready
      RTS   Request To Send     4 --> 6       DSR   Data Set Ready



  Si vous avez un connecteur DB9 sur votre port série, essayez le schéma
  suivant :


         PC DB9                                  Terminal DB25
      RxD   Receive Data        2 <-- 2       TxD   Transmit Data
      TxD   Transmit Data       3 --> 3       RxD   Receive Data
      SG    Signal Ground       5 --- 7       SG    Signal Ground
      CTS   Clear To Send       8 <-- 20      DTR   Data Terminal Ready
      RTS   Request To Send     7 --> 6       DSR   Data Set Ready   **



  Les schémas ci-dessus n'ont pas de lignes de contrôle de modem, soyez
  donc sûr de donner une option "local" à getty (ce qui est équivalent à
  "stty clocal"). De plus si vous avez besoin du contrôle de flux
  matériel il doit être activé du côté de votre ordinateur (utilisez le
  drapeau -h avec agetty) (équivalent à "stty crtscts").


  1111..22..22..  BBrroocchhaaggee dd''uunn ccââbbllee nnuullll mmooddeemm ssttaannddaarrdd ((77 ccoonnnneecctteeuurrss))


  Le diagramme suivant montre des câbles null modem "standards"
  complets. Si vous en achetez un, il risque d'être câblé de cette
  manière. Ils fonctionneront pour les terminaux en utilisant le
  contrôle de flux logiciel (Xon/Xoff), ou sans contrôle de flux.
  Cependant, ils ne fonctionnent pas pour le contrôle de flux matériel
  puisque la plupart des terminaux supportent le contrôle de flux DTR ou
  DTR/DSR (prise de contact) mais que Linux ne le fait pas.













  PC DB25 mâle                            Terminal DB25
  TxD   Transmit Data         2 --> 3     RxD   Receive Data
  RxD   Receive Data          3 <-- 2     TxD   Transmit Data
  RTS   Request To Send       4 --> 5     CTS   Clear To Send
  CTS   Clear To Send         5 <-- 4     RTS   Request To Send
  DSR   Data Set Ready        6
                              |
  DCD   Carrier Detect        8 <-- 20    DTR   Data Terminal Ready
  SG    Signal Ground         7 --- 7     SG    Signal Ground
                                    6     DSR   Data Set Ready
                                    |
  DTR   Data Terminal Ready  20 --> 8     DCD   Carrier Detect



  Autrement, voici un câble null modem DB9-DB25 (ne fonctionnera pas
  avec la prise de contact matérielle des terminaux ; voir ci-dessus) :


  PC DB9                                  Terminal DB25
  RxD   Receive Data          2 <-- 2     TxD   Transmit Data
  TxD   Transmit Data         3 --> 3     RxD   Receive Data
                                    6     DSR   Data Set Ready
                                    |
  DTR   Data Terminal Ready   4 --> 8     DCD   Carrier Detect
  GND   Signal Ground         5 --- 7     GND   Signal Ground
  DCD   Carrier Detect        1
                              |
  DSR   Data Set Ready        6 <-- 20    DTR   Data Terminal Ready
  RTS   Request To Send       7 --> 5     CTS   Clear To Send
  CTS   Clear To Send         8 <-- 4     RTS   Request To Send
  (RI   Ring Indicator        9 pas nécessaire)



  (Oui, les broches 2 et 3 _o_n_t _v_r_a_i_m_e_n_t des significations opposées dans
  les connecteurs DB9 et DB25 !)

  L'utilisation des deux connexions ci-dessus fournit des signaux de
  contrôle de modem complets et de même nous permettent de positionner
  "stty -clocal".  On doit alors allumer le terminal en premier (pour
  lancer DTR) avant de pouvoir ouvrir le port de manière normale par
  getty, etc. Mais il risque d'y avoir des problèmes si vous n'allumez
  pas le terminal en premier (voyez ``getty se relance trop
  rapidement''). Pour cette raison, on devrait utiliser "stty clocal"
  qui est la valeur par défaut (ignore les lignes de contrôle du modem)
  et les fils supplémentaires dans ces câbles ne servent alors à rien
  d'utile.

  Dans les jours anciens où il n'était pas si facile d'ignorer les
  signaux de contrôle du modem, etc., on utilisait "l'astuce" suivante
  pour les câbles qui n'avaient pas les fils pour le contrôle de modem :
  du côté ordinateur du connecteur, on reliait RTS et CTS ensemble, et
  on connectait aussi DSR, DCD et DTR ensemble. De cette manière, quand
  l'ordinateur avait besoin d'un certain signal de prise de contact pour
  continuer, il l'obtenait (par erreur) de lui-même.


  1111..22..33..  LLiimmiittaattiioonnss ddee lloonngguueeuurr


  Un câble de plus de 15 mètres environ (50 pieds) peut ne pas
  fonctionner correctement à grande vitesse. Des longueurs bien plus
  grandes fonctionnent parfois correctement, surtout si la vitesse est
  basse et/ou le câble est de type basse capacitance et/ou
  l'électronique de la partie réception est très sensible. On dit que
  sous certaines conditions idéales à 9600 bauds, un câble de 1000 pieds
  (300 mètres) fonctionne correctement. Une manière de couvrir de
  longues distances est d'installer un pilote de ligne près de chaque
  port série afin de convertir des signaux asymétriques en symétriques
  (et inversement)  et d'utiliser ensuite du câblage en paire torsadée.
  Mais les pilotes de lignes sont chers.


  1111..22..44..  CCââbblleess ppoouurr llee ccoonnttrrôôllee ddee fflluuxx mmaattéérriieell


  Si vous voulez faire du contrôle de flux matériel (prise de contact)
  vous aurez certainement besoin de fabriquer votre propre câble (ou de
  le faire faire). Bien sûr, si les connecteurs à chaque extrémité d'un
  câble usagé s'enlèvent, vous pouvez le reconnecter. Voyez
  ``installation de connecteurs DB''. Vous devrez déterminer si oui ou
  non le terminal utilise la broche DTR pour cela, et sinon, quelle(s)
  broche(s) il utilise. Les menus de configuration peuvent vous donner
  des indices là-dessus puisqu'il peut y avoir une option pour activer
  la "prise de contact DTR" (ou le contrôle de flux), ce qui implique
  bien sûr qu'il utilise la broche DTR.  Il peut aussi utiliser la
  broche DSR. Voyez ``contrôle de flux matériel'' pour une explication
  détaillée. Des terminaux anciens peuvent ne rien fournir pour faire du
  contrôle de flux matériel.


  1111..22..55..  AAssttuucceess ssuurr lleess ccââbblleess


  Un câble "droit" normal ne fonctionnera pas sauf si vous l'utilisez
  comme câble d'extension couplé soit à un câble null modem, soit à un
  adaptateur null modem. Assurez-vous que les connecteurs au bout du
  câble se brancheront dans les connecteurs matériels. On peut utiliser
  du câble de téléphone qui a au moins 4 conducteurs (et peut-être en
  paire torsadée). Un câble d'ordinateur spécial de basse capacitance,
  blindé, est mieux.


  1111..22..66..  UUnnee bbiiddoouuiillllee qquuii uuttiilliissee uunn ccââbbllee eenn ppaaiirree ttoorrssaaddééee


  Bien qu'aucun signal EIA-232 ne soit stabilisé pour de la paire
  torsadée on peut tenter d'utiliser un câble en paire torsadée.
  Utilisez une paire pour la transmission et l'autre pour la réception.
  Pour faire ceci connectez le signal de terre à un fil sur chacune de
  ces deux paires. Une partie seulement du signal de terre passe dans le
  fil désiré mais ça peut aider. À cause de l'inductance plus faible du
  circuit en paire torsadée (comparée au courant de retour de masse par
  un autre chemin), un peu plus de courant de retour (terre) se massera
  sur le chemin désiré que ce qu'on pourrait attendre des seuls calculs
  de résistances. Ceci est surtout vrai à des fréquences plus élevées
  puisque l'impédance d'induction augmente avec la fréquence. La courbe
  rectangulaire du port série contient des harmoniques de haute
  fréquence.


  1111..22..77..  MMiissee àà llaa tteerrrree dduu ccââbbllee


  La broche 1 (d'une prise DB25) devrait être reliée à la masse du
  châssis (qui est aussi la masse de la terre) mais sur les ports série
  économiques il peut n'être connecté à rien du tout. Un connecteur 9
  broches n'est même pas relié à la masse du châssis. La masse du signal
  est la broche 7 et est en général reliée à la masse du châssis. Cela
  veut dire qu'une partie du courant du signal passera dans les fils de
  masse de l'installation électrique du bâtiment (indésirable). Les
  blindages de câbles sont sensés n'être mis à la terre qu'à une seule
  extrémité du câble, mais il peut être mieux de relier les deux
  extrémités à la terre puisqu'il est mieux d'avoir du courant dans le
  blindage que dans l'installation électrique du bâtiment ??


  1111..33..  CCoonnnneexxiioonn ssuurr uunn mmooddeemm


  En utilisant une combinaison terminal-modem (sans ordinateur) on peut
  se connecter à des BBS. Certains BBS (comme free-nets) permettent un
  accès à Internet grâce au navigateur texte lynx qui fonctionnera sur
  les terminaux texte. Ainsi avec un vieux terminal et un modem externe,
  on peut se connecter à Internet. Si on se connecte à un ordinateur
  hôte sur lequel on a un compte, on peut parfois stocker ses fichiers
  (ou ses téléchargements) sur l'ordinateur hôte.


  1111..33..11..  AAppppeelleerr àà ll''eexxttéérriieeuurr àà ppaarrttiirr dd''uunn tteerrmmiinnaall


  Au lieu de relier un terminal (ou un ordinateur émulant un terminal)
  directement à un ordinateur hôte en utilisant un câble, il peut être
  relié à l'hôte par l'intermédiaire d'une ligne téléphonique (ou d'une
  liaison spécialisée dédiée) avec un modem à chaque bout de la ligne.
  Le terminal (ou l'ordinateur) appellera en général un ordinateur hôte
  avec une ligne téléphonique.

  Cet appel sortant se fait couramment en utilisant un ordinateur PC
  muni d'un modem pour appeler un BBS ou un fournisseur d'accès à
  Internet (FAI) où le PC émule un terminal une fois qu'il est connecté.
  Si vous utilisez un vrai terminal pour faire ceci, c'est plus
  difficile puisque le vrai terminal n'est pas très intelligent et ne
  donne pas assez d'informations en retour à l'utilisateur. Pour appeler
  à l'extérieur, beaucoup de terminaux peuvent stocker un ou plusieurs
  numéros de téléphone comme des messages qu'on peut leur "paramétrer".
  Ces numéros sont envoyés au modem en pressant certaines touches de
  fonction. Beaucoup de modems peuvent aussi stocker des numéros de
  téléphone.  La séquence d'initialisation du modem doit précéder le
  numéro de téléphone.  L'ordinateur hôte peut utiliser "mgetty" (un
  getty qu'on utilise pour les modems) pour que quelqu'un qui a appelé
  puisse se logger.


  1111..33..22..  OOnn ppeeuutt aappppeelleerr uunn tteerrmmiinnaall


  Il est courant pour un ordinateur faisant tourner Linux de se faire
  appeler par téléphone. L'appelant obtient une invite de login et se
  logge. À première vue, il peut sembler étrange qu'un terminal simple
  (relié à aucun ordinateur) puisse accepter un appel entrant, mais il
  le peut. Une des raisons possibles de faire ainsi est d'économiser les
  factures de téléphone quand les tarifs ne sont pas symétriques. Votre
  terminal doit être configuré pour un appel entrant : mettez le modem
  derrière votre terminal en mode réponse automatique (auto answer,
  registre S0 mis à 2 répondra à la deuxième sonnerie). Vous allumez le
  terminal et le modem avant d'attendre un appel et quand l'appel arrive
  vous obtenez une invite de login et vous vous loggez.

  L'ordinateur hôte qui appelle votre terminal doit faire quelque chose
  d'inhabituel. Aussitôt que votre modem répond, il doit lancer login
  (getty).  Un hôte peut faire ceci en lançant le programme Linux
  "callback", parfois appelé "cb". Le callback (ou rappel) c'est
  l'ordinateur A qui appelle l'ordinateur B, B raccroche et rappelle A.
  C'est ce que vous voulez si vous utilisez l'ordinateur A pour émuler
  un terminal. Dans le cas d'un vrai terminal cette tâche peut être trop
  complexe et par conséquent l'hôte n'utilise que la partie retour du
  programme callback. Le fichier de configuration de callback doit être
  configuré correctement sur l'hôte.  Callback appelle le terminal et
  ensuite dit à mgetty de lancer un login sur ce port. Mgetty lui-même
  (au début 1998) ne sait gérer que les appels entrants mais on
  travaille sur l'incorporation de possibilités de rappel automatique et
  le rendre ainsi capable de gérer les appels sortants. Au moment où
  vous lirez ceci, mgetty peut être l'unique solution à vos besoins.


  1111..44..  CCoonnnneexxiioonn àà uunn sseerrvveeuurr ddee tteerrmmiinnaauuxx


  Un serveur de terminaux ressemble à un commutateur intelligent qui
  peut relier beaucoup de terminaux (ou de modems) à un ou plusieurs
  ordinateurs. Ce n'est pas un commutateur mécanique et donc il peut
  changer les vitesses et les protocoles des flux de données qui le
  traversent. Un certain nombre de sociétés fabriquent des serveurs de
  terminaux : Xyplex, Cisco, 3Com, Computone, Livingston, etc. Il y a
  beaucoup de types et de possibilités différentes. Un autre HOWTO est
  nécessaire pour les comparer et les décrire (en incluant la
  possibilité de créer votre propre serveur de terminaux avec un PC
  Linux). La plupart sont utilisés pour des connexions par modem plutôt
  que pour des terminaux reliés directement.

  Une utilisation possible est de connecter beaucoup de terminaux (ou
  des modems) à un réseau à haut débit qui permet la connexion à des
  ordinateurs hôtes. Bien sûr le serveur de terminaux doit avoir la
  puissance de calcul et les logiciels pour faire tourner des protocoles
  réseau, il ressemble donc à un ordinateur. Le serveur de terminaux
  peut interagir avec l'utilisateur et demander sur quel ordinateur il
  veut se connecter, etc. ou il peut le connecter sans rien demander. On
  peut parfois envoyer des travaux à une imprimante à travers un serveur
  de terminaux.

  Un PC de nos jours a suffisamment de puissance de calcul pour agir
  comme un serveur de terminaux pour des terminaux texte sauf que chaque
  port série devrait avoir sa propre interruption matérielle. Les PC ne
  possèdent que peu d'interruptions libres à cette fin et puisqu'elles
  sont configurées en dur on ne peut pas en créer davantage par
  logiciel. Une solution est d'utiliser une carte série multiport
  avancée qui possède son propre système d'interruptions (ou sur les
  modèles de plus bas prix, partage l'une des interruptions du PC entre
  un certain nombre de ports). Voyez le HOWTO Serial pour plus
  d'informations sur de telles cartes. Si un tel PC fait tourner Linux
  avec getty tournant sur beaucoup de ports série on peut le considérer
  comme un serveur de terminaux s'il est relié à d'autres PC sur un
  réseau et si son travail est principalement de transférer les données
  et de gérer les interruptions du port série tous les 14 octets (ou à
  peu près). On utilise parfois un logiciel appelé "radius".

  De nos jours les vrais serveurs de terminaux servent plus que de
  simples terminaux. Ils servent aussi des PC qui émulent des terminaux,
  et sont parfois reliés à des racks de modems reliés à des lignes
  téléphoniques.  Certains contiennent parfois des modems intégrés. Si
  un terminal (ou un PC en émulant un) est relié directement à un modem,
  le modem à l'autre bout de la ligne devrait être relié à un serveur de
  terminaux. Dans certains cas le serveur de terminaux par défaut
  s'attend à ce que l'appelant utilise des paquets PPP, quelque chose
  que les vrais terminaux texte ne génèrent pas.


  1111..55..  TTyyppeess ddee ccoonnnneecctteeuurrss eett dd''aaddaappttaatteeuurrss



  Un connecteur est plus ou moins relié de façon permanente à
  l'extrémité d'un câble ou à une unité matérielle. Il y a deux types de
  connexions de base : 1.  DBxx avec des broches et 2. des connecteurs
  modulaires de type téléphone.

  Un adaptateur ressemble à peu près à un connecteur mais il possède
  deux extrémités. C'est comme un câble qui est si court qu'il ne reste
  plus de partie câblée du tout -- il ne reste que des connecteurs
  différents sur chaque extrémité. L'adaptateur se branche de chaque
  côté. Il permet de relier entre eux deux connecteurs incompatibles en
  s'interposant entre les deux.  Quelquefois le but de l'adaptateur est
  d'interchanger les fils.  Évidemment, on peut utiliser un câble
  spécial (éventuellement fait maison) pour remplacer pour cet
  adaptateur.


  1111..55..11..  SSeexxee ddeess ccoonnnneecctteeuurrss // aaddaappttaatteeuurrss


  Les connecteurs (ou un côté des adaptateurs) sont soit mâles soit
  femelles.  Les connecteurs qui ont des broches sont mâles et ceux qui
  ont des "trous" sont femelles. Pour les connecteurs modulaires, ceux
  qui ont les contacts visibles sont les fiches tandis que ceux qui ont
  les contacts à l'intérieur (pas facile à voir) sont les prises.  Les
  fiches sont mâles ; les prises sont femelles (NdT : mais en français
  on dit aussi prise pour un connecteur mâle).


  1111..55..22..  TTyyppeess dd''aaddaappttaatteeuurrss


  Il y a trois type d'adaptateurs de base : les null modem, les
  changeurs de genre et les adaptateurs de ports. Certains adaptateurs
  effectuent plus d'une fonction parmi ces trois fonctions.


  ·  adaptateur null modem : croise certaines connexions, comme un câble
     null modem.

  ·  changeur de genre : change le sexe d'une extrémité d'un câble. Deux
     connecteurs du même sexe peuvent maintenant être reliés l'un à
     l'autre.

  ·  adaptateur de port : va d'un type de connecteur à un autre (DB9
     vers DB25, etc.).


  1111..55..33..  CCoonnnneecctteeuurrss DDBB


  Pour savoir comment installer un connecteur DB à l'extrémité d'un
  câble, voyez ``installer des connecteurs DB''.  Ceux-ci sont
  disponibles en 9 ou 25 broches. Les spécifications EIA-232 demandent
  des 25 broches mais puisque la plupart de ces broches ne sont pas
  utilisées sur les ports série ordinaires, 9 broches sont suffisantes.
  Voyez ``DB9-DB25'' pour la signification des brochages.  Les broches
  sont en général numérotées si vous regardez de suffisamment près ou si
  vous utilisez une loupe grossissante.


  1111..55..44..  CCoonnnneecctteeuurrss mmoodduullaaiirreess RRJJ


  Ceux-ci ressemblent à des connecteurs de téléphone modernes mais ne
  sont parfois pas compatibles avec les connecteurs téléphoniques. Voyez
  aussi ``installer des connecteurs RJ''. Il peut y avoir 6, 8 ou 10
  conducteurs. RJ11/14 est une fiche de téléphone à 4-6 conducteurs.
  Une fiche qui lui ressemble est un connecteur MMJ (6 conducteurs)
  utilisé sur certains modèles tardifs de terminaux VT (et autres). MMJ
  possède une languette décalée et n'est pas compatible avec RJ11/14.
  Cependant, certains connecteurs ont été fabriqués et sont compatibles
  à la fois avec MMJ et RJ11/14. Le brochage MMJ est : 1-DTR, 2-TXD,
  3-TXD GND, 4-RXD GND, 5-RXD, 6-DSR.

  Un câble null modem avec des connecteurs MMJ (ou RJ11/14) reliera :
  1-6, 2-5 et 3-4. Notez qu'un tel câble supporte le contrôle de flux
  DTR/DSR qui n'est pas (encore) supporté par Linux. Faire vous-même
  votre propre câble null modem à 6 conducteurs est très simple si vous
  comprenez que le câble téléphonique à 4 conducteurs de votre mur à
  votre téléphone, utilisé dans des centaines de millions d'habitations,
  est aussi un câble null modem.  Trouvez-en un et câblez votre câble de
  la même façon.

  Si vous étalez un tel câble (ou le câble null modem de votre terminal)
  à plat sur le sol (sans torsion) vous noterez que les deux fiches aux
  extrémités ont leurs contacts dorés dirigés tous les deux vers le haut
  (ou tous les deux vers le bas). Bien que ce soit symétrique, c'est
  aussi null modem si vous y réfléchissez un peu. On pourrait associer
  un petit nombre de ces câbles avec des coupleurs en ligne et tout
  fonctionnera correctement car chaque coupleur en ligne est aussi un
  adaptateur null modem. Deux périphériques null modem en série donnent
  une connexion directe.

  RJ45 et RJ48 sont des fiches téléphoniques à 8 conducteurs (ou 10
  conducteurs pour certaines applications informatiques). Ceux à 10
  conducteurs sont légèrement plus larges et ne rentreront pas dans des
  fiches à 8 conducteurs.  On les utilise à la fois pour des câbles
  téléphoniques plats et des câbles à paire torsadée ronds. L'extrémité
  du connecteur côté câble peut être différent pour les câbles plats et
  ronds et à la fois RJ45 et RJ48 peuvent avoir 8 ou 10 conducteurs,
  donc assurez-vous que vous choisissez le bon. RJ48 possède un taquet
  supplémentaire ce qui fait qu'une fiche RJ48 ne rentrera pas dans une
  prise RJ45 (mais une fiche RJ45 rentrera dans une prise RJ48).  On les
  utilise sur certaines cartes série multiports et dans les réseaux.
  Voici les numéros de broches pour une prise à 8 conducteurs :


    Fiche                          Prise
    (En regardant à                (En regardant la
     l'extrémité d'un câble)        cavité dans un mur)
       .__________.                   .__________.
       | 87654321 |                   | 12345678 |
       |__.    .__|                   |__.    .__|
          |____|                         |____|




  1111..66..  FFaabbrriiqquueerr oouu mmooddiiffiieerr uunn ccââbbllee



  1111..66..11..  AAcchheetteerr oouu ffaabbrriiqquueerr ??


  Vous pouvez essayer d'acheter un câble null modem court. On les
  étiquette souvent comme des câbles d'imprimantes série (mais les
  imprimantes série ne sont pas très en vogue de nos jours, ni les
  câbles associés).  Malheureusement, ils ne fonctionneront probablement
  pas pour le contrôle de flux matériel. Assurez-vous que les
  connecteurs sur les extrémités du câble conviendront aux connecteurs
  sur votre ordinateur et votre terminal.
  Mais si vous avez besoin de câbles plus longs pour relier des
  terminaux ou si vous avez besoin du contrôle de flux matériel, comment
  obtenez-vous les bons câbles ? Les bons câbles longs tout prêts
  peuvent s'avérer difficiles à trouver (vous pouvez tenter de les
  chercher sur Internet), surtout si vous voulez utiliser un minimum
  (disons 4) de conducteurs. Une option est de les faire faire
  spécialement, ce qui risque d'être relativement cher bien que vous
  puissiez trouver quelqu'un pour le faire à des prix à peine plus
  élevés que ceux tout prêts (c'est ce que j'ai fait). Une autre
  alternative est de fabriquer le vôtre. Ceci peut nécessiter des outils
  spéciaux. Si vous pouvez en trouver, du câble d'occasion peut s'avérer
  faire une bonne affaire mais vous devrez probablement recâbler les
  connecteurs. La plupart des connecteurs livrés avec les câbles courts
  sont moulés de manière permanente sur le câble et ne peuvent pas être
  recâblés mais la plupart des câbles faits sur mesure ou à la main
  possèdent des connecteurs qu'on peut recâbler. L'avantage de fabriquer
  votre propre câble est que les compétences que vous acquérerez seront
  utiles si un câble se casse (ou devient mauvais) ou si vous devez
  fabriquer un autre câble en vitesse.


  1111..66..22..  NNuumméérrooss ddee bbrroocchheess


  Les numéros des broches devraient être gravées sur la partie plastique
  du connecteur. Chaque broche devrait avoir un numéro juste à côté.
  Vous aurez peut-être besoin d'une loupe grossissante pour les lire.


  1111..66..33..  IInnssttaalllleerr ddeess ccoonnnneecctteeuurrss DDBB ssuurr lleess eexxttrréémmiittééss ddeess ccââbblleess


  Voyez ``connecteurs DB'' pour une courte description de ces
  connecteurs. Malheureusement, la plupart des câbles achetés de nos
  jours possèdent des connecteurs moulés à chaque extrémité qu'on ne
  peut pas modifier. Si vous fabriquez des câbles ou en modifiez un
  existant, vous devrez apprendre à connaître les broches. Il y en a
  deux sortes : soudées et serties.

  Les broches serties nécessitent un outil de sertissage spécial et
  aussi un outil "d'insertion/extraction". Mais une fois que vous avez
  les outils, fabriquer et modifier un câble est plus rapide que de les
  souder. Si vous reliez deux fils à la même broche (nécessaire aussi si
  vous voulez relier une broche connectée à une autre broche) alors la
  soudure est plus rapide (pour ces broches). C'est dû au fait que les
  broches serties ne peuvent prendre qu'un fil à la fois, alors que les
  broches soudées peuvent accepter plus d'un fil par broche.

  Pour insérer des broches serties, poussez-les simplement à la main ou
  avec l'outil. Enlever une broche avec l'outil est un peu difficile.
  Vous devez insérer le bout de l'outil autour de l'arrière de la
  broche. Un bout de l'outil nécessite de s'étaler un petit peu pour
  accéder au fil mais avec ce bout la broche devrait être plus facile à
  enlever. Tirez alors doucement à la fois sur l'outil et sur le fil. Si
  ça ne vient pas, l'outil n'a sûrement pas été inséré correctement,
  poussez-le alors plus en avant ou bien tournez-le dans une position
  différente. Vous auriez peut-être dû utiliser un autre bout qui
  entoure mieux la broche. En utilisant cet outil, on peut facilement
  convertir un câble droit en câble null modem, etc.

  Vous pouvez avoir des problèmes en utilisant l'outil
  d'"insertion/extraction". Si les outils ne s'insèrent pas sur le
  derrière de la broche, il se peut que la broche n'ait pas été sertie
  correctement sur le fil et tienne plus du carré que du rond, etc. Si
  une broche commence à sortir mais ne se redresse pas en entier, la
  broche peut être tordue. Regardez-la sous une loupe grossissante.
  Redresser une broche avec une pince à épiler peut endommager le
  plaquage en or. Parfois une broche coincée peut être poussée au dehors
  avec le bout d'une lame de tournevis épaisse (ou quelque chose de
  semblable) mais si vous poussez trop fort vous pouvez agrandir le trou
  en plastique ou tordre la broche.

  N'essayez pas de souder sauf si vous savez ce que vous faites ou avez
  lu comment le faire.


  1111..66..44..  IInnssttaalllleerr ddeess ccoonnnneecctteeuurrss RRJJ


  Ce sont des connecteurs modulaires de téléphones, dont une sorte est
  utilisée pour la plupart des téléphones ordinaires. Mais il y a
  beaucoup de sortes différentes (voyez ``connecteurs modulaires RJ'').

  Ils ne sont pas faciles à réutiliser. Vous pourriez retirer les fils,
  pousser à l'intérieur un outil pointu qui relèverait les contacts
  dorés et réutiliser le connecteur. Il y a des outils de sertissage
  spéciaux qu'on utilise pour les installer ; un outil différent pour
  chaque sorte.

  Si vous n'avez pas d'outil de sertissage, l'installation est quand
  même possible (mais difficile) en utilisant un petit tournevis (et
  peut-être un marteau). Poussez les fils du câble à l'intérieur et
  ensuite poussez chaque contact doré vers le bas assez fort avec le
  petit tournevis qui passera juste entre les stries isolantes entre les
  contacts. Vous pouvez l'abîmer si vous n'utilisez pas un tournevis
  avec une tête qui a presque la même épaisseur que les contacts ou si
  le tournevis glisse du contact alors que vous le poussez vers le bas.
  Vous pouvez aussi utiliser un petit marteau pour faire contrepoids sur
  le tournevis (poussez d'abord à la main).

  Assurez-vous de ne pas abîmer le "levier d'extraction" sur le
  connecteur quand vous poussez sur les contacts. Ne le posez pas
  simplement sur une table en poussant les contacts. Il est préférable
  de mettre une cale (d'environ 1 mm d'épaisseur) qui se placera
  parfaitement dans la crevasse entre le levier et le corps. Pour une
  telle cale vous pouvez utiliser du bristol épais, plusieurs cartes
  téléphoniques ou du bois. Puisque le dessous du connecteur (que vous
  mettrez sur la table) n'est pas droit (à cause du "levier
  d'extraction"), assurez-vous que le dessus de la table est recouvert
  de quelque chose de mou (comme un morceau de carton) pour aider à
  supporter le connecteur qui n'est pas droit. Encore mieux  : vous
  pourriez mettre une autre cale d'un millimètre sous les 6 premiers
  millimètres du connecteur en le supportant juste en dessous de la
  partie visible des contacts. Un dessus de table mou ne peut pas faire
  de mal non plus. Une autre méthode (je n'ai jamais fait cela) est de
  mettre le connecteur dans un étau mais faites attention à ne pas
  casser le connecteur.

  En comparaison de l'utilisation d'un outil de sertissage,
  l'installation comme indiqué ci-dessus prend beaucoup plus de temps et
  est plus sujette aux erreurs mais c'est quelquefois plus expéditif et
  bien moins cher que d'acheter un outil spécial si vous n'avez qu'un ou
  deux connecteurs à installer.


  1122..  MMiissee eenn ppllaaccee ((ccoonnffiigguurraattiioonn)) eenn ggéénnéérraall






  1122..11..  IInnttrroodduuccttiioonn àà llaa ccoonnffiigguurraattiioonn


  La configuration (mise en place) nécessite à la fois de stocker la
  configuration dans la mémoire non volatile du terminal et de mettre
  des commandes dans les fichiers de démarrage (sur votre disque dur)
  qui se lanceront à chaque fois que l'ordinateur est allumé (ou
  peut-être aussi à chaque changement de niveau d'exécution). Cette
  section donne une vue d'ensemble de la configuration et couvre la
  configuration des principales options de communication à la fois pour
  le terminal et pour l'ordinateur. Les deux grandes sections suivantes
  couvrent la configuration du terminal (voyez ``mise en place du
  terminal'' et de l'ordinateur (voyez ``détails de la mise en place de
  l'ordinateur (configuration)''.


  1122..22..  VVuuee dd''eennsseemmbbllee ddee llaa mmiissee eenn ppllaaccee ((ccoonnffiigguurraattiioonn)) dduu tteerrmmiinnaall


  Quand un terminal est installé il est nécessaire de configurer le
  terminal physique en sauvant (dans sa mémoire non volatile qui n'est
  pas perdue lorsque l'on éteint le terminal) les caractéristiques qu'il
  aura au démarrage. Vous pouvez avoir de la chance et avoir un terminal
  qu'on a déjà configuré correctement pour votre installation de sorte
  que peu ou aucune configuration sur le terminal ne soit nécessaire.

  Il y a deux façons simples de configurer un terminal. L'une est de
  s'asseoir devant le terminal et de parcourir un ensemble de menus de
  configuration.  Une autre est d'envoyer des séquences d'échappement au
  terminal à partir de l'ordinateur hôte. Avant que vous n'envoyiez quoi
  que ce soit au terminal (comme les séquences d'échappement ci-dessus),
  ses options d'``interface de communication'' comme la vitesse de
  transmission doivent être configurées pour correspondre à celles de
  l'ordinateur. On ne peut faire ceci qu'en s'asseyant devant le
  terminal puisqu'il faut configurer la communication correctement avant
  que l'ordinateur et le terminal ne puissent se "parler". Voyez
  ``configuration du terminal''.


  1122..33..  VVuuee dd''eennsseemmbbllee ddee llaa mmiissee eenn ppllaaccee ((ccoonnffiigguurraattiioonn)) ddee ll''oorrddiinnaa­­
  tteeuurr


  À part peut-être l'envoi de séquences d'échappement à partir de
  l'ordinateur pour configurer le terminal, il faut configurer
  l'ordinateur lui-même pour gérer le terminal. Si vous avez de la
  chance tout ce que vous avez à faire est d'ajouter une commande
  "getty" dans le fichier /etc/inittab pour qu'une invite "login:" soit
  envoyée au terminal quand l'ordinateur démarre. Voyez ``getty'' pour
  plus de détails.

  L'ordinateur communique avec le terminal en utilisant un logiciel de
  pilote de périphérique (qui fait partie du noyau). Le pilote de
  périphérique série possède une configuration par défaut et est aussi
  configuré en partie (parfois en totalité) par le programme getty avant
  de lancer "login" sur chaque terminal. Cependant, des configurations
  supplémentaires sont souvent nécessaires en utilisant des programmes
  appelés "stty" et "setserial". Ces programmes (si besoin est) doivent
  être lancés à chaque fois que l'ordinateur démarre puisque la
  configuration est perdue à chaque fois que l'ordinateur s'éteint.
  Voyez ``détails de la mise en place de l'ordinateur (configuration)''.





  1122..44..  BBeeaauuccoouupp dd''ooppttiioonnss


  Il y a énormément d'options de configuration dans lesquelles vous
  pourrez piocher. Les options de communication doivent être correctes
  ou le terminal ne fonctionnera pas du tout. D'autres options peuvent
  être incorrectes, mais ne causeront pas de problèmes puisque les
  possibilités qu'elles introduisent ne sont pas utilisées. Par exemple,
  si vous n'avez pas d'imprimante reliée au terminal, la manière dont
  sont positionnés les paramètres de configuration de l'imprimante dans
  le terminal n'a aucun effet. Cette dernière affirmation n'est pas
  correcte à 100 %.  Supposez que vous n'avez pas d'imprimante mais que
  l'ordinateur envoie (par erreur) au terminal une commande pour
  rediriger tous les caractères (les données) de l'ordinateur vers
  l'imprimante uniquement. Alors rien ne s'affichera sur l'écran et
  votre terminal sera mort. Certains terminaux possèdent une option de
  configuration pour informer le terminal qu'aucune imprimante n'est
  présente. Dans ce cas le terminal ignorera toute commande qui
  redirigerait la sortie vers "l'imprimante" et le problème ci-dessus
  n'arrivera jamais. Cependant, ceci n'apporte pas beaucoup d'aide
  puisqu'il y a beaucoup d'autres commandes erronnées qu'on peut envoyer
  à votre terminal et qui sèmeront vraiment la pagaille. Cela arrivera
  sûrement si vous envoyez un fichier binaire au terminal par accident.

  Dans certains cas un paramètrage incorrect ne causera aucun problème
  jusqu'à ce qu'il vous arrive de lancer une application peu connue qui
  attend du paramètre qu'il soit positionné d'une certaine façon.
  Certaines options ne concernent que l'apparence de l'affichage et le
  terminal fonctionnera correctement si elles sont mal positionnées mais
  ne sera pas aussi beau à regarder.

  Certaines options ne concernent que le terminal et n'ont pas besoin
  d'être positionnées sur l'ordinateur. Par exemple : voulez-vous des
  lettres noires sur un fond clair ? C'est plus agréable à l'oeil qu'un
  fond noir. Une touche qu'on appuie doit-elle se répéter ? Est-ce que
  l'écran doit défiler quand une ligne dépasse le bord droit de l'écran
  ? Est-ce que les touches doivent émettre un cliquetis ?


  1122..55..  OOppttiioonnss ddee ll''iinntteerrffaaccee ddee ccoommmmuunniiccaattiioonn


  Certains paramètres (options) de communication concernent à la fois le
  terminal et l'ordinateur et doivent être positionnés exactement à
  l'identique sur les deux : vitesse, parité, bits/caractères et
  contrôle de flux. D'autres options de communication ne sont
  positionnées que sur le terminal (et uniquement certaines d'entre
  elles sont essentielles pour établir une communication). D'autres
  encore comme l'adresse et l'interruption (IRQ) du port physique ttyS
  ne sont positionnées que sur l'ordinateur en utilisant la commande
  "setserial". Jusqu'à ce que toutes les options essentielles ci-dessus
  soient paramétrées de manière compatible on ne pourra pas faire de
  communication série satisfaisante (et sûrement pas de communication du
  tout) entre le terminal et l'ordinateur. Pour le terminal, on doit
  positionner ces options à la main avec des menus sur chaque terminal
  (ou en utilisant une sorte de cartouche spéciale sur chaque terminal).
  L'ordinateur hôte est configuré en lançant des commandes à chaque
  démarrage de l'ordinateur (ou quand les gens se loggent). Quelquefois
  le programme getty (qu'on trouve dans le fichier /etc/inittab) qui
  démarre le processus login s'occupera de ceci pour l'ordinateur. Voyez
  ``getty (dans /etc/inittab)''.

  Les paramètres à la fois pour l'ordinateur et le terminal sont :



  ·  ``vitesse (bits/seconde)''

  ·  ``parité''

  ·  ``bits par caractère''

  ·  ``contrôle de flux''

  Certains paramètres essentiels au terminal seul sont :


  ·  ``sélection du port''

  ·  Positionner la communication en full duplex (=FDX sur les terminaux
     Wyse)


  Si le programme ``getty (dans /etc/inittab)'' ne peut pas paramétrer
  la partie côté ordinateur de la manière dont vous le désirez, vous
  aurez alors besoin d'utiliser l'une des commandes ``stty et
  setserial'' (ou les deux).


  1122..55..11..  VViitteessssee


  Elle doit être identique à la fois sur le terminal et l'ordinateur. La
  vitesse est en bits/seconde (bps ou vitesse en bauds). Utilisez la
  vitesse la plus grande qui fonctionne sans erreurs. Autoriser le
  contrôle de flux peut rendre possible des vitesses plus élevées. Il se
  peut qu'on puisse configurer deux vitesses sur le terminal :
  transmission et réception, qu'on abrège parfois en T et R. On leur
  donne en général la même valeur puisque stty dans Linux ne semble pas
  encore avoir l'option de les positionner différemment.  (Il y a une
  option pour faire ceci avec la commande "stty" mais en réalité il
  semble qu'elle leur donne la même valeur.) Les vitesses courantes sont
  300, 600, 1200, 2400, 4800, 9600, 19200, 38400 ... Les vitesses basses
  (comme 600) sont faites pour les imprimantes et les terminaux à sortie
  papier.


  1122..55..22..  PPaarriittéé eett ddeevvrriieezz--vvoouuss ll''uuttiilliisseerr ??


  Pour une définition, voyez ``la parité expliquée''.  La parité
  désactivée est souvent la valeur par défaut. Pour activer la parité,
  vous devez à la fois l'activer et ensuite sélectionner une parité
  paire ou impaire.  Cela ne fait probablement pas de différence si
  c'est pair ou impair. Pour les terminaux il y a parfois des paramètres
  de parité pour la transmission et la réception. Vous devriez
  positionner les deux à la même valeur puisque stty sur l'ordinateur ne
  permet pas un paramétrage différent.

  Est-ce vous devriez utiliser la parité ? Il est bon de disposer de la
  parité, bien qu'elle ne soit pas strictement nécessaire. Si vous
  n'avez pas de parité, vous pourrez avoir une lettre incorrecte ici ou
  là et finirez par corriger des fautes d'orthographe qui n'existent pas
  vraiment. Cependant, la parité a un coût. D'abord, elle est légèrement
  plus compliquée à configurer puisqu'en général par défaut il n'y a pas
  de parité. Ensuite, la parité diminuera la vitesse avec laquelle les
  octets traversent le câble puisqu'il y aura un bit supplémentaire par
  octet. Ceci peut ou peut ne pas diminuer la vitesse effective.

  Par exemple, un terminal à sortie papier est en général limité par la
  mécanique du processus d'impression. L'augmentation des octets/seconde
  quand l'ordinateur (sa puce UART) est en train de transmettre ne
  conduit qu'à plus de signaux "d'arrêt" de contrôle de flux pour
  permettre au mécanisme d'impression de rattraper le rythme. À cause
  des attentes supplémentaires dues au contrôle de flux, la vitesse
  effective n'est pas meilleure sans parité qu'avec. La situation est
  identique pour certains terminaux : après avoir mis en place la parité
  il peut y avoir moins d'attente due au contrôle de flux par unité de
  temps ce qui résulte en plus de bits/seconde (en moyenne). Cependant,
  à cause des bits de parité ajoutés, le nombre d'octets/seconde (en
  moyenne) reste le même.

  Une possibilité est d'installer les terminaux sans parité. Ensuite si
  on remarque des erreurs de parité, on peut l'activer plus tard. Pour
  détecter des erreurs possibles sans parité, regardez des erreurs de
  frappe que vous ne pensez pas avoir faites. Si vous détectez une telle
  erreur, rafraichissez l'écran (retransmettez de l'ordinateur). Si
  l'erreur s'en va, c'est alors sûrement une erreur de parité. Si trop
  d'erreurs surviennent (comme plus d'une par quelques centaines
  d'écrans), il faut faire une action corrective comme : activer la
  parité et/ou réduire la vitesse et/ou utiliser un câble plus
  court/meilleur. Activer la parité ne réduira pas le nombre d'erreurs
  mais vous signalera quand une erreur s'est produite.

  La politique opposée est d'activer la parité dès le départ. Ensuite si
  on ne voit jamais d'erreur de parité (des symboles d'erreur sur
  l'écran), sur une période de temps raisonnable, disons un mois ou
  deux, on peut la désactiver sans danger.


  1122..55..33..  BBiittss//ccaarraaccttèèrree


  C'est la taille d'un caractère (le nombre de bits de données par
  caractère, en excluant tout bit de parité).  Pour l'ASCII, c'est 7,
  mais c'est 8 pour les jeux de caractères ISO. Si vous n'allez utiliser
  que des caractères ASCII, sélectionnez alors 7 bits puisqu'il est plus
  rapide de transmettre 7 bits que 8. Certains vieux terminaux
  n'afficheront que des caractères 7 bits.


  1122..55..44..  QQuueell ccoonnttrrôôllee ddee fflluuxx ((pprriissee ddee ccoonnttaacctt)) ??


  Il faut choisir entre le contrôle de flux "matériel" (par exemple
  rts/cts ou dtr/cts) et "logiciel" (Xon/Xoff). (le menu du terminal
  Adds utilise de manière incorrecte "Xon/Xoff" pour indiquer tout type
  de contrôle de flux.)  Bien que le contrôle de flux matériel soit plus
  rapide (si les deux fils supplémentaires nécessaires sont présents
  dans le câble et si le terminal le supporte) dans la plupart des cas
  Xon/Xoff devrait fonctionner correctement.  Certaines personnes disent
  qu'elles ont résolu des problèmes dérangeants (voir ci-dessous) en
  passant au contrôle de flux matériel mais le contrôle de flux logiciel
  a bien fonctionné sur les autres installations (et chez moi
  personnellement).

  Si vous utilisez le contrôle de flux logiciel (Xon/Xoff) et avez des
  utilisateurs qui ne le savent pas, ils peuvent alors envoyer par
  accident un Xoff à l'hôte et bloquer leur terminal. Pendant qu'il est
  bloqué, ils peuvent très bien taper frénétiquement en une vaine
  tentative pour le débloquer.  Quand alors Xon est enfin envoyé pour
  rétablir la communication, tout ce qui a été tapé à toute vitesse est
  exécuté, peut-être avec des résultats inattendus. Ils ne risquent pas
  ceci avec le contrôle de flux matériel.  Voyez ``contrôle de flux''
  pour une explication sur le contrôle de flux.



  1122..55..55..  SSéélleeccttiioonn dduu ppoorrtt


  Puisque la plupart des terminaux possèdent deux connecteurs ou plus
  derrière eux, il est en général possible de dire que l'un de ces
  connecteurs sera relié à l'ordinateur et de dire que l'autre
  connecteur sera le port imprimante. Il peut y avoir un nom à côté du
  connecteur (regardez-le bien) et ce nom (comme Aux ou Serial 2, ou
  Modem) peut être donné à la connexion vers l'hôte principal ou vers
  l'imprimante (ou autre).


  1122..66..  EEssssaaii rraappiiddee


  Bien que tout ce qui est au-dessus puisse sembler très compliqué,
  faire fonctionner un terminal est souvent assez simple. La section
  ``installation rapide'' décrit une manière simple d'essayer de le
  faire. Mais si cela ne fonctionne pas ou si vous voulez améliorer
  l'affichage, vous avez besoin d'en lire plus.


  1133..  DDééttaaiillss ddee llaa mmiissee eenn ppllaaccee ((ccoonnffiigguurraattiioonn)) dduu tteerrmmiinnaall


  À part la prochaine sous-section qui décrit l'envoi de séquences
  d'échappement au terminal, cette section présente principalement les
  détails de la configuration du terminal à la main en s'asseyant devant
  le terminal et en se déplaçant entre différents menus. Si vous ne
  l'avez pas encore fait, vous devriez lire ``vue d'ensemble de la mise
  en place (configuration) d'un terminal''.  C'est mieux si vous avez le
  manuel du terminal, mais même si vous ne l'avez pas il y a ici des
  informations concernant beaucoup d'options que vous serez peut-être
  amené à configurer.

  Les paramètres de communication tels que la vitesse d'envoi doivent
  toujours être configurés sur le terminal puisque si vous ne le faites
  pas ici on ne peut pas communiquer avec le terminal. Une fois que la
  communication est établie vous avez deux choix pour effectuer le reste
  de la configuration du terminal. Vous pouvez continuer à faire la
  configuration à la main sur le terminal et sauver les résultats dans
  la mémoire permanente du terminal ou vous pouvez le faire en envoyant
  des séquences d'échappement au terminal à partir de l'ordinateur à
  chaque fois que le terminal est allumé.

  Si vous savez comment mettre en place et sauver une bonne
  configuration dans le terminal ce peut être la meilleure façon. Si
  vous ne savez pas, vous pouvez simplement envoyer la chaîne
  d'initialisation de terminfo à votre terminal à chaque fois que vous
  utilisez le terminal. Peut-être que ne rien faire vous donnera quand
  même un terminal utilisable. Vous (ou une application) pouvez toujours
  changer les choses en envoyant certains séquences d'échappement au
  terminal.


  1133..11..  EEnnvvooyyeerr ddeess ssééqquueenncceess dd''éécchhaappppeemmeenntt aauu tteerrmmiinnaall


  Une fois que l'interface de communication est en place, le reste de la
  configuration des terminaux peut parfois être fait en envoyant des
  séquences d'échappement aux terminaux depuis l'ordinateur. Si vous
  avez un grand nombre de terminaux, il peut être utile d'écrire (ou de
  trouver) un script shell pour faire ceci de manière automatique. Il
  peut (ou non) y avoir une commande à envoyer au terminal pour lui dire
  de sauver sa configuration en cours dans sa mémoire permanente pour
  qu'elle soit présente la prochaine fois qu'on allumera le terminal.
  Il y a une manière simple d'envoyer ces séquences d'échappement et une
  manière compliquée. Pour la manière simple vous ne regardez jamais les
  séquences d'échappement mais envoyez des commandes qui trouvent toutes
  seules la séquence d'échappement appropriée dans la base de données
  terminfo et l'envoient. Malheureusement, toutes les séquences
  d'échappement que vous avez besoin d'envoyer ne sont pas toujours dans
  la base de données terminfo. Ainsi la manière plus compliquée (mais
  peut-être meilleure) est d'envoyer directement les séquences
  d'échappement.

  Pour cette méthode compliquée vous aurez besoin d'un manuel avancé.
  Les vieux manuels de terminaux comprenaient autrefois une liste
  détaillée de séquences d'échappement mais les manuels récents n'en ont
  généralement pas. Pour les trouver vous devrez peut-être acheter un
  autre manuel intitulé "manuel du programmeur" (ou similaire) qui n'est
  pas fourni avec le terminal. Une ``liste de séquences d'échappement''
  de certains terminaux est sur Internet mais c'est une liste brute et
  sûrement incomplète.

  Même sans manuel ou autre, vous pouvez quand même envoyer des
  commandes pour configurer le terminal en utilisant les programmes
  "tput" et "setterm". Voyez ``changer les paramètres du terminal''.
  Vous pourriez simplement envoyer une chaîne d'initialisation au
  terminal à partir de l'entrée terminfo si la chaîne d'initialisation
  configure le terminal comme vous le désirez. Voyez ``chaîne
  d'initialisation''.  Excepté si vous pensez envoyer ces séquences de
  l'ordinateur au terminal à chaque fois que vous allumez ce dernier,
  vous devez sauver ces paramètres dans la mémoire permanente du
  terminal.


  1133..22..  CCoonnffiigguurraattiioonn ddeess vviieeuuxx tteerrmmiinnaauuxx


  Sur les vieux terminaux, cherchez sur le clavier des noms juste au-
  dessus de la rangée supérieure du pavé numérique. S'ils existent, ces
  noms peuvent représenter l'action des touches en mode configuration.
  Certains vieux terminaux peuvent n'avoir qu'un menu de configuration
  (setup). Certains encore plus anciens possèdent des interrupteurs
  physiques. Dans certains cas toutes les touches ne sont pas bien
  nommées mais peuvent être bien cachées.  Bien sûr, si vous activez
  quelque chose en basculant un interrupteur, c'est "sauvegardé" et vous
  n'avez pas besoin de sauver le paramètre en mémoire permanente.


  1133..33..  EEnnttrreerr ddaannss llee mmooddee ddee ccoonnffiigguurraattiioonn


  Pour sélectionner des options (configurer) sur le terminal, vous devez
  d'abord entrer en mode "setup" et ensuite sélectionner des options
  (c'est-à-dire configurer) en utilisant des menus stockés dans le
  terminal et affichés sur l'écran. Pour ce faire, le terminal n'a même
  pas besoin d'être relié à un ordinateur. La manière d'entrer en mode
  de configuration est expliquée dans le manuel du terminal, mais voici
  quelques indices :

  S'il y a une touche "setup", essayez de l'enfoncer. Essayez aussi en
  appuyant sur la touche "Shift" en même temps.


  ·  Wyse : essayez d'abord la touche "Shift" + "Select" ; ensuite
     remplacez Shift par Ctrl dans tout ce qui est au-dessus.

  ·  VT, Dorio : F3 peut être la touche de configuration. Sur les VT420
     et modèles postérieurs cette touche peut avoir été reprogrammée
     pour faire autre chose, alors éteignez le terminal. Quand vous
     remettrez le courant, appuyez sur la touche F3 dès que vous obtenez
     un message initial à l'écran.

  ·  IBM : 3151 : Ctrl-ScrollLock. 3153 : Ctrl-Moins_du_pavé_numérique
     (ou pareil que pour le 3151).

  Pour vous déplacer dans les menus de configuration, utilisez les
  touches fléchées. Utilisez Retour, Espace ou une touche spéciale
  ("toggle" sur les vieux terminaux) pour sélectionner quelque chose.
  Pour sortir du mode de configuration choisissez exit dans un menu (ou
  sur certains vieux terminaux appuyez de nouveau sur la touche setup).


  1133..44..  OOppttiioonnss ddee ccoommmmuunniiccaattiioonn


  Pour que le terminal fonctionne, il faut paramétrer correctement la
  vitesse, la parité, le nombre de bits par caractère et le mode de
  communication. Un contrôle de flux incorrect peut être la cause de la
  perte ou de la corruption des données affichées à l'écran. On a parlé
  des options de communication essentielles (à la fois pour le terminal
  et pour l'ordinateur) dans une autre section : voyez ``interface de
  communication''.  La liste suivante fournit quelques liens dans cette
  section, ainsi que des options de communication supplémentaires
  positionnées uniquement sur le terminal.


  ·  ``Vitesse (bits/seconde)'' (vitesse de transmission) : 9600, 19200,
     etc.

  ·  ``Parité'' : aucune, paire, impaire, marque, espace

  ·  ``Bits par caractère'' {Données} : 7 ou 8

  ·  ``Contrôle de flux'' ou prise de contact {Hndshk} : aucun, Xon-
     Xoff, ou matériel (DTR, etc)


  ·  Prise de contact du récepteur {Rcv Hndshk} protège les données
     reçues par le terminal en envoyant des signaux de contrôle de flux
     à l'hôte.

  ·  Prise de contact de l'émetteur {Xmt Hndshk} est une protection des
     données transmises par le terminal. Le terminal reçoit des signaux
     de contrôle de flux (et bloque/débloque le clavier). Comprend
     "Xon/Xoff entrant".


  ·  Nombre de bits d'arrêt :  1 ou 2. Voyez ``séquence de tension pour
     un octet''

  ·  Niveau de contrôle de flux {Rcv Hndshk Level} {{Xoff à ...}} : le
     contrôle de flux enverra un "arrêt" quand ce nombre d'octets sera
     dépassé dans le tampon du terminal.

  ·  ``Mode de communication'' {Comm} : ``Full Duplex {FDX}, Half Duplex
     {HDX}'' {{Local Echo}}, ``Mode Local'' {{Online/Local}}

  ·  Limite du taux de transmission (vitesse) {Xmt Lim} : limite le taux
     de transmission au nombre de cps (caractères par seconde) spécifié
     même si la vitesse est plus grande.

  ·  Limite du taux de touches de fonction : comme ci-dessus mais pour
     les messages de touches de fonction.


  ·  ``Sélection du port'' : quel connecteur physique va à l'hôte {Host
     Port} ?


  1133..55..  SSaauuvveerr llaa ccoonnffiigguurraattiioonn


  Votre configuration doit être sauvée dans la mémoire permanente du
  terminal pour être en place la prochaine fois que vous allumez le
  terminal. Si vous manquez à cette sauvegarde, les nouveaux paramètres
  seront perdus quand vous éteindrez le terminal. Avant de vous fatiguer
  à configurer un terminal, assurez-vous que vous savez sauvegarder les
  paramètres. Sur les terminaux modernes la commande de sauvegarde se
  fait grâce à un menu. Dans certains vieux terminaux, seul le manuel
  vous indique comment sauver. Pour beaucoup d'entre eux, pressez Ctrl-S
  pour sauver.


  1133..66..  PPaarraammèèttrreess//ooppttiioonnss ddee ccoonnffiigguurraattiioonn


  Voyez la page de configuration <http://www.pericom-
  usa.com/twdocs/doc/twusec7.htm> de Teemworld pour avoir une
  description d'un grand nombre de ces paramètres utilisés en émulation
  de terminaux.  L'émulation est souvent légèrement différente du
  terminal réel.

  Ce qui suit dans cette section décrit certaines options disponibles
  dans les menus de configuration de beaucoup de terminaux. Les options
  sont aussi appelées paramètres ou capacités. Beaucoup d'options sont
  parfois appelées "modes". Paramétrer des options est souvent appelé
  "configurer". On peut paramétrer beaucoup de ces options en envoyant
  certaines séquences d'échappement au terminal. Des modèles et marques
  différents de terminaux ont des options variées et la même option peut
  avoir des noms différents (qu'on ne donnera pas tous ici). Les noms
  abrupts utilisés par Wyse sont entourés de {...}. Les noms utilisés
  principalement pour les terminaux VT sont entourés de {{...}}.


  1133..77..  ÉÉmmuullaattiioonn {{PPeerrssoonnnnaalliittéé}} {{{{MMooddeess ddee tteerrmmiinnaauuxx}}}}


  La plupart des terminaux modernes peuvent émuler plusieurs autres
  terminaux.  Le terminal peut sûrement faire plus si on le fait
  s'émuler lui-même (en fait sans émulation) {personnalité native}.
  Quelque fois il y deux émulations différentes pour le même modèle de
  terminal. Par exemple, VT220-7 émule un VT220 avec 7 bits par octet
  alors que VT220-8 émule un VT220 avec 8 bits par octet (256 caractères
  possibles).

  Des vieux modèles de terminaux possèdent en général moins de
  possibilités que les modèles plus récents. Supposez qu'on veuille
  émuler un vieux terminal tout en gardant certaines possibilités
  avancées du modèle de terminal plus récent devant lequel on s'assied.
  Ceci est parfois possible (jusqu'à un certain niveau). Cette
  possibilité est parfois appelée {Enhance} (ou Enhanced ??).


  1133..88..  OOppttiioonnss dd''aaffffiicchhaaggee



  1133..88..11..  TTaaiillllee ddee cceelllluullee ddee ccaarraaccttèèrree{{CChhaarr CCeellll}}



  C'est la taille de la cellule dans laquelle tient un caractère. On la
  mesure en pixels (= petits points). Plus il y a de points, meilleure
  est la résolution. 10x16 représente 10 points de large sur 16 points
  de haut (16 lignes et 10 colonnes). Notez que la notation est inversée
  par rapport à la notation de la dimension des matrices qui donnent les
  lignes (la hauteur) d'abord. De même, la cellule de caractère comprend
  les lignes et les colonnes allouées à l'espace entre des caractères
  adjacents, donc la taille de la cellule qui définit les bords d'un
  caractère réel peut être plus petite.


  1133..88..22..  CCoolloonnnneess // lliiggnneess


  En général il y a 80 colonnes et 24 ou 25 lignes. Ceci veut dire qu'il
  peut y avoir jusqu'à 80 caractères sur une ligne de l'écran. Beaucoup
  de terminaux possèdent une option de 132 caractères par colonne mais,
  sauf si vous avez un grand écran, les petits caractères peuvent être
  difficiles à lire. {{Activer le mode 132 colonnes}}


  1133..88..33..  CCuurrsseeuurr


  On peut paramétrer le curseur pour qu'il apparaisse comme un rectangle
  (= bloc) {Blk}. D'autres options sont le souligné {Line} ou le
  clignotement. Je préfère un bloc non clignotant {Steady} puisqu'il est
  suffisamment grand pour qu'on le trouve rapidement sans qu'il y a ait
  de clignotement distrayant. Si vous le rendez invisible (une option
  sur certains terminaux) il disparaîtra mais les nouveaux caractères
  apparaîtront à l'écran au fur et à mesure que vous tapez sous le
  curseur invisible.


  1133..88..44..  AAttttrriibbuuttss dd''aaffffiicchhaaggee ((ccooookkiieess mmaaggiiqquueess))


  Les ``attributs d'affichage'' peuvent être soit des cookies magiques
  soit des octets d'attributs assignés à chaque caractère. Pour les
  cookies magiques, il y a une limite à leur étendue : leur effet
  s'étend-il jusqu'à la fin de la ligne ou jusqu'à la fin de la page ?
  Il est mieux d'utiliser des octets d'attributs (qui peuvent en réalité
  être des demi-octets = petits bouts).


  1133..88..55..  CCaarraaccttèèrreess ddee ccoonnttrrôôllee dd''aaffffiicchhaaggee {{MMoonniittoorr}}


  Ils peuvent avoir des noms variés tels que "contrôles d'affichage".
  Désactivés (par défaut), ils veulent dire "interpréter les caractères
  de contrôle". Quand on les active, vous voyez les séquences
  d'échappement de l'hôte (que vous ne voyez jamais à l'écran en temps
  normal). Pour que ces séquences soient visualisées d'un coup sur une
  ligne, le terminal ne les interprète pas, sauf la séquence CR LF, qui
  crée une nouvelle ligne. Voyez ``codes de contrôle''.


  1133..88..66..  LLaarrggeeuurr//hhaauutteeuurr ddoouubbllee


  Certains terminaux peuvent afficher des caractères en largeur et/ou en
  hauteur double. Cette possibilité est rarement nécessaire. En
  changeant une ligne en largeur double (DW = Double Width) la moitié
  gauche (RH = Right Half) est poussée à l'extérieur de l'écran et il
  faut se poser la question de l'effacer ou non. "Préserver" veut dire
  garder la moitié gauche des lignes en largeur double. En mode hauteur
  double, il peut être nécessaire d'envoyer chacune de ces lignes deux
  fois (la deuxième fois une ligne plus bas) pour obtenir une ligne en
  hauteur double à l'écran.


  1133..88..77..  VViiddééoo iinnvveerrssee {{DDiissppllaayy}} ((FFoonndd ccllaaiirr//ffoonnccéé))


  La vidéo normale consiste en des lettres (premier plan) claires
  (blanches, vertes, ambre) sur un fond foncé (noir). La vidéo inverse
  {Display Light} est le contraire : du texte noir sur un fond clair.
  Cela est plus commode pour les yeux (sauf si la pièce est sombre).


  1133..88..88..  LLiiggnnee dd''ééttaatt


  Une ligne d'état est une ligne en haut ou en bas de l'écran qui
  affiche des informations sur l'application en cours d'utilisation.
  Elle est souvent mise en valeur d'une certaine manière. Avec une telle
  ligne d'état, une application peut envoyer au terminal une séquence
  d'échappement spéciale qui veut dire que le texte qui suit concerne la
  ligne d'état. Cependant, beaucoup d'applications n'utilisent pas cette
  possibilité et à la place simulent une ligne d'état réelle en
  positionnant directement le curseur. L'utilisateur de base qui le
  regarde ne voit pas la différence.


  1133..88..99..  PPeennddaanntt llee cchhaannggeemmeenntt 8800//113322 :: eeffffaacceerr oouu pprréésseerrvveerr ??


  En basculant le nombre de colonnes de 80 à 132 (ou l'inverse), est-ce
  que les données affichées dans le format précédent doivent être
  effacées ou préservées ? {80/132 Clr} {{Screen Width Change}}. La
  manière dont vous positionnez cette option ne devrait pas faire de
  différence puisque si une application utilise 132 colonnes, elle
  devrait positionner cette option correctement grâce à une séquence
  d'échappement.


  1133..99..  OOppttiioonnss lliiééeess aauuxx ppaaggeess


  Pour qu'un terminal Wyse puisse accéder à plusieurs pages dans la
  mémoire d'affichage, il faut activer {Multipage}.


  1133..99..11..  TTaaiillllee ddee llaa ppaaggee


  La mémoire du terminal peut être divisée en un certain nombre de
  pages. Voyez ``pages'' et ``pages (définition)'' pour une explication
  sur les pages. Vous pouvez partitionner la mémoire de pages en un
  certain nombre de pages de taille déterminée. Les applications Linux
  ne semblent pas utiliser les pages pour le moment, il ne devrait donc
  pas y avoir de différence au niveau de la configuration.


  1133..99..22..  CCoouuppllaaggee ((dduu ccuurrsseeuurr eett ddee ll''aaffffiicchhaaggee))


  La mémoire du terminal peut être divisée en un certain nombre de
  pages. Voyez ``pages'' et ``pages (2)'' pour avoir une explication sur
  les pages. Quand on déplace le curseur à un endroit en mémoire vidéo
  qui n'est pas affichée à cet instant (comme une autre page, ou sur la
  même page mais à un endroit non affiché à l'écran), est-ce que
  l'affichage doit suivre pour que l'on voie la nouvelle position du
  curseur ?  Si c'est le cas, c'est ce qu'on appelle le "couplage". En
  ce qui concerne le mouvement du curseur dans la même page, il y a le
  "couplage vertical" et le "couplage horizontal". En ce qui concerne le
  mouvement vers une autre page, il y a le "couplage de page".


  1133..1100..  FFaaiirree uunn rraappppoorrtt eett rrééppoonnddrree


  Le terminal donnera son identité et son état, ou enverra un message
  pré-enregistré en réponse à certaines séquences d'échappement.


  1133..1100..11..  MMeessssaaggee ddee rrééppoonnssee ((cchhaaîînnee))


  Vous pouvez écrire un message court pendant la configuration qui peut
  être envoyé de manière optionnelle à l'hôte durant le démarrage ou
  être envoyé à l'hôte en réponse à une demande de l'hôte (peut-être le
  caractère de contrôle ENQ (enquire, demande)).


  1133..1100..22..  RRééppoonnssee aauuttoommaattiiqquuee


  Si ce paramètre est positionné, envoie le message de réponse à l'hôte
  durant le démarrage sans que l'hôte le demande. Est-ce qu'un processus
  "getty" quelconque cherchent ce message ??


  1133..1100..33..  RRééppoonnssee ccaacchhééee


  Si ce paramètre est positionné, il ne laissera personne voir le
  message de réponse (sauf bien sûr l'ordinateur hôte). S'il faut le
  modifier, désactivez "réponse cachée" et le message précédemment caché
  sera détruit pour que vous puissiez alors entrer un nouveau message
  (mais vous ne verrez pas le message précédent).


  1133..1100..44..  NNuumméérroo IIDD dduu tteerrmmiinnaall {{AANNSSII IIDD}}


  Le terminal envoie cette réponse à la réception d'une demande
  d'identité.


  1133..1111..  OOppttiioonnss dduu ccllaavviieerr



  1133..1111..11..  CClliicc ddee ttoouucchhee


  Quand ce paramètre est positionné, la pression de n'importe quelle
  touche provoque un cliquetis (émis par un minuscule haut-parleur dans
  le clavier).  Ces cliquetis ennuient certaines personnes et je pense
  qu'il est mieux de désactiver cette option.


  1133..1111..22..  VVeerrrroouuiillllaaggee mmaajjuussccuullee {{KKeeyylloocckk}}


  Quand la touche de verrouillage majuscule est enfoncée, les touches
  alphabétiques doivent-elles être les seules à générer des caractères
  en majuscule ? Si le paramètre est positionné à {Caps} ou majuscule
  uniquement (upper-case-only), alors l'appui sur une touche numérique
  avec le verrouillage majuscules tapera le chiffre en question. Pour
  obtenir le symbole au-dessus du chiffre il faudra appuyer sur la
  touche shift à la main.  C'est le mode normal.  S'il est positionné
  sur {Shift} toutes les touches tapent alors le caractère "décalé"
  quand le verrouillage majuscules est enfoncé (l'appui sur la touche 5
  devrait afficher % sans devoir appuyer sur Shift, etc.) NdT : sur les
  claviers français, c'est l'inverse, les chiffres étant normalement
  obtenus en appuyant sur la touche Shift.


  1133..1111..33..  RRééppééttiittiioonn aauuttoommaattiiqquuee {{RReeppeeaatt}}


  Si on maintient une touche enfoncée, celle-ci est "tapée" de manière
  répétée.  Cela est pratique pour taper répétitivement le même
  caractère pour créer une ligne à travers une page.


  1133..1111..44..  SSoonnnneettttee ddee mmaarrggee


  Quand le curseur arrive à 8 colonnes du bord droit de l'écran, une
  sonnette sonne (comme sur une vieille machine à écrire). Quasiment
  tous les éditeurs créeront automatiquement une ligne nouvelle si
  nécessaire (pas besoin d'appuyer sur la touche entrée), par conséquent
  cette possibilité est rarement nécessaire.


  1133..1111..55..  RReeddééffiinniirr lleess ttoouucchheess


  Le code envoyé à l'hôte quand on appuie sur une touche correspond
  normalement au code ASCII de cette touche (et dépend aussi des touches
  Shift et Control).  Sur certains terminaux vous pouvez faire en sorte
  que n'importe quelle touche envoie n'importe quel code. C'est-à-dire
  que vous pouvez complètement redéfinir le clavier en configurant le
  terminal de cette façon. Cela peut être utile pour certaines langues
  étrangères et pour les claviers Dvorak etc.  qui vous permettent de
  taper plus rapidement.


  1133..1111..66..  TToouucchhee ddee ccooiinn ((uunniiqquueemmeenntt ppoouurr lleess WWyyssee))


  Les terminaux Wyse possèdent une touche près du coin inférieur gauche
  qu'on peut configurer pour avoir des fonctions variées. Elle est
  souvent appelée "Funct", "Compose Character" ou "Alt". Quand on la met
  sur {Hold} (arrêt du défilement, No-Scroll), elle permet d'arrêter le
  flux de données (en utilisant le contrôle de flux) vers le terminal.
  L'appui à nouveau sur cette touche redonne un flux normal. Quand on la
  met sur {Compose} elle permet de générer un nombre limité de
  caractères non-latins prédéfinis. Quand on la met sur Meta, cela en
  fait une touche Meta qui positionne le bit de haut rang sur chaque
  octet. Quand on la met sur {Funct} (et qu'on l'enfonce), chaque touche
  alphanumérique enfoncée envoie un octet préfixe (SOH) et un octet
  suffixe (CR) qui encadrent le code de l'octet ASCII. Quand on la met
  sur {Kpd Compose} (et qu'on l'enfonce) alors la frappe d'un nombre
  décimal sur le pavé numérique (suivi de "entrée") envoie le même
  chiffre en hexadécimal ??





  1133..1111..77..  EEnnvvooiiss ggrrââccee aauu ppaavvéé nnuumméérriiqquuee oouu aauuxx ttoouucchheess fflléécchhééeess


  On peut configurer le pavé numérique (le rectangle de touches presque
  toutes numériques à la droite de la partie principale du clavier) pour
  envoyer des codes spéciaux qui feront certaines choses dans certaines
  applications. Idem pour les touches fléchées. Il y a donc un mode
  "normal" où elles envoient ce qui est marqué sur la touche (ou la
  séquence d'échappement normale pour une touche fléchée) et un mode
  "application" où une séquence d'échappement spéciale est envoyée. Dans
  certains cas il y a un mode numérique "hexadécimal" qui ressemble au
  mode numérique à la différence que 6 touches non numériques envoient
  les lettres A à F. On peut ainsi taper par exemple "B36F" sur le pavé
  numérique.


  1133..1111..88..  QQuu''eennvvooiieenntt lleess ttoouucchheess SShhiifftt++DDeell eett SShhiifftt++BBaacckkssppaaccee ??


  Selon la manière dont les touches sont configurées Shift-Del envoie
  parfois le caractère de contrôle CAN et Shift-Backspace envoie parfois
  DEL.


  1133..1111..99..  CCooddeess ddee bbaallaayyaaggee PPCC


  Les terminaux récents peuvent émuler un clavier de PC en envoyant des
  codes de balayage PC (voyez le Keyboard-and-Console-HOWTO) au lieu de
  codes ASCII.  Cela pourrait être utilisé si vous étiez directement
  relié à un PC sous DOS/Windows. Positionnez {Keycode} sur {Scan}.
  L'émulation du "PCTerm" DEC devrait faire la même chose et même plus.
  Un port série sous Linux ne peut pas s'occuper de tels codes de
  balayage.


  1133..1111..1100..  CCaarraaccttèèrreess aalltteerrnnééss


  Certaines touches peuvent contenir des lettres alternatives. Quand on
  positionne les touches sur "machine à écrire" (Typewriter) elles
  envoient ce qu'elles enverraient normalement sur une machine à écrire.
  Quand on les positionne sur autre chose, les caractères alternatifs
  sont envoyés.


  1133..1122..  SSiiggnniiffiiccaattiioonn ddeess ccooddeess ddee ccoonnttrrôôllee rreeççuuss



  1133..1122..11..  NNoouuvveellllee lliiggnnee aauuttoommaattiiqquuee {{NNeewwlliinnee}}


  Dans ce cas "nouvelle ligne" veut dire une ligne nouvelle démarrant
  sur le bord gauche en dessous de la ligne en cours. Sous Linux et en C
  "nouvelle ligne" (NL) peut avoir une signification différente : le
  caractère de saut de ligne LF qu'on appelle aussi nouvelle ligne ou
  NL. C'est parce que dans les fichiers texte Linux, le caractère LF
  veut dire "une nouvelle ligne commence ici" et donc on l'appelle NL.
  Normalement, un LF (NL) envoyé à un terminal ne fait que descendre le
  curseur d'une ligne par rapport à l'endroit où il se trouvait et ne
  donne pas une nouvelle ligne.

  Si le paramètre Auto New Line (nouvelle ligne automatique) est
  positionné, la situation "normale" ci-dessus est annulée et une
  nouvelle ligne physique est créée sur l'écran en recevant un LF de
  l'hôte. C'est exactement ce qu'on veut sous Linux. Sauf que (quand
  Auto New Line est positionné) la touche Retour (ou Entrée) envoie une
  séquence CR LF à l'hôte (pour les Wyse et les VT100, mais pour les
  VT420 ??). Puisque Linux utilise LF comme marqueur de "nouvelle ligne"
  dans les fichiers, Linux n'aimerait recevoir qu'un LF (et pas un CR
  LF). L'option "New Line" est par conséquent rarement utilisée. À la
  place, les traductions nécessaires sont effectuées par le pilote du
  port série par défaut. C'est comme si on envoyait la commande "stty
  onlcr icrnl" mais vous n'avez pas besoin de le faire puisque c'est le
  comportement par défaut.


  1133..1122..22..  SSaauutt ddee lliiggnnee aauuttoommaattiiqquuee {{RRccvv CCRR}}


  Cela est simplement un autre type de "nouvelle ligne automatique".
  Quand un caractère CR (retour chariot) est reçu, une action LF (saut
  de ligne) est ajoutée ce qui résulte en l'affichage d'une nouvelle
  ligne. Puisque Linux marque les fins de lignes par LF, cette option
  n'est pas utilisée.


  1133..1122..33..  RReeccoonnnnaaîîttrree DDEELL ((sseeuulleemmeenntt ppoouurr WWyyssee ????)) oouu NNUULLLL


  Si ce paramètre est désactivé, tout caractère DEL reçu par le terminal
  est ignoré. S'il est activé, DEL effectue un retour en arrière
  destructif. Les caractères NULL sont en général ignorés dans n'importe
  quel cas. Les caractères DEL et NULL sont parfois utilisés ensemble
  pour faire du remplissage. Voyez ``Remplissage''.


  1133..1133..  OOùù vvaa llee nnoouuvveeaauu tteexxttee



  1133..1133..11..  PPaassssaaggee àà llaa lliiggnnee


  On l'appelle aussi passage automatique (Auto Wrap, Auto Wraparound).
  Qu'arrive-t-il quand on atteint le bord droit de l'écran (colonne 80,
  etc.)  et que l'hôte n'a pas envoyé de caractère retour (ou autre) ?
  Si le passage à la ligne est activé, le reste de la ligne s'affiche
  alors sur la ligne suivante, etc. Sinon, le reste de la ligne est
  perdu et n'est pas affiché à l'écran. Toute application qui se
  respecte devrait envoyer des caractères "retour" pour que le passage
  s'effectue avant d'atteindre le bord de l'écran.  Cependant une
  commande de copie brute (et d'autres situations) peut ne pas le faire,
  il est donc en général mieux de positionner le passage à la ligne.

  Pour un écran de 80 colonnes, la plupart des terminaux ne passent à la
  ligne que si le 81ème caractère venant de l'hôte est un caractère
  graphique (imprimable). Cela autorise les cas où le 81ème caractère
  venant de l'hôte peut être un "retour" ou "nouvelle ligne" (caractères
  non graphiques) qui veut dire que l'application gère bien le passage à
  la ligne et le terminal n'a pas besoin d'intervenir.


  1133..1133..22..  DDééffiilleemmeenntt


  Le défilement {Scrl} est quand toutes les lignes de l'écran se
  déplacent vers le haut ou vers le bas. On parle aussi de "panoramique"
  (pan), ce qui comprend un mouvement sur les côtés. Dans le défilement
  ordinaire, les lignes disparaissent vers le bas ou vers le haut de
  l'écran et de nouvelles lignes envoyées par l'hôte apparaissent sur le
  bord opposé (haut ou bas). Il y en a trois sortes : doux, par sauts ou
  instantané. Le défilement instantané n'est pas vraiment un défilement
  puisqu'il y a remplacement instantané d'une page écran par une
  nouvelle (bien que certaines lignes du nouvel écran puissent provenir
  de l'écran précédent). Le défilement par sauts est quand les nouvelles
  lignes arrivent en sautillant les unes après les autres [ NdT : en
  fait, elles arrivent une à la fois, mais la tentation était trop forte
  ;-) ].  Le défilement doux {Smth} est quand le texte se déplace à une
  vitesse soutenue vers le haut ou vers le bas. Si la vitesse de
  défilement douce est suffisamment lente, on peut lire les lignes qui
  apparaissent alors qu'elles sont encore en train de bouger (en
  mouvement).

  Le défilement doux sur les terminaux lents était utile autrefois
  puisqu'on pouvait continuer à lire alors que l'affichage défilait.
  Mais avec les vitesses de transfert plus rapides, le défilement par
  sauts est si rapide qu'on ne perd que peu de temps en attendant
  l'apparition du nouvel affichage.  Puisque la lecture d'un texte qui
  défile prend légèrement plus de temps que la lecture d'un texte fixe,
  on peut en fait perdre plus de temps si on sélectionne un défilement
  doux.

  Si on désactive le défilement automatique {Autoscrl}, le nouveau texte
  venant de l'hôte doit aller quelque part, alors il est mis en haut de
  l'affichage.  Si l'ancien texte n'est pas effacé, le nouveau texte se
  mélange (de façon insensée) à l'ancien. Si le vieux texte est effacé,
  le nouveau texte sort alors de son contexte. Conservez donc le
  défilement automatique.


  1133..1133..33..  NNoouuvveellllee ppaaggee ??


  Voyez ``pages'' et ``pages (définition)'' pour avoir une explication
  sur les pages. Quand la page courante est pleine (la dernière ligne
  est terminée), est-ce que la page doit défiler, ou est-ce qu'une
  nouvelle page doit être créée (laissant la page précédente stockée
  dans la mémoire d'affichage du terminal) ? Si le paramètre {Autopage}
  est positionné, une nouvelle page est créée. Puisque vous n'utilisez
  probablement pas les pages, vous devriez sûrement désactiver ce
  paramètre.


  1133..1144..  TToouucchheess ddee ffoonnccttiioonn


  Ce sont les touches nommées F1, F2, etc. Sur les vieux terminaux elles
  s'appellent peut-être PF1, PF2, etc. où le P veut dire (P)rogrammable.
  Certains claviers ont les deux. On peut programmer (redéfinir) ces
  touches pour envoyer une chaîne d'octets définie par l'utilisateur. On
  peut souvent les "programmer" facilement en utilisant un certain menu
  de configuration {FKey}. Sur certains terminaux, on peut aussi
  spécifier où la chaîne est envoyée quand on appuie sur la touche. En
  mode "normal" l'appui sur la touche ressemble à la frappe d'une chaîne
  au clavier. En mode "local" l'appui sur la touche envoie la chaîne au
  terminal (comme si le terminal était en mode local). On peut utiliser
  cela pour envoyer des séquences d'échappement au terminal pour le
  configurer d'une manière spéciale. En mode "lointain" la chaîne est
  toujours envoyée sur le port série vers l'ordinateur hôte (même si le
  terminal est en mode local).


  1133..1155..  OOppttiioonnss eenn mmooddee ppaarr bbllooccss



  Certaines options ne concernent que le cas du ``mode par blocs''.
  Cette option est utile puisqu'elle fournit des formulaires et retire
  une charge à l'hôte en transmettant par rafales. Mais c'est plus
  compliqué à configurer et ce n'est donc pas beaucoup utilisé.


  1133..1155..11..  AAffffiicchhaaggee ddee ffoorrmmuullaaiirreess


  En mode par blocs, certaines parties de l'écran concernent le texte
  des formulaires et sont donc protégées en écriture "Prot" {WPRT}. Des
  options peuvent faire que les caractères dans ces parties apparaissent
  assombris, en vidéo inverse {WPRT Rev} et/ou soulignés {WPRT Undrln}.
  {WPRT Intensity} (l'intensité) peut être sombre, normale ou même
  vierge (invisible).


  1133..1155..22..  EEnnvvooii ppaarr bbllooccss


  Est-ce que le texte protégé en écriture (le texte d'origine du
  formulaire) doit être envoyé à l'hôte lors de la transmission d'un
  bloc : {Send All} ou est-ce que le texte protégé en écriture est aussi
  protégé en lecture : {Send Erasable} ?


  1133..1155..33..  PPaarrttiiee àà eennvvooyyeerr


  Doit-on envoyer l'écran entier ou simplement la partie qui défile ?
  {Send Area}. L'envoi doit-il s'arrêter quand la position courante du
  curseur est atteinte ? Si {Xfer Term} est mis sur Cursor, seules les
  données sur l'écran jusqu'au curseur sont envoyées.


  1133..1155..44..  DDéélliimmiitteeuurr ddee bblloocc // ddee ppaaggee


  Quel est le symbole de délimitation à ajouter à un bloc de données ?
  {Blk End} ou à la fin d'une page {Send Term}inaison.


  1133..1166..  BBllooccaaggeess


  Il y a divers types de blocages. L'un est le clavier bloqué à cause du
  contrôle de flux. Voyez ``blocage du clavier''. Un autre blocage
  {Feature Lock} est celui qui empêche l'ordinateur hôte de modifier la
  configuration du terminal en envoyant certaines séquences
  d'échappement au terminal. Placer un tel verrou peut provoquer des
  comportements inattendus quand les applications enverront des
  séquences d'échappement qui seront ignorées par le terminal. Tous les
  paramètres de configuration ne sont pas verrouillés. Sauf si vous avez
  une bonne raison de le faire, vous ne devriez pas activer de tels
  verrous.

  Un blocage de touche de fonction empêchera l'ordinateur de redéfinir
  ce qu'envoie une touche de fonction programmable. Vous voudrez
  utiliser cela si vous avez programmé quelque chose d'important dans
  les touches de fonction.


  1133..1177..  ÉÉccoonnoommiisseeuurr dd''ééccrraann {{SSccrrnn SSaavveerr}}



  On l'appelle aussi "CRT Saver" (NdT : ce qui revient au même). Ceci
  éteint (ou diminue la luminosité) de l'écran quand le terminal n'est
  pas utilisé pendant un certain temps. La durée de vie de l'écran est
  prolongée et cela peut économiser de l'énergie. L'appui sur une touche
  permettra en général de retrouver l'écran et peut "exécuter" cette
  touche donc il est préférable d'appuyer sur la touche Shift etc.


  1133..1188..  IImmpprriimmaannttee


  Pour les Wyse, s'il n'y a pas d'imprimante reliée, désactivez {Printer
  Attached}. Ce n'est pas essentiel de faire ceci, mais si vous le
  faites toute séquence d'échappement envoyant du texte à l'imprimante
  (au lieu du terminal) sera ignorée.

  Paramétrer le port de l'imprimante est à peu près la même chose (en
  général plus simple) que de paramétrer les communications sur le port
  principal. Il y a quelques options spécifiques à l'imprimante. Est-ce
  une imprimante série ou parallèle ? Si c'est parallèle, on doit la
  désigner comme telle dans la configuration et la connecter sur le port
  parallèle du terminal (s'il y en a un). Doit-on envoyer un FF (saut de
  page) à l'imprimante à la fin d'un travail d'impression ? Si {Print
  Term} est mis sur FF, c'est ce qui se passera.


  1144..  DDééttaaiillss ddee llaa ccoonnffiigguurraattiioonn ddee ll''oorrddiinnaatteeuurr


  Il faut éditer plusieurs fichiers pour configurer l'ordinateur pour
  gérer le terminal. Si vous avez de la chance, vous ne devrez éditer
  que /etc/inittab.  On fait ce travail d'édition à partir de la console
  (ou de n'importe quel terminal qui fonctionne).


  1144..11..  GGeettttyy ((ddaannss //eettcc//iinniittttaabb))


  Afin de lancer un processus de login sur un port série quand
  l'ordinateur démarre (ou change de niveau d'exécution) une commande
  getty doit être placée dans le fichier /etc/inittab. Getty permet de
  faire fonctionner (GET) un terminal (TTY). Chaque terminal a besoin de
  sa commande getty. Il y a aussi au moins une commande getty pour la
  console dans chaque fichier /etc/inittab.  Trouvez-la et ajoutez-y les
  commandes getty pour les vrais terminaux. Ce fichier peut contenir des
  lignes d'exemples de commandes getty pour les terminaux texte mises en
  commentaire, et donc tout ce qu'il vous reste à faire est d'enlever
  les commentaires (enlevez le # au début de la ligne) et de modifier
  quelques arguments.

  Les arguments autorisés dépendent du getty que vous utilisez :

  Les meilleurs getty pour les terminaux reliés de manière directe sont
  :


  ·  agetty (qu'on appelle parfois simplement getty) : facile à
     configurer.  Pas de fichiers de configuration. Facile à utiliser
     avec des modems. Voyez ``agetty''

  ·  ``getty (fait partie du paquet getty_ps)''

  Deux gettys plus appropriés pour les modems sont :



  ·  mgetty : pour les modems ; utilisation possible avec les terminaux
     mais ce n'est pas très bien documenté

  ·  uugetty : uniquement pour les modems, fait partie du paquet
     getty_ps


  Un getty simple à utiliser pour les logins sur la console :


  ·  mingetty : uniquement pour les consoles


  Si vous n'avez pas le getty que vous désirez, vous pouvez le
  télécharger dans les logiciels série
  <http://metalab.unc.edu/pub/Linux/system/serial/>.

  Si vous n'utilisez pas les lignes de contrôle du modem (par exemple si
  vous n'utilisez que les 3 conducteurs minimums : transmission,
  réception et masse commune) vous devriez le faire savoir à getty en
  utilisant un drapeau "local". Le format de celui-ci dépend du getty
  que vous utilisez.


  1144..11..11..  AAggeettttyy ((ppeeuutt ss''aappppeelleerr ggeettttyy))


  Un exemple de ligne dans /etc/inittab :
  19200 ttyS1 vt102
  lancé en entrant dans les niveaux d'exécution 2 ou 3. respawn veut
  dire que si getty est tué, il se relancera automatiquement.
  /sbin/getty est la commande getty. Le -L veut dire Local (ignorer les
  signaux de contrôle du modem). vt102 est le type de terminal et ce
  getty donnera cette valeur à la variable d'environnement TERM. Il n'y
  a pas de fichiers de configuration.  Tapez "init q" sur la ligne de
  commande après avoir édité la ligne de getty et vous devriez
  apercevoir une invite de login.

  Le programme agetty détectera automatiquement la parité configurée
  dans le terminal. Si vous utilisez stty pour fixer la parité, agetty
  la désactivera automatiquement puisqu'il ne veut pas que le pilote
  série enlève le bit de parité étant donné qu'il a besoin de le voir
  dans un caractère 8 bits afin de détecter la parité.  Donc, si vous
  utilisez la parité, ne l'activez que du côté du terminal et laissez
  agetty la détecter automatiquement et la positionner sur l'ordinateur.
  L'invite de login sera brouillée jusqu'à ce que vous tapiez quelque
  chose et que getty positionne la parité. Faites-moi savoir si vous
  trouvez une manière d'obtenir une invite de login qui ait l'air
  correcte avec la parité en utilisant agetty. L'invite brouillée
  repoussera les visiteurs etc. qui essaient de se logger (si c'est ce
  que vous voulez).


  1144..11..22..  ggeettttyy ((ffaaiitt ppaarrttiiee ddee ggeettttyy__ppss))


  (Ceci est tiré du vieux Serial-HOWTO de Greg Hankins).
  entrées pour getty pour utiliser votre terminal dans le fichier de
  configuration /etc/gettydefs si elles ne sont pas déjà présentes :







  # 38400 bps Dumb Terminal entry
  DT38400# B38400 CS8 CLOCAL # B38400 SANE -ISTRIP CLOCAL #@S @L login: #DT38400

  # 19200 bps Dumb Terminal entry
  DT19200# B19200 CS8 CLOCAL # B19200 SANE -ISTRIP CLOCAL #@S @L login: #DT19200

  # 9600 bps Dumb Terminal entry
  DT9600# B9600 CS8 CLOCAL # B9600 SANE -ISTRIP CLOCAL #@S @L login: #DT9600




  Si vous voulez, vous pouvez faire en sorte que getty affiche des
  choses intéressantes dans la bannière de login. Dans mes exemples, je
  fais afficher le nom du système et la ligne série. Vous pouvez ajouter
  d'autres choses :



       @B    la vitesse courante (évaluée au moment où @B est rencontré).
       @D    la date courante, au format MM/JJ/AA.
       @L    la ligne série à laquelle est attaché getty.
       @S    le nom du système.
       @T    l'heure courante, au format HH:MM:SS (24 heures).
       @U    le nombre d'utilisateurs actuellement loggés. C'est le compte
             du nombre d'entrées dans le fichier /etc/utmp qui possèdent
             un champ ut_name non nul.
       @V    la valeur de VERSION, donnée dans les fichiers de valeurs par
             défaut.
       Pour afficher un caractère '@', utilisez soit '\@', soit '@@'.




  Quand vous avez fini d'éditer /etc/gettydefs, vous pouvez vérifier que
  la syntaxe est correcte en faisant :



       linux# getty -c /etc/gettydefs




  Assurez-vous qu'il n'y a pas de fichier de configuration getty ou
  uugetty pour le port série auquel est attaché votre terminal
  (/etc/default/{uu}getty.ttyS_N ou /etc/conf.{uu}getty.ttyS_N), car cela
  entrera sûrement en conflit avec le lancement de getty sur un
  terminal. Enlevez le fichier s'il existe.

  Éditez le fichier /etc/inittab pour lancer getty sur le port série (en
  mettant les informations correctes pour votre environnement -- port,
  vitesse et type de terminal par défaut) :



       S1:23:respawn:/sbin/getty ttyS1 DT9600 vt100




  Relancez init :




  linux# init q




  À ce point, vous devriez voir une invite de login sur votre terminal.
  Vous devrez peut-être appuyer sur Retour pour que le terminal soit
  attentif.


  1144..11..33..  MMggeettttyy


  Le m veut dire modem. Ce programme est d'abord destiné aux modems mais
  il fonctionnera pour les terminaux texte. C'est très mal documenté (en
  mi-1998) pour les terminaux et vous devrez parcourir beaucoup de
  documentation sur les modems pour déterminer comment l'utiliser pour
  un terminal. Regardez /etc/mgetty/mgetty.config pour avoir un exemple
  de la configuration d'un terminal. [Note du relecteur : je le trouve
  au contraire bien documenté (jan 1999) dans man mgetty : un mgetty -r
  -s 9600 /dev/ttyS0 (par exemple) est suffisant. Le -r indique que la
  connexion est directe (sans modem).]


  1144..22..  SSttttyy eett SSeettsseerriiaall


  Il y a à la fois une commande "stty" et une commande "setserial" pour
  configurer les ports série. Certains (ou tous les) paramètres stty
  nécessaires peuvent être positionnés grâce à getty et il peut ne pas
  être nécessaire d'utiliser setserial ; l'utilisation de ces deux
  commandes peut donc ne pas être nécessaire. Celles-ci (stty et
  setserial) paramètrent différents aspects du port série. Stty en fait
  la plupart tandis que setserial configure la partie bas niveau comme
  les interruptions et les adresses de ports. Pour "sauvegarder" les
  paramètres, ces commandes doivent être écrites dans certains fichiers
  (scripts shell) qui sont lancés à chaque démarrage de l'ordinateur.
  Vous pouvez aussi utiliser les commandes stty et setserial sur la
  ligne de commande mais de tels paramètres seront perdus dès que vous
  éteindrez l'ordinateur.


  1144..22..11..  SSeettsseerriiaall


  Setserial indique au pilote de port série à la fois le numéro
  d'interruption (IRQ) et l'adresse du port. Il peut vous dire quel type
  de puce UART vous avez si vous utilisez le paramètre autoconfig. Il
  peut paramétrer le temps de fonctionnement du port après sa fermeture
  (afin de laisser sortir les caractères qui seraient encore dans son
  tampon en mémoire principale). Cela est nécessaire à des vitesses
  basses de 1200 et moins. Pour que le port série fonctionne, le module
  série (dans le noyau Linux) doit être chargé. Si vous utilisez plus de
  deux ports série et voulez assigner des numéros d'IRQ uniques, vous
  devez alors utiliser setserial. Si votre port série est Plug-and-Play
  vous devriez regarder le Modem-HOWTO, ou éventuellement, le Serial-
  HOWTO.


  1144..22..22..  OOùù llaanncceerr sseettsseerriiaall ??


  Pour modifier (ou ajouter) une commande setserial, éditez le script
  shell qui lance setserial. Son emplacement dépend de votre
  distribution. Il peut être dans un répertoire /etc/rc.d ou dans un
  fichier "rc.serial". Vous devrez peut-être créer votre propre fichier
  à cette fin. Dans la distribution Debian c'était le fichier 0setserial
  dans /etc/rc.boot.


  1144..22..33..  SSttttyy


  Vous n'avez probablement pas besoin d'utiliser la commande "stty" pour
  configurer si vous utilisez l'un des deux getty suggérés pour faire
  l'équivalent de stty... Vous aurez encore besoin d'utiliser la
  commande stty pour voir comment le port série est configuré et vous
  aurez peut-être besoin de consulter la page de manuel de stty.

  Stty effectue la majeure partie de la configuration du port série
  (mais les valeurs par défaut plus ce que vous modifiez avec getty
  devraient mettre les choses en place correctement). Pour voir comment
  il est configuré en ce moment pour le terminal (ou la console) sur
  lequel vous vous trouvez, tapez à l'invite du shell : stty -a. Pour
  d'autres terminaux (comme ttyS1) tapez : stty -a < /dev/ttyS1.  Voici
  quelques uns des items que stty peut configurer : vitesse
  (bits/seconde), parité, bits/octet, nombre de bits de stop, enlever le
  8ème bit ?, signaux de contrôle du modem, contrôle de flux, signal
  d'arrêt, délimiteurs de fin de ligne, changer la casse, remplissage,
  sonner si le tampon déborde ?, écho, permettre à des tâches de fond
  d'écrire sur le terminal ?, définir des caractères spéciaux (de
  contrôle, comme quelle touche presser pour faire une interruption).
  Voyez la page de manuel de stty ou la page info pour plus de détails.
  Voyez aussi la page de manuel : termios qui couvre les mêmes options
  que stty mais (en mi-1998) couvre des possibilités que les documents
  sur stty ne mentionnent pas. Pour l'utilisation de certains caractères
  spéciaux, voyez ``caractères spéciaux (de contrôle)''.

  Avec certaines implémentations de getty (paquet getty_ps), les
  commandes qu'on enverrait normalement à stty sont entrées dans un
  fichier de configuration getty : /etc/gettydefs. Même sans ce fichier
  de configuration, la ligne de commande de getty devrait suffire pour
  paramètrer les choses de sorte que vous n'ayez pas besoin de stty.

  On peut écrire des programmes en C qui modifient la configuration de
  stty etc. Regarder la documentation pour ce faire peut aider quelqu'un
  à mieux comprendre l'utilisation des commandes stty (et ses nombreux
  arguments possibles). Le Serial-Programming-HOWTO est utile. La page
  de manuel de termios contient la description de la structure au sens
  langage C (de type termios) qui stocke la configuration de stty dans
  la mémoire de l'ordinateur.  Bien des noms de drapeaux dans cette
  structure C sont quasiment les mêmes (et font la même chose) que les
  arguments de la commande stty.


  1144..22..44..  OOùù mmeettttrree llaa ccoommmmaannddee ssttttyy ??


  Si getty met correctement les choses en place, vous pouvez sauter
  cette sous-section. Pour que stty configure le terminal à chaque fois
  que l'ordinateur démarre, vous devez mettre la commande stty dans un
  fichier qui sera exécuté à chaque démarrage de l'ordinateur (de
  Linux). Ce fichier devrait être lancé avant le démarrage de getty. Il
  y a de nombreux endroits disponibles pour le mettre. S'il est mis à
  plus d'un endroit et que vous n'en connaissez (ou rappelez) qu'un, il
  y aura sûrement un conflit. Assurez-vous donc de documenter son
  emplacement (peut-être dans le manuel de votre terminal).

  Un bon endroit pour placer cette commande serait dans le même fichier
  qui lance setserial quand le système démarre. Voyez ``où lancer
  setserial ?''. Il semblerait mieux de la placer après la commande
  setserial pour que la partie de bas niveau soit faite en premier.
  Dans la distribution Debian il y a un script /etc/init.d/bootmisc.sh
  mais il est lancé pour l'instant avant 0setserial.


  1144..33..  TTeerrmmiinnffoo eett TTeerrmmccaapp ((bbrreeff))


  Voyez ``Terminfo et Termcap (en détails)'' pour une discussion plus
  détaillée sur terminfo. Beaucoup d'applications que vous lancez
  utilisent la base de données terminfo (anciennement termcap). Celle-ci
  possède une entrée pour chaque modèle ou type (tel que le vt100) de
  terminal et indique ce que le terminal peut faire, quels codes envoyer
  pour diverses actions, et quels codes envoyer au terminal pour
  l'initialiser.

  Puisque beaucoup de terminaux (et de PC aussi) peuvent émuler d'autres
  terminaux et possèdent des "modes" d'opération variés, il peut y avoir
  plusieurs entrées terminfo parmi lesquelles choisir pour un terminal
  physique donné. Ils auront en général des noms similaires. Le dernier
  paramètre de getty (à la fois pour agetty et getty_ps) devrait être le
  nom terminfo du terminal (ou de l'émulation de terminal) que vous
  utilisez (comme vt100).

  La base terminfo fait plus que simplement spécifier de quoi le
  terminal est capable et de donner les codes à envoyer au terminal pour
  le faire faire certaines choses. Elle spécifie à quoi "gras"
  ressemblera (sera-ce en vidéo inverse ou en intensité forte), comment
  sera le curseur, si les lettres seront noires, blanches ou d'une autre
  couleur, etc. En terminologie PC on appelle ceci des "préférences".
  Elle spécifie les codes d'initialisation à envoyer au terminal
  (analogues aux chaînes d'initialisation qu'on envoie aux modems).
  Linux n'envoie pas automatiquement de telles chaînes au terminal.
  Voyez ``chaîne d'initialisation''. Si vous n'aimez pas l'affichage à
  l'écran ni son comportement, vous devrez peut-être éditer (et ensuite
  mettre à jour) le fichier terminfo (ou termcap). Voyez ``compilateur
  terminfo (tic)'' sur la manière de faire la mise à jour.


  1144..44..  PPoossiittiioonnnneerr TTEERRMM eett TTEERRMMIINNFFOO


  Ce sont deux variables d'environnement pour les terminaux, mais vous
  ne devriez rien avoir à faire avec elles. TERM doit toujours être
  positionnée au nom du terminal que vous utilisez. TERMINFO contient le
  chemin vers la base de données terminfo, mais peut ne pas être
  nécessaire si la base de données est dans un endroit prédéfini (ou
  TERMINFO peut être positionné automatiquement par un fichier qui est
  livré avec votre distribution de Linux).

  Heureusement, le programme getty positionne en général TERM pour vous
  juste avant le login. Cela permet aux applications de trouver le nom
  de votre terminal et ensuite de regarder les capacités du terminal
  dans la base de données terminfo. Voyez ``variable TERM'' pour plus de
  détails sur TERM.

  Si votre base de données terminfo ne peut pas être trouvée, vous
  verrez un message d'erreur à ce propos sur votre terminal. Si cela
  arrive il est temps de vérifier où réside terminfo et de positionner
  TERMINFO si nécessaire. Vous pouvez découvrir où se trouve la base de
  données terminfo en cherchant un fichier terminfo courant comme
  "vt100" avec la commande "locate".  Assurez-vous que votre terminal
  est dans cette base de données. Un exemple de positionnement de
  TERMINFO : export TERMINFO=/usr/share/terminfo (mettez ceci dans
  /etc/profile ou autre). Si les données concernant votre terminal dans
  cette base de données ne vous conviennent pas, vous devrez l'éditer.
  Voyez ``terminfo et termcap (bref)''.
  1144..55..  FFiicchhiieerr //eettcc//ttttyyttyyppee rraarreemmeenntt nnéécceessssaaiirree


  Le fichier de configuration /etc/ttytype est utilisé pour faire la
  correspondance entre /dev/ttySn et les noms de terminaux comme dans
  terminfo.  tset l'utilise, mais si la variable d'environnement TERM
  est déjà positionnée correctement, alors ce fichier n'est pas
  nécessaire. Puisque le getty de Linux positionne TERM pour chaque tty,
  vous n'avez pas besoin de ce fichier.  Dans d'autres systèmes Unix
  comme FreeBSD, le fichier /etc/ttys fait la correspondance entre les
  ttys et bien plus de choses, comme la commande getty appropriée, et la
  catégorie de connexion (comme "dialup"). Un exemple de ligne pour le
  ttytype sous Linux : vt220 ttyS1


  1144..66..  RReessttrriiccttiioonnss ssuurr lleess llooggiinnss


  Par défaut, l'utilisateur root ne peut pas se logger à partir d'un
  terminal.  Pour permettre cela vous devez créer (ou éditer) le fichier
  /etc/securetty en suivant la page de manuel "securetty". Pour
  restreindre les logins de certains utilisateurs et/ou de certains
  terminaux etc., éditez /etc/login.access (cela remplace le vieux
  fichier /etc/usertty ??).  /etc/login.defs détermine si /etc/securetty
  doit être utilisé et peut être édité afin que /etc/securetty ne soit
  pas nécessaire (ou utilisé).  /etc/porttime restreint les heures
  auxquelles certains ttys et utilisateurs peuvent utiliser
  l'ordinateur. S'il y a trop de tentatives de login ratées pour un
  utilisateur, cet utilisateur peut se voir interdire l'accès au
  système. Voyez la page de manuel "faillog" sur la manière de contrôler
  cela.


  1144..77..  LLaanncceerr ddeess ccoommmmaannddeess uunniiqquueemmeenntt ssii TTEERRMM==mmoonn__tteerrmmiinnaall


  Il y a parfois des commandes qu'on ne veut exécuter au démarrage que
  pour un certain type de terminal. Faire cela pour la commande stty ne
  pose pas de problèmes puisque l'on utilise l'opérateur de redirection
  < pour spécifier le terminal vers lequel la commande est destinée.
  Mais quid des alias de shell ou des fonctions ? Vous aurez envie de
  créer une fonction pour la commande ls qui mettra en couleur la liste
  des répertoires uniquement sur des terminaux couleur ou sur la
  console. Pour les terminaux monochromes vous voudrez le même nom de
  fonction (mais un corps de fonction différent) qui utilisera des
  symboles à la place du codage par couleurs. Où mettre de telles
  définitions de fonctions qui doivent être différentes pour des
  terminaux différents ?

  Vous pouvez les mettre à l'intérieur d'opérateurs "if" dans
  /etc/profile qui est lu au départ à chaque fois que quelqu'un se
  logge. L'opérateur confitionnel "if" définit certaines fonctions etc.,
  seulement si le terminal est d'un type spécifique.


  1144..77..11..  EExxeemmppllee ppoouurr llaa ffoonnccttiioonn llss


  Bien que la plupart de ce que fait cet opérateur if puisse être fait
  dans le fichier de configuration de dircolors, voici un exemple dans
  le cas du shell bash :





  ______________________________________________________________________
  if [ $TERM = linux ]; then
      eval `dircolors`;
  elif [ $TERM = vt220 ]; then
      ls () { command ls -F $* ; }
  # pour exporter la fonction ls():
      declare -xf ls
  else echo "De /etc/profile : terminal de type $TERM inconnu"
  fi
  ______________________________________________________________________




  1155..  TTeerrmmiinnffoo eett TTeerrmmccaapp ((eenn ddééttaaiillss))



  1155..11..  IInnttrroodduuccttiioonn àà TTeerrmmiinnffoo


  Terminfo (anciennement termcap) est une base de données des capacités
  des terminaux et plus. Pour chaque (enfin presque) modèle de terminal
  elle indique aux applications ce que le terminal est capable de faire.
  Elle indique quelles séquences d'échappement (ou caractère de
  contrôle) envoyer au terminal afin de faire des choses telles que
  déplacer le curseur vers un nouvel endroit, effacer une partie de
  l'écran, faire défiler l'écran, changer de mode, changer l'apparence
  (couleurs, luminosité, clignotement, soulignement, vidéo inverse,
  etc.). À partir de 1980 environ, beaucoup de terminaux supportaient
  plus d'une centaine de commandes (certaines d'entre elles prenant des
  paramètres numériques).

  Les abréviations terminfo sont en général plus longues que celles de
  termcap et il est ainsi plus facile de deviner ce qu'elles veulent
  dire. Les pages de manuel de terminfo sont plus détaillées (et
  incluent les anciennes abréviations de termcap). Ainsi, sauf si vous
  êtes déjà lié à termcap, vous devriez utiliser les fichier terminfo.


  1155..22..  BBaassee ddee ddoonnnnééeess tteerrmmiinnffoo


  La base de données terminfo est compilée et possède ainsi une partie
  source et une partie compilée. La vieille base de données termcap ne
  possède qu'une partie source mais cette source peut, grâce à une seule
  commande, être à la fois convertie en source terminfo et ensuite
  compilée. Vous pouvez ainsi vous en tirer sans avoir le source
  terminfo puisque le source termcap peut créer la base terminfo
  compilée.

  Pour voir si votre terminal (disons vt100) est dans la base de données
  terminfo, tapez "locate vt100". Ceci pourra montrer
  /usr/lib/terminfo/v/vt100 ou /usr/share/terminfo/v/vt100 qui sont des
  localisations possibles des fichiers terminfo compilés. Certains
  programmes anciens peuvent s'attendre à ce qu'elle soit dans le
  répertoire /etc/terminfo. La variable d'environnement TERMINFO devrait
  être positionnée sur le chemin vers cette base de données.  Exemple :
  TERMINFO=/usr/share/terminfo.

  Le code source que vous utilisez peut résider dans /etc/termcap et/ou
  dans terminfo.src (ou un autre nom). Voyez les pages de manuel :
  terminfo(5) ou termcap(5) pour voir le format nécessaire pour créer
  (ou modifier) ces fichiers. Le fichier terminfo.src peut se trouver en
  divers endroits sur votre ordinateur ou peut ne pas être inclus dans
  votre distribution Linux.  Utilisez la commande locate pour essayer de
  le trouver. Il est disponible pour téléchargement (sous le nom
  termtypes.ti) à  <http://sagan.earthspace.net/terminfo>.


  1155..22..11..  CCoommppiillaatteeuurr tteerrmmiinnffoo ((ttiicc))


  Les données des fichiers sources sont compilées avec le programme
  "tic" qui est capable de faire les conversions entre les formats
  termcap et terminfo.  Vous pouvez ainsi créer une base de données
  terminfo compilée à partir d'un source termcap. Le programme
  d'installation utilisé pour installer Linux a probablement installé
  les fichiers compilés sur votre disque dur donc vous ne devez rien
  compiler sauf si vous modifiez /etc/termcap (ou terminfo.src).  "tic"
  installera automatiquement les fichiers compilés résultant dans un
  répertoire terminfo prêt à être utilisé par les applications.


  1155..22..22..  RReeggaarrddeezz vvoottrree tteerrmmiinnffoo


  C'est une bonne idée de jeter un coup d'oeil à votre entrée terminfo
  pour le terminal que vous utilisez (le code source, bien sûr) et de
  lire les commentaires. Une manière rapide de l'inspecter sans les
  commentaires est de taper simplement "infocmp". Mais les commentaires
  pourront vous dire des choses spéciales sur le terminal comme la
  manière dont vous devez le configurer pour qu'il fonctionne
  correctement avec la base de données terminfo.


  1155..22..33..  EEffffaacceerr ddeess ddoonnnnééeess nnoonn nnéécceessssaaiirreess


  Afin d'économiser de l'espace disque, on peut effacer toute la base de
  données à part les types de terminaux que l'on possède (ou dont on
  pourrait avoir besoin dans le futur). N'effacez aucun termcap pour un
  "terminal Linux" (la console) ou les entrées xterm si vous utilisez X
  Window. Le type de terminal "dumb" peut être nécessaire quand une
  application ne peut pas déterminer le type de terminal que vous
  utilisez. Cela économiserait de l'espace disque si les programmes
  d'installation n'installaient les terminfo que pour les terminaux que
  vous possédez et que vous puissiez obtenir un termcap pour un nouveau
  terminal sur Internet en quelques secondes.


  1155..33..  MMooddiiffiiccaattiioonn ddeess ffiicchhiieerrss tteerrmmiinnffoo


  Certaines entrées terminfo fournies peuvent être améliorées. Par
  exemple, la plupart des terminaux ont un jeu de caractères graphiques
  que l'on peut utiliser pour dessiner des rectangles avec des lignes
  solides (pas des lignes en pointillé). Si vous voyez des lignes en
  pointillé dans les programmes comme minicom, alors la raison est
  peut-être que la capacité graphique n'a pas été intégrée dans le
  fichier terminfo. Vous pouvez l'ajouter en découvrant quels symboles
  utiliser à partir du manuel (dans ce cas vous devez donner des valeurs
  à enacs, rmacs et smacs) et ensuite éditer le fichier source. Alors en
  utilisant "tic" vous pouvez le compiler. "tic" devrait placer
  automatiquement le fichier terminfo compilé dans le répertoire correct
  réservé à cet usage.

  Si vous voulez trouver un terminfo meilleur que celui qui est fourni,
  vous pouvez essayer de chercher sur Internet (mais ce que vous y
  trouverez peut être pire). Si votre nouvelle entrée terminfo est
  meilleure que l'ancienne et semble stable (vous l'avez utilisée
  pendant un moment sans problèmes) vous devriez en envoyer une copie au
  mainteneur de terminfo comme indiqué au début du fichier source de
  terminfo (ou termcap).


  1155..44..  CChhaaîînnee dd''iinniittiiaalliissaattiioonn


  Dans le terminfo sont souvent incluses des chaînes d'initialisation
  qu'on peut envoyer au terminal pour l'initialiser. Cela peut modifier
  l'apparence de l'écran, changer le mode dans lequel se trouve le
  terminal et/ou faire que le terminal émule un autre terminal. Une
  chaîne d'initialisation n'est pas envoyée automatiquement au terminal
  pour l'initialiser. On pourrait espérer que le programme getty le
  fasse mais s'il le faisait, on pourrait faire un changement de
  configuration sur le terminal et ce changement ne serait pas pris en
  compte parce que la chaîne d'initialisation l'annulerait
  automatiquement. Vous devez utiliser une commande sur la ligne de
  commande (ou dans un script shell) pour envoyer la chaîne
  d'initialisation telle quelle. De telles commandes sont : "tset",
  "tput init" ou "setterm -initialize". Parfois il n'y a pas besoin
  d'envoyer la chaîne d'initialisation puisque le terminal peut se
  configurer correctement quand il est allumé (en utilisant les options
  et préférences qu'on a sauvées dans la mémoire permanente du
  terminal).


  1155..55..  VVaarriiaabbllee TTEERRMM


  La variable d'environnement TERM devrait être initialisée au type de
  terminal que vous utilisez. Elle est normalement positionnée par le
  paramètre terminal_type passé au programme getty (regardez-le dans le
  fichier /etc/inittab). Ce nom doit se trouver dans la base de données
  terminfo. Tapez simplement "set" sur la ligne de commande pour voir
  quelle valeur a TERM (ou tapez : tset -q). Sur la console (moniteur)
  TERM est positionné à "linux" qui représente le moniteur du PC émulant
  un modèle de terminal fictif appelé "linux". Puisque "linux" est
  proche d'un terminal vt100 et que beaucoup de terminaux le sont aussi,
  l'appellation "linux" fonctionnera parfois comme un recours temporaire
  sur un terminal texte.

  Si on peut connecter plus d'un type de terminal sur le même port
  (/dev/tty...) (par exemple, si un commutateur permet à différents
  types de terminaux d'utiliser le même port série, ou si le port est
  relié à un modem que des personnes appellent depuis différents types
  de terminaux) alors TERM doit être positionné à chaque fois que
  quelqu'un se connecte sur le port série. Il y a souvent une séquence
  d'échappement de requête pour que l'ordinateur puisse demander au
  terminal de quel type il est. Une autre façon est de demander à
  l'utilisateur de taper (sélectionner) le type de terminal qu'il ou
  elle utilise.  Vous aurez peut-être besoin d'utiliser tset ou d'écrire
  un petit script shell pour gérer cela.

  Une manière est d'utiliser "tset" (voir la page de manuel).  tset
  essaie de déterminer le nom du terminal à partir du terminal que vous
  utilisez. Il regarde ensuite les données dans terminfo et envoie une
  chaîne d'initialisation à votre terminal. Il peut aussi positionner la
  valeur de TERM. Par exemple, un utilisateur appelle et se logge. Le
  script de login .profile est exécuté et il contient la commande
  suivante : eval `tset -s ?vt100`. Ceci fait que : on demande à
  l'utilisateur s'il ou elle utilise un vt100. L'utilisateur répond oui
  ou bien tape le type de terminal réel qu'il ou elle utilise. tset
  envoie ensuite la chaîne d'initialisation et positionne TERM à ce nom
  (type) de terminal.


  1155..66..  DDooccuummeennttss ssuurr tteerrmmiinnffoo//tteerrmmccaapp



  ·  pages de manuel de terminfo(5) (la meilleure) et/ou termcap(5).  Le
     manuel Termcap
     <http://www.delorie.com/gnu/docs/termcap/termcap_toc.html> (2ème
     éd.) par Richard M. Stallman est un manuel GNU qui est quelque peu
     obsolète. Bien qu'il date de 1992, il ne mentionne même pas
     terminfo.

  ·  les fichiers : terminfo.src et /etc/termcap possèdent des
     informations sur les diverses versions des fichiers termcap, les
     conventions de nommage pour les terminaux et des codes de capacités
     spéciales nommées u6-u9. Si vous ne les avez pas, allez à
     <http://sagan.earthspace.net/terminfo>

  ·  "Termcap et Terminfo" est un livre publié par O'Reilly en 1988.


  1166..  UUttiilliissaattiioonn dduu tteerrmmiinnaall



  1166..11..  IInnttrroodduuccttiioonn àà ll''uuttiilliissaattiioonn dduu tteerrmmiinnaall


  Cette section parle du contrôle de l'interface terminal-ordinateur
  et/ou du changement de configuration du terminal pendant son
  utilisation. Elle explique (ou pointe vers des explications sur) la
  manière dont l'utilisateur d'un terminal peut contrôler et inspecter
  l'interface, et comment utiliser diverses commandes fournies par le
  pilote de périphérique. Elle n'explique pas comment utiliser les
  nombreuses applications, shells ou la plupart des utilitaires Linux.
  Deux commandes utilisées couramment sur un terminal sont :


  ·  clear (pour effacer l'écran)

  ·  reset (pour réinitialiser le terminal)


  1166..22..  DDéémmaarrrreerr llee tteerrmmiinnaall


  Évidemment il faut allumer le terminal pour qu'il fonctionne. Si vous
  ne voyez pas d'invite de login, appuyez sur la touche "Retour" (ou
  "Entrée") plusieurs fois. Saisissez ensuite le nom de votre compte
  (suivi d'un retour/entrée) et votre mot de passe quand on vous le
  demande (suivi aussi d'un retour/entrée). Prenez garde à ne pas tout
  taper en lettres majuscules.  Si vous le faites, l'ordinateur peut
  croire que vous avez un vieux terminal qui ne peut pas transmettre de
  lettres minuscules et le pilote série peut se configurer pour
  n'envoyer que des lettres majuscules au terminal.

  Si rien ne se passe, assurez-vous que l'ordinateur hôte va bien. Si
  l'ordinateur hôte est éteint (pas de courant), ce que vous tapez sur
  le clavier du terminal peut apparaître à l'écran puisque les broches
  de transmission et de réception sur l'ordinateur peuvent être reliées
  ensemble, ce qui fait que les caractères sont retournés par un
  ordinateur "éteint". Si vous ne pouvez pas vous logger quand
  l'ordinateur fonctionne, voyez ``résolution des problèmes''.




  1166..33..  PPiilloottee ddee ppéérriipphhéérriiqquuee ((sséérriiee)) dduu tteerrmmiinnaall


  En tapant sur la ligne de commande, le shell (tel que le shell Bash)
  lit ce que vous tapez et y réagit. Ce que vous tapez passe d'abord par
  la partie pilote de terminal de votre système d'exploitation. Ce
  pilote peut traduire certains caractères (comme changer le caractère
  "retour" généré par la touche "retour" en un caractère "nouvelle
  ligne" pour les fichiers Linux). Il reconnaît aussi certains codes de
  contrôle que vous pourriez taper au clavier comme ^C pour interrompre
  l'exécution d'un programme. Il retourne normalement ce que vous tapez
  à l'écran. On peut utiliser ``stty'' pour configurer le comportement
  de ce terminal, ce qui comprend l'arrêt de tout ou partie de cette
  fonctionnalité.


  1166..44..  PPrroobbllèèmmeess aavveecc lleess ééddiitteeuurrss


  Il peut y avoir quelques problèmes pendant l'utilisation d'emacs et de
  vi sur certains terminaux.


  1166..44..11..  EEmmaaccss eett ^^QQ


  Si le contrôle de flux logiciel est présent, la commande ^Q dans Emacs
  bloquera l'affichage (NdT : n'est-ce pas plutôt la commande ^S ??). La
  solution est de relier cette commande à une autre touche dans le
  fichier de configuration de Emacs.


  1166..44..22..  VVii eett lleess ttoouucchheess ccuurrsseeuurr


  Vi utilise la touche ESC comme commande pour sortir du mode
  d'insertion. Si on appuie sur une touche fléchée (touche de curseur)
  une séquence d'échappement (démarrant par le caractère ESC) est
  envoyée à l'hôte. Vi doit faire la différence entre ces deux
  significations d'ESC. Un vi intelligent (comme vim) doit être capable
  de détecter la différence en regardant la touche qui suit la touche
  ESC.

  Sur les terminaux VT on peut faire en sorte que la touche flèche
  gauche envoie soit ESC [ D soit ESC O D. Les autres touches fléchées
  sont similaires mais utilisent A, B et C au lieu de D. Si vous avez
  des problèmes, choisissez ESC [ D puisque le "O" dans l'autre
  alternative peut être interprétée comme une commande d'"ouverture de
  ligne". Le "[" devrait être interprété par vi pour dire qu'une touche
  fléchée a été pressée. ESC [ D sera envoyé à condition que le "mode
  application touches fléchées" (Cursor Key Application Mode) n'ait pas
  été activé. ESC [ D est normalement la valeur par défaut donc tout
  devrait être correct. Sauf que de nombreux termcaps contiennent une
  chaîne (pas la chaîne d'initialisation) qui positionne ce que vous
  voulez éviter : "Mode Application". Les éditeurs peuvent envoyer cette
  chaîne au terminal quand ils démarrent. Là, vous avez des problèmes.

  Cette chaîne possède le code termcap "ks" (smkx dans terminfo) qui
  veut dire activer les touches de fonctions (et similaires, incluant
  les touches fléchées). Une application active ces touches en envoyant
  la chaîne "ks" au terminal. La personne qui a écrit le termcap a
  conclu que si une application voulait activer ces touches, elles
  devraient être mises en "Mode Application" puisque c'est une
  "application", mais vous ne voulez pas cela.


  La console Linux n'a pas de chaîne "ks" pour que vous ne tombiez pas
  dans ce piège sur la console. Pour d'autres terminaux vous aurez
  besoin d'éditer termcap (ou terminfo) ou d'utiliser une autre entrée
  termcap. Vous devez modifier non seulement la chaîne "ks" mais aussi
  les définitions termcap de ce qu'elle envoie : kd, kl, kr, ku. Lancez
  ensuite tic pour l'installer.

  Pour vim (VI aMélioré) il y a une manière de le configurer pour qu'il
  fonctionne correctement avec ESC O D (pour que vous ne deviez pas
  éditer termcap) : cherchez "vt100-cursor-keys" dans l'aide de vim.
  Vous pouvez lancer "gitkeys" et ensuite appuyer sur les touches
  fléchées pour voir ce qu'elles envoient mais on peut les configurer
  pour qu'elles envoient autre chose quand vous êtes dans un éditeur.


  1166..55..  CCoorrrruuppttiioonn dduu llss eenn ccoouulleeuurr


  Si ls met en l'air l'émulation de votre terminal avec la possibilité
  de couleur, arrêtez-la. ls --color et ls --colour utilisent la
  possibilité de couleur. Certaines installations font que ls utilise la
  couleur par défaut. Vérifiez dans /etc/profile, etc. s'il y a des
  alias pour ls. Voyez ``exemple de fonction ls'' pour savoir comment
  faire pour que ls soit en couleur sur la console et en noir et blanc
  sur les terminaux.


  1166..66..  LL''aaffffiicchhaaggee ssee bbllooqquuee ((tteerrmmiinnaall bbllooqquuéé))


  Les symptômes d'un terminal bloqué sont que ce que vous tapez ne
  s'affiche pas sur le terminal (ou dans certains cas s'affiche mais ne
  fait rien). Si ce que vous tapez est invisible (ou ne fait rien) tapez
  ^Q pour relancer le flux (si le contrôle de flux l'a stoppé). Le
  blocage peut aussi venir de :
  peut alors être boggé ou vous avez intéragi de manière fatale avec
  lui.

  Si vous voulez quitter le programme que vous avez lancé et que vous ne
  pouvez pas le faire par les méthodes normales (certains programmes ont
  des touches spéciales que vous devez taper pour sortir) essayez de le
  tuer à partir d'un autre terminal en utilisant "top" ou "kill". Si le
  processus refuse de s'arrêter, vous pouvez essayer de lui envoyer un
  signal 9 à partir de top qui devrait le forcer à s'arrêter. Le type de
  sortie forcée "9" peut laisser certains fichiers temporaires qui
  traînent ainsi qu'une interface corrompue.  Tuer le shell de login
  devrait relancer getty avec une nouvelle invite de login.

  Les personnes débutantes sous Linux peuvent sans le faire exprès
  appuyer sur Ctrl-S (^S) (ou la touche "Arrêt Défil") qui bloque
  l'écran de manière mystérieuse (bien que ce soit ce que cette touche
  est supposée faire si vous utilisez le contrôle de flux logiciel).
  Pour retrouver une interaction normale avec l'écran, pressez Ctrl-Q
  (^Q). Notez que tout ce qui est tapé durant le "blocage" est exécuté
  mais vous n'en verrez rien avant d'appuyer sur ^Q. Ainsi quand il est
  bloqué, ne tapez rien de spécial qui pourrait effacer des fichiers
  etc. L'un des arguments en faveur du contrôle de flux matériel est
  qu'il empêche de tels blocages.


  1166..77..  IInntteerrffaaccee dduu tteerrmmiinnaall ccoorrrroommppuuee


  Cela inclut le cas de l'"affichage bloqué" = "terminal stoppé net" de
  la section précédente.

  1166..77..11..  SSyymmppttôômmeess


  Quand l'affichage ne semble pas correct, ou quand ce que vous tapez ne
  s'affiche pas correctement (si même un affichage se produit), ou que
  rien ne se passe quand vous tapez une commande, il y a des chances que
  vous soyez en face d'une corruption de l'interface du terminal. Dans
  les cas rares où la partie matérielle du port série elle-même serait
  corrompue, le seul remède peut être de basculer l'interrupteur
  (éteindre le PC et redémarrer). Le problème peut provenir de choses
  telles qu'un bogue dans le programme que vous utilisez, une panne
  matérielle (ce qui inclut un défaut matériel obscur avec lequel vous
  pouvez normalement vivre) ou peut-être une configuration incorrecte.
  Si tout fonctionnait correctement mais que ça va soudainement mal, il
  se peut que l'interface ait été corrompue par une de vos actions.
  Vous pouvez avoir fait l'une de ces trois erreurs :


  ·  ``Envoyer des données binaires au terminal''

  ·  ``Stopper un programme de manière anormale''

  ·  ``Taper Ctrl-S par erreur''


  1166..77..22..  EEnnvvooyyeerr ddeess ddoonnnnééeess bbiinnaaiirreess aauu tteerrmmiinnaall


  Votre terminal modifiera ses caractéristiques si on lui envoie
  certaines séquences d'échappement ou des caractères de contrôle. Si
  vous essayez par inadvertance d'afficher un fichier binaire, il peut
  contenir par hasard de telles séquences qui peuvent placer votre
  terminal dans un mode de fonctionnement étrange voire le rendre
  inutilisable. Visualisez ou éditez toujours un fichier binaire avec
  des programmes faits à cet effet pour que cela n'arrive pas. La
  plupart des éditeurs et des afficheurs manipuleront les binaires de la
  bonne manière afin de ne pas corrompre l'interface. Certains peuvent
  afficher un message vous avertissant qu'ils ne peuvent éditer du
  binaire. Par contre, l'utilisation de "cat ...." ou "cp ....
  /dev/tty.." où .... est un fichier binaire enverra le binaire au
  terminal et risque fortement de générer des problèmes.

  La corruption peut aussi arriver en utilisant un programme de
  communication où un ordinateur distant peut envoyer des données
  binaires à l'écran. Il y a de nombreuses autres façons pour lesquelles
  ces problèmes peuvent arriver, alors soyez-y préparé. Même un fichier
  qu'on prend pour un fichier ASCII peut contenir des codes de contrôle
  indésirables.

  Pour résoudre ce problème, ré-initialisez le terminal. Vous pouvez
  essayer de taper soit "reset" soit "setterm -reset" (bien que vous ne
  puissiez pas voir ce que vous tapez). Ceci enverra la chaîne de
  ré-initialisation à partir de l'entrée du terminal dans la base
  terminfo. Si la configuration correcte a été sauvée à l'intérieur du
  terminal, alors l'appui sur certaine(s) touche(s) (peut-être en mode
  de configuration) peut retrouver ce paramétrage. Vous voudrez alors
  ensuite encore utiliser "reset" pour envoyer la chaîne
  d'initialisation si vous l'utilisez pour configurer votre terminal.


  1166..77..33..  TTeerrmmiinneerr uunn pprrooggrraammmmee ddee ffaaççoonn aannoorrmmaallee


  De grandes applications (comme des éditeurs) utilisent souvent les
  commandes stty (ou autres) dans leur code pour modifier de manière
  temporaire la configuration stty pendant que vous utilisez ce
  programme. Cela peut mettre le pilote de périphérique en mode "brut"
  pour que chaque caractère que vous tapez aille directement à
  l'application. L'écho de retour que fait le pilote est désactivé pour
  que tout ce que vous voyez à l'écran vienne directement de
  l'application. Ainsi de nombreuses commandes de contrôle (comme ^C)
  peuvent ne pas fonctionner dans certaines applications.

  Quand vous quittez de telles applications, celle-ci remet d'abord en
  place les paramètres stty aux valeurs qu'ils avaient avant le
  démarrage de l'application. Si vous quittez le programme de manière
  anormale (vous pouvez deviner que ça s'est passé ainsi quand ce que
  vous tapez ne s'affiche plus à l'écran) vous risquez d'être encore en
  mode "brut" sur la ligne de commande.

  Pour sortir du mode brut et revenir aux paramètres stty normaux, tapez
  "stty sane". Cependant, vous devez taper ceci juste après un "retour"
  et le terminer par un "retour". Mais l'appui sur la touche "retour" ne
  donne pas le résultat escompté puisque le code "retour" n'est plus
  traduit en caractères nouvelle ligne que le shell attend. Tapez donc
  simplement nouvelle ligne (^J) à la place de "retour". L'interface de
  terminal "sane" peut ne pas être exactement la même que d'habitude
  mais elle fonctionne en général. "stty sane" peut aussi être utile
  pour sortir d'une interface corrompue par d'autres causes.


  1166..88..  CCaarraaccttèèrreess ((ddee ccoonnttrrôôllee)) ssppéécciiaauuxx


  Un certain nombre de caractères de contrôle que vous pouvez taper au
  clavier sont "attrapés" par le pilote de terminal et effectuent
  diverses tâches. Pour voir ces commandes de contrôle tapez : stty -a
  et regardez les lignes 2 à 4.  Elles sont expliquées de manière vague
  dans les pages de manuel de stty. On peut modifier les caractères ou
  les désactiver en utilisant la commande stty.  Ainsi vos caractères de
  contrôle peuvent différer de ceux décrits ci-dessous.  On les utilise
  pour l'édition de la ligne de commande, l'interruption, le défilement
  et pour se déplacer sur le caractère suivant de manière transparente.


  1166..88..11..  ÉÉddiittiioonn ddee llaa lliiggnnee ddee ccoommmmaannddee


  Alors que le pilote de terminal possède quelques commandes pour
  l'édition de la ligne de commande, certains shells possèdent un vrai
  éditeur intégré (comme "readline" dans le shell Bash). Un tel éditeur
  est normalement activé par défaut donc vous n'avez besoin de rien
  faire pour l'activer. S'il est disponible vous ne devez pas apprendre
  les commandes suivantes bien qu'elles fonctionnent souvent en plus de
  l'éditeur de lignes de commande. Les plus importantes à apprendre sont
  ^C (interruption), ^D et comment arrêter le défilement.


  ·  Delete-key (touche d'effacement, que stty montre comme ^?) efface
     le dernier caractère

  ·  ^U détruit (efface) la ligne

  ·  ^W efface un mot en arrière

  ·  ^R réaffiche la ligne. Utile principalement sur les terminaux à
     sortie papier ??





  1166..88..22..  IInntteerrrruuppttiioonn ((eett QQuuiitt,, SSuussppeenndd,, EEOOFF,, FFlluusshh))



  ·  ^C interrompt. Quitte le programme et vous remet sur l'invite de la
     ligne de commande.

  ·  ^/ quitte. Comme l'interruption ^C mais plus faible. Fait aussi
     générer un fichier "core" (dont vous n'avez probablement pas
     l'utilité) dans votre répertoire de travail).

  ·  ^Z suspend. Stoppe le programme et le met en tâche de fond. Tapez
     fg pour le relancer.

  ·  ^D fin de fichier. S'il est tapé sur l'invite de la ligne de
     commande, quitte le shell et va là où vous étiez avant que le shell
     démarre.

  ·  ^O chasser. Pas implémenté sur Linux. Envoie la sortie vers
     /dev/null.


  1166..88..33..  AArrrrêêtt eett rreepprriissee dduu ddééffiilleemmeenntt


  Si ce que vous désirez voir défile hors du bas de l'écran, vous pouvez
  empêcher cela en envoyant un signal d'arrêt "stop" (^S ou Xoff) à
  l'hôte (à condition que le ``contrôle de flux'' Xon-Xoff soit activé).
  Envoyez un signal de départ "start" (^Q ou Xon) pour reprendre.
  Certains terminaux possèdent une touche "Pas de défilement" qui
  enverra de manière alternée Xoff et Xon ou peut-être enverra des
  signaux de contrôle de flux matériel ?? Voici ce que font ctrl-S (^S)
  et ctrl-Q (^Q) :


  ·  ^S arrête le défilement (Xoff)

  ·  ^Q reprend le défilement (Xon)

  Si vous voulez à la fois arrêter le défilement et quitter, utilisez
  ^C. Si vous voulez arrêter le défilement pour faire autre chose mais
  voulez garder le programme qui générait la sortie en mémoire pour que
  vous puissiez reprendre le défilement plus tard, utilisez ^Z pour
  suspendre.

  Une méthode de défilement différente est d'envoyer la sortie dans un
  tube vers un afficheur comme more, less ou most. Cependant, la sortie
  peut ne pas être la sortie standard mais peut être la sortie d'erreur
  que l'afficheur ne reconnaît pas. Pour résoudre ceci vous pouvez
  utiliser une redirection "2>&1" pour que l'afficheur fonctionne
  correctement. Il est souvent plus simple d'utiliser simplement ^S et
  ^Q sauf si vous devez défiler en arrière.

  Sur une console PC (qui émule un terminal), vous pouvez défiler en
  arrière en utilisant Shift-PageHaut. Cela est fréquemment nécessaire
  puisque le défilement est souvent trop rapide à arrêter en utilisant
  ^S. Une fois que vous avez défilé en arrière Shift-PageBas défilera en
  avant à nouveau.


  1166..88..44..  PPrreennddrree lliittttéérraalleemmeenntt eenn ccoommppttee llee ccaarraaccttèèrree ssuuiivvaanntt


  ^V envoie le caractère tapé suivant (en général un caractère de
  contrôle) directement au pilote de périphérique sans action ou
  interprétation. En retour deux caractères ASCII comme ^C sont
  affichés.


  1166..99..  VViissuuaalliisseerr ddeess ffiicchhiieerrss LLaattiinn--11 ssuurr uunn tteerrmmiinnaall 77 bbiittss


  Certains fichiers texte sont au format Latin1 sur 8 bits (voyez
  ``ensembles de caractères''). Si vous avez un terminal qui n'affiche
  pas les caractères Latin1 (ou sur lequel on n'a pas sélectionné
  l'ensemble de caractères Latin1), un symbole de boulet s'affichera
  comme un 7, etc. En visualisant des pages de manuel (elles sont en
  Latin1) vous pouvez passer l'option -7 à man afin de traduire les 7,
  etc. à quelque chose proche d'un boulet (en ASCII). Y a-t-il des
  afficheurs qui font ces traductions ??


  1166..1100..  IInnssppeeccttiioonn ddee ll''iinntteerrffaaccee


  Ces utilitaires vous fourniront des informations sur l'interface du
  terminal :


  ·  gitkeys : montre quel(s) octet(s) chaque touche envoie à l'hôte.

  ·  tty : montre à quel port tty vous êtes connecté.

  ·  set : montre la valeur de TERM (le nom de l'entrée terminfo)

  ·  stty -a : montre tous les paramètres stty.

  ·  setserial -g /dev/tty?? (remplissez les ??) montre le type d'UART,
     l'adresse du port et le numéro d'IRQ.

  ·  infocmp : montre l'entrée de terminfo en cours (moins de
     commentaires)


  1166..1111..  MMooddiiffiieerr lleess ppaarraammèèttrreess dduu tteerrmmiinnaall


  Les paramètres du terminal sont normalement positionnés une fois quand
  le terminal est installé en utilisant les procédures de configuration
  du manuel du terminal. Cependant, certains paramètres peuvent être
  modifiés alors que le terminal est en cours d'utilisation. Vous ne
  donnez normalement aucune commande "stty" ou "setserial" quand le
  terminal est en cours d'utilisation car elles causeront certainement
  des problèmes à l'interface du terminal.  Cependant, vous pouvez faire
  certaines modifications à l'apparence de l'écran du terminal ou à son
  comportement sans détruire l'intégrité de l'interface.  Parfois ces
  modifications sont faites automatiquement par les applications et donc
  vous ne devriez pas avoir besoin de vous en occuper.

  Une méthode directe pour effectuer de telles modifications est
  d'utiliser la touche de configuration (ou autre) sur le terminal et
  ensuite d'utiliser les menus pour faire les modifications. Pour cela,
  vous aurez besoin de bien connaître le terminal. Les trois autres
  méthodes envoient une séquence d'échappement de l'ordinateur vers le
  terminal pour faire les modifications.  Ces trois exemples montrent
  des méthodes différentes pour faire cela en positionnant la vidéo
  inverse :


  1. setterm -reverse


  2. tput -rev

  3. echo ^[[7m


  1166..1111..11..  sseetttteerrmm


  C'est la commande la plus facile à utiliser. Elle utilise des options
  longues (mais n'utilise pas les -- devant). Elle consulte la base de
  données terminfo pour déterminer le code à envoyer. Vous pouvez
  modifier la couleur, la luminosité, la coupure de ligne, la vitesse de
  répétition du clavier, l'apparence du curseur etc.


  1166..1111..22..  ttppuutt


  La commande "tput" est similaire à "setterm" mais au lieu d'utiliser
  des mots ordinaires comme arguments, vous devez utiliser les
  abréviations utilisées par terminfo. Beaucoup d'abréviations sont
  relativement laconiques et difficiles à retenir.


  1166..1111..33..  eecchhoo


  Dans l'exemple "echo ^[[7m" pour positionner la vidéo inverse, ^[ est
  le caractère d'échappement. Pour le taper, tapez ^V^[ (ou ^V suivi de
  la touche ESC). Pour utiliser cette méthode "echo" vous devez trouver
  quel code utiliser à partir d'un manuel de terminal ou à partir de
  terminfo ou termcap. Il est plus facile d'utiliser setterm ou tput
  bien qu'echo s'exécutera un peu plus vite. Vous pouvez donc utiliser
  echo ... dans les scripts shell qui ne s'occupent que d'un type de
  terminal.


  1166..1111..44..  SSaauuvveerr lleess mmooddiiffiiccaattiioonnss


  Quand vous éteignez le terminal les modifications que vous avez faites
  seront perdues (sauf si vous les avez sauvées dans la mémoire
  permanente du terminal en allant dans le mode configuration et en les
  sauvant). Si vous voulez les utiliser à nouveau sans devoir les
  retaper, mettez les commandes dans un script shell ou créez une
  fonction shell. Lancez-la ensuite quand vous voulez faire les
  modifications. Une manière de rendre les modifications semi-
  permanentes est de mettre ces commandes dans un fichier lancé à chaque
  fois que vous vous loggez ou que vous démarrez l'ordinateur.


  1166..1122..  FFaaiirree dd''uunn tteerrmmiinnaall uunnee ccoonnssoollee


  C'est aussi ce que l'on appelle une "console série". Beaucoup de
  messages en provenance du système ne sont normalement envoyés que sur
  la console. On peut aussi voir sur un terminal certains messages
  envoyés sur la console durant le démarrage après un démarrage réussi
  en tapant la commande : dmesg. Si le démarrage ne réussit pas, ceci ne
  sera d'aucun utilité. Il est possible de modifier le noyau Linux pour
  qu'un terminal serve de console et reçoive tous les messages de Linux
  destinés à la console. Malheureusement, les messages du BIOS seront
  perdus puisqu'ils ne seront pas affichés sur le terminal. La "console"
  se trouve maintenant sur un port série et on l'appelle donc une
  "console série". Bien sûr, elle n'aura pas les couleurs, les fontes,
  les capacités graphiques, ni les possibilités de redéfinition du
  clavier de la vraie console du PC.

  Avant le noyau 2.2, vous deviez patcher le noyau à la main. À partir
  du noyau 2.2, le support est inclus dans le noyau à condition que ce
  dernier ait été configuré pour cela. Ces deux cas sont traités dans
  les deux sous-sections suivantes :


  1166..1122..11..  PPoouurr lleess nnooyyaauuxx 22..22 eett ssuuppéérriieeuurrss


  Les instructions pour faire une console série sont incluses dans la
  documentation livrée avec le code source dans le fichier : serial-
  console.txt. Normalement, le périphérique /dev/console est un lien
  vers tty0 (la console PC). Pour une console série vous créez un
  nouveau /dev/console qui est un vrai périphérique (et non pas un lien
  vers autre chose).  Vous devez aussi inclure une déclaration à propos
  de la console série dans /etc/lilo.conf et ensuite lancer lilo. Voyez
  la documentation ci-mentionnée pour plus de détails.


  1166..1122..22..  PPoouurr lleess nnooyyaauuxx aannttéérriieeuurrss àà 22..22


  Le Linux Journal d'avril 1997 avait un article sur la façon
  d'appliquer une rustine au noyau. Vous ajoutez quelques #define au
  début de src/linux/drivers/char/console.c :


  <item> #define CONFIG_SERIAL_ECHO
  <item> #define SERIAL_ECHO_PORT 0x2f8  /* Serial port address  */

  Ce qui suit n'était pas dans l'article de Linux Journal. Dans les noyaux 2.+
  (et précédents ??) vous avez aussi besoin de positionner la vitesse
  d'émission (sauf si 9600 est convenable). Cherchez ces deux lignes :

  serial_echo_outb(0x00, UART_DLM); /* 9600 baud */
  serial_echo_outb(0x0c, UART_DLL);

  Changez 0x0c dans la ligne ci-dessus en (selon la vitesse que vous
  désirez) :

  115200 baud: 0x01      19200 baud: 0x06        2400 baud: 0x30
   57600 baud: 0x02       9600 baud: 0x0c        1200 baud: 0x60
   38400 baud: 0x03       4800 baud: 0x18



  Si vous utilisez la console pour sélectionner quel système
  d'exploitation démarrer (avec LILO), mais que vous voudriez le faire à
  partir d'un terminal, vous devez ajouter une ligne au fichier
  /etc/lilo.conf. Voyez la page de manuel de lilo.conf et cherchez la
  chaîne "serial=".


  1166..1122..33..  PPuuiiss--jjee llaanncceerr LLiinnuuxx ssaannss mmoonniitteeuurr ((ccoonnssoollee PPCC)) ??


  Oui, en utilisant un terminal et en le faisant passer pour une console
  comme indiqué ci-dessus. Vous aurez sans doute quand même besoin d'une
  carte graphique puisque la plupart des BIOS en ont besoin pour
  démarrer le PC.  Votre BIOS peut aussi avoir besoin d'un clavier pour
  démarrer, ou bien il peut avoir une option grâce à laquelle vous
  pouvez indiquer au BIOS qu'il n'a pas besoin de clavier.


  1166..1133..  SSeessssiioonnss mmuullttiipplleess


  Le paquet "screen" lance des sessions multiples un peu comme les
  terminaux virtuels sur la console : voyez ``la console : /dev/tty?''.
  Cependant, ce n'est pas comme les "pages" (``section sur les pages'')
  puisque l'image des pages est stockée sur l'ordinateur hôte et non à
  l'intérieur du terminal comme elles le sont avec les "pages".


  1166..1144..  SSee ddééllooggggeerr


  Pour vous délogger, tapez soit "logout", soit "exit". Dans certains
  cas votre demande sera refusée, mais on devrait vous dire pourquoi.
  L'une des raisons du refus est que vous n'êtes pas sur le même shell
  que celui avec lequel vous vous êtes loggé. Une autre manière de vous
  délogger est d'appuyer sur ^D.  Puisqu'on utilise aussi ^D à d'autres
  fins, vous ne voudrez pas forcément que cette touche vous délogge. Si
  vous positionnez la variable IGNOREEOF dans le shell Bash, alors ^D ne
  vous déloggera plus.


  1166..1155..  DDiissccuutteerr eennttrree tteerrmmiinnaauuxx,, eessppiioonnnneerr


  Si deux personnes loggées par l'intermédiaire de terminaux sur le même
  ordinateur hôte désirent discuter ensemble, ils peuvent utiliser les
  programmes "write" ou "talk". Sur Internet, on peut discuter en
  utilisant le navigateur "lynx". Pour espionner ce qu'une autre
  personne fait sur son terminal, voyez le programme "ttysnoop".


  1177..  RRééssoouuddrree lleess pprroobbllèèmmeess ((llooggiicciieellss))


  Si vous suspectez que le problème soit matériel, voyez la section
  ``réparation et diagnostic''. Si le problème concerne le port série
  lui-même, voyez le Serial-HOWTO.

  Voici une liste des problèmes possibles :


  ·  ``Le terminal fonctionne-t-il ?'' Soupçonnez que le terminal est en
     panne.

  ·  ``Texte manquant'' Soit passe au-dessus d'une partie du texte soit
     affiche correctement du texte puis se bloque

  ·  ``Getty se relance trop rapidement'' (message d'erreur sur la
     console)

  ·  ``Ne fonctionne pas juste après le login''

  ·  ``Ne peut pas se logger'' mais l'invite de login est OK.

  ·  ``Invite de login embrouillée''

  ·  ``Aucun signe d'une invite de login''

  Il y a deux cas dans lesquels le terminal se comporte mal. L'un arrive
  quand il a fonctionné correctement et s'est mis à mal fonctionner tout
  à coup.  C'est ce dont on parle dans la sous-section suivante. L'autre
  cas arrive quand les choses vont mal juste après l'installation du
  terminal. Dans ce cas, vous pouvez passer à la section suivante.

  1177..11..  LLee tteerrmmiinnaall ffoonnccttiioonnnnaaiitt ccoorrrreecctteemmeenntt


  Quand un terminal qui fonctionnait correctement ne tourne tout d'un
  coup pas bien, il est souvent facile de déceler le problème. Si vous
  réfléchissez à ce qui s'est passé récemment cela vous donnera
  certainement un indice quant à la cause du problème.

  Le problème peut être évident comme un message d'erreur au démarrage
  du terminal. S'il émet un bruit, il a sûrement besoin d'une
  réparation. Voyez ``réparation et diagnostics''. D'abord, réflechissez
  à ce que vous avez fait ou modifié récemment car c'est sûrement la
  cause du problème. Est-ce que le problème est apparu juste après
  l'installation d'un nouveau logiciel ou après une modification de
  configuration ?

  Si le terminal ne répond pas correctement (s'il répond tout court) à
  ce que vous tapez, vous avez peut-être une ``interface de terminal
  corrompue''.


  1177..22..  TTeerrmmiinnaall nnoouuvveelllleemmeenntt iinnssttaalllléé


  Si vous venez de relier un terminal à votre ordinateur en suivant les
  instructions et qu'il ne fonctionne pas, cette section vous concerne.
  Si un terminal qui fonctionnait correctement auparavant ne fonctionne
  plus, voyez ``le terminal fonctionnait''. Si vous présumez que le port
  série de votre ordinateur est défectueux, vous pouvez essayer de
  lancer un programme de test et de diagnostics sur ce port. À présent
  (juin 1998) il semble que Linux ne dispose pas encore d'un tel
  programme de diagnostics et vous devrez donc lancer les diagnostics
  sous MS DOS/Windows.  Il y a quelques programmes pour surveiller les
  diverses lignes série comme DTR, CTS, etc. et qui peuvent vous aider.
  Voyez ``surveillance/diagnostic série''.

  Une manière est d'abord de voir si le terminal fonctionne en essayant
  de copier un fichier vers le terminal (cp mon_fichier /dev/ttyS?) dans
  la situation la plus simple. Ceci implique la désactivation des lignes
  de contrôle du modem et à une vitesse qui ne nécessite pas de contrôle
  de flux (assurez-vous que le contrôle de flux matériel est désactivé).
  Si cette copie fonctionne, compliquez alors un petit peu la situation
  et voyez si ça fonctionne encore, etc., etc. Quand le problème
  apparaît juste après avoir fait une modification, alors ce changement
  est sûrement la cause du problème.  En fait, il est plus efficace
  (mais plus compliqué) de sauter de la situation simple à à peu près la
  moitié de la configuration finale pour que le test élimine à peu près
  la moitié des causes possibles restantes pour le problème.  Répétez
  alors cette méthode pour le test suivant. De cette manière il ne
  faudrait que dix tests environ pour trouver la cause sur un millier de
  causes possibles. Vous devriez vous écarter un peu de cette méthode en
  vous basant sur des intuitions et des indices.


  1177..33..  EEsstt--ccee qquuee llee tteerrmmiinnaall vvaa bbiieenn ??


  Un bon terminal démarre en général en affichant quelques mots à
  l'écran. Si ces mots ne donnent aucun message d'erreur, le terminal va
  probablement bien.  S'il n'y aucun signe de courant (aucune lumière
  n'est allumée, etc.), réenfoncez le câble d'alimentation des deux
  côtés. Assurez-vous qu'il y ait du courant sur la prise murale (ou au
  bout du cordon d'alimentation). Essayez un autre cordon si vous en
  avez un. Assurez-vous que le terminal est allumé et que son fusible
  n'a pas sauté. Un écran blanc (ou sombre) peut parfois être réparé
  simplement en tournant les molettes de luminosité et de contraste ou
  par une touche de clavier dans le mode de configuration.  Si cela ne
  fonctionne toujours pas, voyez ``réparations et diagnostics'' pour
  avoir des astuces sur la réparation du terminal.

  Si le terminal démarre correctement, mais que vous soupçonnez qu'il y
  ait un problème, mettez-vous en "mode local" où il fonctionnera comme
  une machine à écrire et essayez de taper. Voyez ``mode local''.


  1177..44..  TTeexxttee mmaannqquuaanntt


  Si le texte s'affiche normalement sur le terminal puis s'arrête sans
  avoir terminé (au milieu d'un mot, etc.) ou si des morceaux de texte
  manquent, vous avez sûrement un problème avec le contrôle de flux. Si
  vous ne pouvez pas trouver tout de suite ce qui le cause, baissez la
  vitesse. Si cela l'arrange, c'est sûrement un problème de contrôle de
  flux. Il se peut que le contrôle de flux ne fonctionne pas du tout à
  cause d'un manque de configuration correcte ou à cause d'un câblage
  incorrect (pour le contrôle de flux matériel). Voyez ``contrôle de
  flux''.

  Si des caractèrs isolés manquent, le port série est peut-être dépassé
  par une vitesse trop élevée. Essayez une vitesse plus petite.

  Si vous utilisez une vitesse de transmission en dessous de 1200 (très
  lente, principalement utilisée par les anciens terminaux à copie
  papier et les imprimantes) et que le texte est tronqué, alors le
  problème peut provenir du pilote de périphériques série. Voyez le
  Printing-HOWTO à la section "périphériques série" sur la manière de
  régler ceci.


  1177..55..  GGeettttyy ssee rreellaannccee ttrroopp rraappiiddeemmeenntt



  1177..55..11..  PPaass ddee tteennssiioonn ddee ccoonnttrrôôllee dduu mmooddeemm


  Si getty ne peut pas ouvrir et/ou utiliser un port à cause du manque
  de tension de contrôle de modem positive sur l'une des broches, alors
  getty peut se terminer. Alors, grâce aux instructions dans inittab,
  getty se relance et essaie encore, uniquement pour être terminé à
  nouveau, etc. etc. Vous pouvez voir un message d'erreur indiquant que,
  à cause de getty qui se relance trop rapidement, il a été
  temporairement désactivé. Essayez d'utiliser l'option "local" dans
  getty et/ou de vérifier les paramètres et les tensions de contrôle du
  modem.


  1177..55..22..  TToouucchhee eennffoonnccééee


  Une autre cause possible du relancement de getty est qu'une touche du
  clavier soit enfoncée, ce qui donne le même résultat que si la touche
  était maintenue appuyée en continu. Avec la répétition automatique
  activée, ceci "tape" des milliers de caractères à l'invite de login.
  Cherchez un écran rempli de caractères identiques (dans certains cas
  avec deux caractères différents ou plus).


  1177..66..  ÉÉcchheecc aapprrèèss llee llooggiinn



  Si vous pouvez vous logger correctement mais ne pouvez utiliser le
  terminal il se peut que le démarrage du shell de login ait reconfiguré
  le terminal (avec des paramètres incorrects) à cause d'une commande
  que quelqu'un a mise dans l'un des fichiers qui sont lancés quand vous
  vous loggez, et qu'un shell soit lancé. Ces fichiers comprennent
  /etc/profile et  /.bashrc. Cherchez une commande commençant par "stty"
  ou "setserial" et assurez-vous qu'elle est correcte. Même si elle est
  correcte dans un fichier d'initialisation, elle peut être
  repositionnée de manière incorrecte dans un autre fichier
  d'initialisation que vous ne soupçonnez pas. Des méthodes pour revenir
  sur le système afin de le réparer et d'utiliser un autre terminal ou
  console est d'utiliser une disquette de secours ou de taper : "linux
  single" à l'invite de LILO qui vous mettra en mode utilisateur unique
  sans lancer les fichiers de démarrage.


  1177..77..  IImmppoossssiibbllee ddee ssee llooggggeerr


  Si vous obtenez une invite de login mais pas de réponse (ou peut-être
  une réponse embrouillée) à vos tentatives de login, une cause possible
  est que la communication se fait mal dans un sens du terminal vers
  l'ordinateur. Si vous n'utilisez pas encore l'option "local" de getty,
  faites-le afin de désactiver les lignes de contrôle du modem. Voyez
  ``getty (dans /etc/inittab)''. Vous pourriez aussi désactiver le
  contrôle de flux matériel (stty -crtscts) s'il était activé. Si cela
  fonctionne maintenant correctement, alors soit les lignes de contrôle
  de votre modem sont câblées de manière incorrecte, soit il y a une
  erreur dans votre configuration.  Certains terminaux permettent le
  positionnement de valeurs différentes (comme la vitesse de
  transmission) pour envoyer et recevoir, de sorte que la réception soit
  bonne mais pas l'envoi.

  Si vous obtenez un message qui ressemble à "login failed" (le login a
  échoué) alors, si vous n'avez fait aucune erreur en tapant ou dans
  votre mot de passe, il peut y avoir des restrictions sur les logins
  qui ne vous permettent pas de vous logger. Malheureusement, ce message
  peut ne pas vous dire pourquoi la tentative a échoué. Voyez
  ``restrictions sur les logins''.


  1177..88..  IInnvviittee ddee llooggiinn eemmbbrroouuiillllééee


  Ceci peut-être à cause de l'utilisation d'un jeu de caractères
  incorrect, des erreurs de transmission dues à des vitesses de
  connexion trop élevées, des vitesses de connexion incompatibles ou des
  parités incompatibles. Si c'est une variété de caractères étranges
  vous avez un jeu de caractères incorrect ou un bit de haut rang est
  positionné par erreur. Si les mots ont des fautes d'orthographe,
  essayez une vitesse de transmission plus basse. Pour les
  incompatibilités de vitesse de transmission ou de parité vous voyez
  beaucoup d'erreurs "character error" identiques (erreur de caractère)
  qui représentent le fait qu'un vrai caractère ne peut être affiché
  correctement à cause d'une erreur dans la parité ou la vitesse de
  transmission.

  Si vous utilisez agetty (souvent nommé simplement getty), le programme
  agetty détectera et positionnera la parité si vous tapez quelque
  chose. Essayez-le avec un retour chariot pour voir si cela répare des
  erreurs possibles de parité.





  1177..99..  AAuuccuunn ssiiggnnee dd''uunnee qquueellccoonnqquuee iinnvviittee ddee llooggiinn


  Cela arrive quand rien ne se passe du tout sur le terminal, mais que
  le terminal semble fonctionner correctement. L'une des premières
  choses à faire est de s'assurer que toutes les connexions câblées sont
  fermes et reliées correctement. D'autres problèmes peuvent être : une
  différence de vitesse de transmission, du matériel en panne ou getty
  ne tournant pas. À ce point, deux possibilités d'approche sont (vous
  pouvez en suivre plus d'une à la fois) :


  ·  ``diagnostiquer les problèmes à partir de la console''

  ·  ``mesurer les tensions''


  1177..99..11..  DDiiaaggnnoossttiiqquueerr lleess pprroobbllèèmmeess àà ppaarrttiirr ddee llaa ccoonnssoollee


  Sur la console (ou sur un autre terminal qui fonctionne), utilisez
  "top" ou "ps -al" pour voir si getty fonctionne sur le port. Ne le
  confondez pas avec d'autres programmes getty qui tournent sur d'autres
  ports ou sur les consoles virtuelles. Vous n'obtiendrez pas d'invite
  de login si getty ne tourne pas.  S'il tourne, alors vous pouvez le
  désactiver afin d'essayer de copier un fichier vers le terminal à des
  fins de tests.

  Pour désactiver getty, éditez /etc/inittab et mettez en commentaire la
  commande getty avec un signe # au début pour qu'il ne se relance pas
  après l'avoir tué. Tuez ensuite l'ancien getty en utilisant la touche
  k dans "top".

  Pour copier un court fichier vers le terminal (une bonne idée serait
  d'essayer cela au début du processus d'installation avant de
  configurer getty) utilisez la commande Linux de copie comme ceci : cp
  nom_fichier /dev/ttyS1. Si cela ne fonctionne pas, utilisez stty pour
  rendre l'interface aussi simple que possible en désactivant tout
  (comme le contrôle de flux matériel : -crtscts ; la parité, et les
  signaux de contrôle du modem : clocal). Assurez-vous que les vitesses
  de transmission et le nombre de bits par octet sont les mêmes. Si rien
  ne se passe, vérifiez que le port est vivant avec un voltmètre grâce à
  la section suivante.


  1177..99..22..  MMeessuurree ddeess tteennssiioonnss


  Si vous disposez d'un voltmètre à portée de main, vérifiez qu'il y a
  -12 V (-5 à -15) sur la broche 3 (réception de données) du côté du
  terminal sur le câble null modem. La borne positive du voltmètre
  devrait être reliée à une bonne terre (les connecteurs métalliques sur
  les extrémités des câbles ne sont souvent pas reliés à la terre). S'il
  n'y a pas de tension négative, vérifiez-la sur la broche de
  transmission (TxD) sur l'ordinateur (voyez ``DB9-DB25'' pour le
  brochage). Si elle est présente là mais pas sur la broche de réception
  (RxD) du terminal, alors le câble est mauvais (connexion flottante,
  câble cassé ou le câble n'est pas null modem).  S'il n'y a pas de
  tension du côté de l'ordinateur, le port série de l'ordinateur est
  mort. Testez-le avec un programme de diagnostics ou remplacez-le.

  Si le port série est vivant, vous pouvez lui envoyer un fichier (avec
  les contrôles de modem désactivés) et voyez si quelque chose y arrive.
  Pour vérifier qu'un signal est transmis avec un voltmètre analogique,
  regardez l'aiguille à -12 V quand la ligne est inactive. Commencez
  ensuite à envoyer un fichier (ou lancez getty). Vous devriez voir
  l'aiguille revenir à zéro et bouger autour de 0 alors qu'elle mesure
  des moyennes de courte distance sur le flux de données. Vous pouvez
  aussi le voir sur l'échelle de courant alternatif à condition que
  votre voltmètre dispose d'une capacité pour bloquer les tensions
  continues quand vous êtes sur l'échelle alternative.  S'il n'en a pas,
  alors le -12 V continu en inactif donnera une lecture alternative
  erronée. Sans voltmètre, vous pourriez relier un bon périphérique
  (comme un autre terminal ou un modem externe) au port série et voir
  s'il fonctionne correctement.


  1177..1100..  SSuurrvveeiillllaannccee eett ddiiaaggnnoossttiiccss dduu ppoorrtt sséérriiee


  Quelques programmes Linux surveilleront les lignes de contrôle du
  modem et indiqueront si elles sont positives (1) ou négatives (0).


  ·  statserial (dans la distribution Debian)

  ·  serialmon (ne surveille pas RTS, CTS, DSR mais indique les autres
     fonctions)

  ·  modemstat (ne fonctionne que sur les consoles PC Linux.
     Fonctionnera en concordance avec la ligne de commande)

  Vous les avez peut-être déjà. Sinon, allez à logiciels série
  <http://metalab.unc.edu/pub/Linux/system/serial/>. En les utilisant,
  gardez à l'esprit que ce que vous voyez est l'état des lignes sur
  l'ordinateur hôte. La situation sur le terminal sera différente
  puisque certains fils sont souvent manquants des câbles alors que
  d'autres fils se croisent. En juin 1998, je ne connais aucun programme
  de diagnostic sous Linux pour le port série.


  1177..1111..  MMooddee llooccaall


  En mode local, le terminal se déconnecte de l'ordinateur et se
  comporte comme une machine à écrire (sauf qu'il n'imprime pas sur
  papier mais sur l'écran).  En revenant en ligne, le terminal se
  reconnecte à l'ordinateur vous permettant de reprendre les activités
  au point où vous vous étiez arrêté quand vous êtes passé en mode
  "local". Ceci est utile à la fois pour tester le terminal et à des
  fins éducatives. En mode local vous pouvez taper des séquences
  d'échappement (en commençant par la touche ESC) et observer ce
  qu'elles font. Si le terminal ne fonctionne pas correctement en mode
  local, il est quasiment certain qu'il ne fonctionnera pas mieux quand
  il sera relié à l'ordinateur. Si vous n'êtes pas vraiment sûr de ce
  que fait une séquence d'échappement, vous pouvez l'essayer en mode
  local. Vous pouvez aussi l'utiliser pour essayer un terminal qui est à
  vendre. Pour aller en mode local vous devez d'abord entrer en mode de
  configuration et ensuite sélectionner "local" dans un menu (ou presser
  une certaine touche). Voyez ``aller dans le mode de configuration''.


  1177..1122..  ÉÉqquuiippeemmeenntt ddee tteesstt éélleeccttrriiqquuee ppoouurr llee ppoorrtt sséérriiee



  1177..1122..11..  GGaaddggeettss dd''éévvaassiioonn eettcc..


  Alors qu'un multimètre (utilisé comme voltmètre) peut être tout ce
  dont vous avez besoin pour quelques terminaux, un équipement de test
  spécial simple a été fait pour tester les lignes des ports série.
  Certains s'appellent "évasion ..." (breakout, NdT) où évasion veut
  dire sortir des conducteurs d'un câble. Ces gadgets possèdent quelques
  connecteurs et s'insèrent dans le câble série. Certains possèdent des
  points de tests pour y relier un voltmètre. Certains possèdent des
  LEDs qui s'allument quand certaines lignes de contrôle sont activées
  (allumées). D'autres encore possèdent des cavaliers pour que vous
  puissiez relier n'importe quel fil à n'importe quel fil.  Certains
  possèdent des interrupteurs.

  Radio Shack vend (en 1998), un "expert de RS-232" ou "testeur de ligne
  RS-232" qui vérifie TD, RD, CD, RTS, CTS, DTR, et DSR. Une lumière
  verte veut dire "allumé" (+12 V) alors que rouge veut dire "éteint"
  (-12 V). Ils vendent aussi une "boîte de cavaliers série RS-232" qui
  permet de relier les broches de la manière dont vous le souhaitez.


  1177..1122..22..  MMeessuurreerr ddeess tteennssiioonnss


  N'importe quel voltmètre ou multimètre, même les moins chers qu'on
  vend pour environ 60 F, devraient fonctionner correctement. Essayer
  d'utiliser d'autres méthodes pour tester la tension est compliqué.
  N'utilisez pas de diode électroluminescente (LED) sauf si on lui
  adjoint une résistance en série pour réduire la tension sur la diode.
  On utilise une résistance de 470 ohms pour une diode de 20 mA (mais
  toutes les diodes ne font pas 20 mA). La diode ne s'allumera que pour
  une certaine polarité pour que vous puissiez tester les tensions
  positives ou négatives. Personne ne fait un tel gadget pour tester
  automatiquement les circuits ?? Les sondes logiques peuvent être
  endommagées si vous essayez de les utiliser puisque les tensions TTL
  pour lesquelles elles sont faites ne sont que de 5 volts. Tenter
  d'utiliser une ampoule incandescente de 12 V n'est pas une bonne idée.
  Cela ne vous montrera pas la polarité et à cause du courant de sortie
  limité de l'UART, l'ampoule ne s'allumera probablement pas.

  Pour mesurer la tension sur un connecteur femelle, vous pouvez
  enfoncer un trombone déplié dans l'ouverture désirée. Le diamètre du
  trombone ne doit pas être plus grand que les broches afin de ne pas
  abîmer le contact. Mettez une pince croco (ou autre) sur le trombone
  pour vous connecter.


  1177..1122..33..  GGooûûtteerr llaa tteennssiioonn


  En dernier recours, si vous n'avez pas d'équipement de test et voulez
  risquer d'être choqué (ou même électrocuté) vous pouvez toujours
  goûter à la tension.  Avant de toucher à l'une des broches de test
  avec votre langue, testez-les pour vous assurez qu'il n'y a pas de
  haute tension sur elles. Prenez les deux broches (à la fois) dans une
  main pour voir si ça vous fait de l'effet.  Si ce test vous choque,
  vous n'aurez sûrement pas envie d'utiliser votre langue.

  Pour tester du 12 V, léchez un doigt et tenez-y une broche de test.
  Mettez l'autre broche de test sur votre langue. Si la broche sur votre
  langue est positive, il y aura un goût reconnaissable. Vous pouvez
  d'abord essayer ceci avec des piles 4,5 V pour savoir quel goût ça
  aura.


  1188..  RRééppaarraattiioonnss eett ddiiaaggnnoossttiiccss


  La réparation d'un terminal possède beaucoup en commun avec la
  réparation d'un moniteur et/ou d'un clavier. Parfois les diagnostics
  intégrés au terminal vous indiqueront à l'écran ce qui ne va pas.
  Sinon, par les symptômes, on peut souvent isoler le problème à l'une
  des choses suivantes : clavier défectueux, écran mort, panne de
  l'électronique numérique du terminal. Il est mieux d'avoir un manuel
  de service, mais même si vous n'en avez pas, beaucoup de terminaux
  peuvent encore être réparés.


  1188..11..  LLiivvrreess eett ssiitteess WWeebb ssuurr llaa rrééppaarraattiioonn



  1188..11..11..  LLiivvrreess


  Bigelow, Stephen J. : Troubleshooting & Repairing Computer Monitors,
  2ème édition, McGraw-Hill, 1997. Ne couvre pas l'électronique de
  génération des caractères ni le clavier.


  1188..11..22..  SSiitteess WWeebb


  La FAQ  <http://www.repairfaq.org> du groupe de nouvelles
  sci.electronics.repair est longue et complète, bien qu'elle ne couvre
  pas les terminaux en soi. Voyez la section "Moniteurs d'ordinateurs et
  vidéos" ("Computer and Video Monitors", NdT). La plupart de ces
  informations peuvent s'appliquer aux terminaux ainsi que dans les
  sections "tester les capacités", "tester les transformateurs", etc.
  Peut-être que dans le futur, les "informations" de réparation de ce
  HOWTO consisteront principalement en des liens vers la FAQ ci-dessus
  (ou un document identique).  Une autre source d'informations est
  l'archive de réparations de Shuford
  <http://www.cs.utk.edu/~shuford/terminal/repair_hints_news.txt>,
  archive de posts dans des groupes de nouvelles sur la réparation des
  terminaux.


  1188..22..  SSééccuurriittéé


  Les écrans utilisent de très hautes tensions jusqu'à 30000 volts pour
  la couleur (un peu moins pour le noir et blanc). Faites attention de
  ne pas toucher cette tension si l'écran est allumé et le couvercle
  retiré. Cela ne vous tuera probablement pas même si vous le faites
  puisque la somme de courant qu'il peut fournir est limité. Mais il est
  possible que cela vous brûle gravement et vous choque, etc. Les hautes
  tensions peuvent passer à travers des couches d'air et traverser
  certains isolants, alors gardez vos mains à une distance sûre. Vous
  devriez remarquer le câble à haute tension bien isolé connecté à un
  bout du tube d'images. Même quand l'écran est éteint, il reste
  suffisamment de tension résiduelle sur la connexion du câble au tube
  d'images pour vous donner un certain choc. Pour décharger cette
  tension quand l'écran est débranché, utiliser un tournevis (poignée
  isolée) avec la lame en métal relié au câble de masse du tube d'images
  par un fil cavalier. N'utilisez pas la masse du chassis.

  Les tensions plus basses (quelques centaines de volts) peut être
  encore plus dangereuses parce qu'elles ne sont pas limitées en
  courant. Elles sont même encore plus dangereuses si vos mains sont
  mouillées ou si vous portez un bracelet de montre en métal, un anneau
  ou autre. Dans certains cas rares, des gens en sont morts alors faites
  attention. Les tensions plus faibles de seulement quelques volts sur
  les circuits numériques sont relativement sûrs mais ne touchez à rien
  (sauf avec un outil bien isolé) sauf si vous savez ce que vous faites.


  1188..33..  AAppppaarreennccee ddee ll''aaffffiicchhaaggee


  Si l'affichage est trop faible, augmentez la luminosité et/ou le
  contraste en utilisant les molettes à l'extérieur de l'unité (si elles
  existent). Si la largeur, la hauteur ou le centrage sont incorrects,
  il y a souvent des molettes de contrôle pour ceux-ci. Sur certains
  terminaux anciens, on doit presser une touche fléchée (ou autre) en
  mode de configuration.

  Vous aurez peut-être besoin d'enlever le couvercle pour faire des
  ajustements, surtout sur les modèles anciens. Vous pourriez arranger
  les choses pour qu'un grand miroir soit en face du terminal afin de
  voir l'affichage dans le miroir tout en faisant les ajustements. Ce
  qu'il faut tourner peut se trouver sur un circuit imprimé. Alors qu'un
  tournevis (peut-être avec une tête Phillips) peut être tout ce dont
  vous avez besoin, les bobines peuvent nécessiter certains outils
  spéciaux d'alignement de télévisions (clés en plastique, etc.). Le nom
  abrégé de l'ajustement devrait être imprimé sur le circuit imprimé.
  Par exemple, voici de tels noms :


  ·  V-Size ajuste la hauteur verticale (taille)

  ·  H-Size ajuste largeur horizontale (taille). Ce peut-être une
     bobine.

  ·  V-Pos ajuste la position verticale

  ·  H-Pos ajuste la position horizontale

  ·  V-Lin ajuste la linéarité verticale (à utiliser si la largeur des
     lignes de balayage diffère en haut et en bas de l'écran)

  ·  V-Hold ajuste le maintien vertical (à utiliser si l'écran défile de
     manière incontrôlable)

  ·  Bright ajuste la luminosité (une molette extérieure peut aussi
     exister)

  ·  Sub-Bright ajuste la luminosité du mode d'intensité atténuée
     (souvent le mode normal : plus faible que le mode gras ou fort).

  Changer la linéarité peut modifier la taille et donc il peut être
  nécessaire de la réajuster. Un terminal qui a été stocké pendant
  quelque temps peut avoir un petit rectangle d'affichage sur l'écran
  entouré d'un grand bord noir. S'il est difficile à ajuster, attendez
  un peu avant de l'ajuster puisqu'il va en récupérer un peu avec
  l'utilisation (les bords noirs vont rétrécir).


  1188..44..  DDiiaaggnnoossttiiqquueerr



  1188..44..11..  LLee tteerrmmiinnaall aa éémmiiss uunn bbrruuiitt


  Si le terminal a émis un bruit juste avant de tomber en panne (ou
  quand vous l'allumez juste après qu'il est tombé en panne), ce bruit
  est un indice de ce qui ne va pas. Si vous entendez un crépitement ou
  voyez/sentez de la fumée, éteignez immédiatement le terminal pour
  empêcher des dommages supplémentaires. Le problème est sûrement dans
  l'alimentation en haute tension de plusieurs milliers de volts.
  Enlevez le couvercle et si le point faible n'est pas évident,
  rallumez-le pendant une courte période de temps dans une pièce peu
  éclairée et regardez les arcs électriques. Le câble à haute tension
  (qui court entre le transformateur et le côté du tube d'images) peut
  avoir une isolation défectueuse qui provoque des arcs avec la terre.
  Réparez-le avec de l'isolant haute tension, ou du chatterton
  électrique spécial fait pour, disons, 10000 volts.

  Le transformateur (haute tension) peut ne faire qu'un cliquetis ou un
  crépitement faible quand il tombe en panne. Vous pouvez ne pas
  l'entendre jusqu'à ce que vous éteigniez le terminal pendant un moment
  pour le reposer et l'allumiez ensuite à nouveau. Pour déterminer la
  provenance du bruit, vous pouvez utiliser un morceau de tube en
  caoutchouc (comme on en utilise dans les voitures) comme stéthoscope
  pour écouter. Mais pendant que vous écoutez le son, le terminal
  souffre de plus de dommages alors essayez de le trouver rapidement
  (mais pas rapide au point de risquer d'être électrocuté).

  Un court-circuit dans l'alimentation peut faire sauter un fusible avec
  un bruit "pop". Le remplacement d'un fusible éclaté peut ne pas
  résoudre le problème car le même court-circuit peut faire éclater le
  fusible à nouveau.  Recherchez les points noircis à cause d'une
  chaleur trop importante et testez ces composants. Les transistors de
  puissance court-circuités peuvent faire éclater le fusible. On peut
  les tester avec un vérificateur de transistors ou même avec un
  ohmmètre. Utilisez une petite échelle d'ohms sur un ohmmètre pour que
  la tension appliquée par l'ohmmètre soit faible. Ceci réduira les
  dommages possibles sur les composants sains causés par ce test de
  tension.

  Si le terminal a été exposé à l'humidité, en étant stocké dans un
  endroit humide ou près d'une cuisine avec la vapeur de la cuisine, une
  solution peut être de sécher l'unité. Chauffer un transformateur "en
  panne" avec un sèche-cheveux pendant quelques minutes peut le ranimer.


  1188..44..22..  LLee tteerrmmiinnaall nn''aa éémmiiss aauuccuunn bbrruuiitt


  Un écran vide peut être causé par une personne qui a tourné le
  contrôle de luminosité au plus bas niveau ou par l'âge. La chose à
  faire alors est de vérifier les câbles pour voir si les connexions
  sont mal faites ou cassées.  S'il n'y a pas de signe de courant,
  mettez un nouveau cordon d'alimentation après vous être assuré que la
  prise de courant murale délivre du courant.

  Si vous soupçonnez le clavier, essayez-le sur un autre terminal du
  même type ou mettez un bon clavier. Manipulez les extrémités du câble
  du clavier et la prise. Les fils à l'intérieur du câble peuvent
  casser, surtout vers leurs extrémités. Si la cassure est vérifiée en
  bougeant le câble (et en alternant la panne et la bonne marche du
  terminal en même temps que le mouvement), il faut alors soit obtenir
  un nouveau câble, soit couper le câble et ressouder les cassures, etc.

  L'une des premières choses à faire si le clavier fonctionne est de
  mettre le terminal en ``mode local''. Si cela fonctionne en local,
  alors le problème vient sûrement de la connexion à l'ordinateur hôte
  (ou d'une interface incorrecte) ou dans les puces UART du terminal.

  En inspectant avec attention les circuits, on peut souvent trouver la
  cause du problème. Regardez les changements de couleurs, les
  craquelures, etc. Un problème intermittent peut se révéler en appuyant
  sur les composantes avec un stylo à bille (pas la partie métallique,
  bien sûr). Une cassure de la partie conductrice d'un circuit imprimé
  peut parfois être révélée en tordant le circuit. De la soudure qui
  semble avoir fait une goutte ou un joint avec un peu de soudure peut
  avoir besoin d'être refaite. La soudure peut faire chauffer les
  transistors (et d'autres composants) et les endommager, utilisez donc
  un puits de chaleur si c'est faisable.

  Si vous avez une marque de terminal connue, vous pouvez chercher des
  posts sur les groupes de nouvelles sur l'Internet pour trouver les
  types de problèmes les plus fréquents pour votre terminal et peut-être
  des informations sur la manière de les réparer.

  Pour voir si l'électronique numérique fonctionne, essayez (en
  utilisant un bon clavier) de taper sur le mauvais terminal. Essayez de
  lire cela en tapant sur un bon terminal (ou sur la console) en
  utilisant la commande de copie ou avec un programme de communication
  avec les terminaux comme Minicom. Vous aurez peut-être besoin
  d'appuyer sur la touche retour chariot afin d'envoyer une ligne. On
  peut demander l'identité, etc. du mauvais terminal à partir d'un autre
  terminal. Cela montrera si la communication dans les deux sens
  fonctionne.


  1188..55..  MMeessssaaggeess dd''eerrrreeuurr àà ll''ééccrraann


  Vous avez de la chance si vous voyez un message d'erreur à l'écran.
  Cela arrive en général quand vous allumez pour la première fois le
  terminal.


  1188..55..11..  EErrrreeuurr ddee ccllaavviieerr


  Ceci veut dire en général que le clavier n'est pas branché, ou que la
  connexion est branlante. Pour des problèmes plus sérieux, voyez
  ``claviers''.


  1188..55..22..  EErrrreeuurr ddee ssoommmmee ddee ccoonnttrrôôllee eenn NNVVRR


  La NVR est la mémoire non volatile (Non-Volatile RAM, NdT). Ceci veut
  dire que la NVR, où sont stockées les informations de configuration,
  est corrompue. Le terminal fonctionnera sûrement encore mais la
  configuration qui avait été sauvegardée la dernière fois que quelqu'un
  a configuré le terminal a sûrement été perdue. Essayez de refaire la
  configuration et de la sauver.  Cela a des chances de fonctionner. Sur
  certains terminaux très vieux (début des années 1980) il y avait un
  CMOS alimenté sur pile pour sauver la configuration donc dans ce cas
  le problème peut venir d'une pile morte.  Parfois la puce EEPROM (pas
  besoin de pile) devient mauvaise après trop de sauvegardes. On aura du
  mal à en trouver. Si vous ne pouvez pas la réparer vous êtes soit
  bloqué avec la configuration par défaut ou vous pouvez envoyer des
  séquences d'échappement au terminal quand vous le démarrez ou quand
  vous essayez de le configurer.


  1188..66..  CCaappaacciittééss


  Les capacités électrolytiques possèdent une coquille de métal et
  peuvent faiblir ou tomber en panne s'ils restent inutilisés pendant
  des années.  Parfois le fait de laisser le terminal allumé pendant un
  certain temps peut aider à les restaurer en partie. Si vous le pouvez,
  faites faire de l'exercice aux terminaux que vous avez en stock en les
  allumant pendant quelques instants chaque année ou tous les deux ans.




  1188..77..  CCllaavviieerrss



  1188..77..11..  IInntteerrcchhaannggeeaabbiilliittéé


  Les claviers pour terminaux ne sont pas les mêmes que les claviers
  pour PC.  La différence ne réside pas seulement dans la disposition
  des touches mais aussi dans les codes générés quand on presse une
  touche. De plus, les claviers pour diverses marques et modèles de
  terminaux ne sont pas toujours interchangeables. On obtient parfois un
  clavier "incompatible" qui fonctionne en partie sur un terminal.
  Toutes les touches ASCII fonctionneront correctement, mais les touches
  spéciales pour la configuration et la pause ne fonctionneront pas
  correctement.


  1188..77..22..  CCoommmmeenntt iillss ffoonnccttiioonnnneenntt


  La plupart des claviers font simplement un contact entre deux
  conducteurs quand vous appuyez sur une touche. L'électronique à
  l'intérieur d'une puce dans le clavier convertit l'établissement de ce
  contact en un code envoyé à travers le câble externe du clavier. Au
  lieu d'avoir un fil (ou conducteur) séparé allant de chaque touche à
  la puce, le principe suivant est utilisé.  Numérotez les conducteurs
  disons de 1 à 10 et de A à J. Par exemple : le conducteur 3 conduit à
  plusieurs touches et le conducteur B conduit à plusieurs touches, mais
  seule une touche a les deux conducteurs qui la rejoignent. Quand cette
  touche est pressée, un court-circuit est établi entre 3 et B. La puce
  ressent ce court-circuit et sait quelle touche a été pressée.  Un tel
  principe réduit le nombre de conducteurs nécessaire (et réduit le
  nombre de broches nécessaires sur la puce). C'est un principe
  similaire à ce qu'on appelle un commutateur croisé (crossbar).


  1188..77..33..  LL''aappppuuii ssuurr uunnee ttoouucchhee aaffffiicchhee ddeeuuxx ccaarraaccttèèrreess ddiifffféérreennttss


  Si, à cause d'un défaut, les conducteurs 3 et 4 sont court-circuités
  alors l'appui sur la touche 3-B court-circuitera aussi 4 et B et la
  puce croira que les touches 3-B et 4-B ont été pressées à la fois.
  Ceci fera sûrement afficher deux caractères différents alors que tout
  ce que vous souhaitiez était un caractère.


  1188..77..44..  CCllaavviieerrss mmooddeerrnneess ccoonnttrree aanncciieennss


  Alors que le clavier moderne et le type ancien se ressemblent
  beaucoup, la mécanique d'opération est différente. Les vieux possèdent
  des contacts de touches individuels sous le capuchon de chaque touche,
  chaque contact étant inclus dans une enveloppe en plastique dur. Les
  claviers modernes utilisent de grandes feuilles (membranes) en
  plastique souple de la taille du clavier.  Une feuille de plastique
  avec des trous est prise en sandwich entre deux autres feuilles de
  plastique contenant des circuits imprimés (comprenant des points de
  contact). Quand vous appuyez sur une touche, les deux feuilles
  "imprimées" sont pressées l'une contre l'autre à un certain point, ce
  qui ferme les contacts imprimés sur les feuilles à ce point.





  1188..77..55..  LLee ccllaavviieerr nnee ffoonnccttiioonnnnee ppaass dduu ttoouutt


  Si aucune touche ne fonctionne, essayez un autre clavier (si vous en
  avez un) pour vérifier que le clavier est effectivement le problème.
  La cause la plus probable est un fil cassé à l'intérieur du cordon
  (câble) le reliant au terminal. La position la plus probable de la
  cassure est à l'une des extrémités du cordon. Essayez de manipuler les
  extrémités du cordon tout en tapant sur une touche pour voir si ça
  fonctionne de manière intermittente.  Si vous trouvez un point
  endommagé, vous pouvez couper attentivement le cordon avec un couteau
  à l'endroit du point endommagé et épisser le conducteur cassé. Parfois
  une simple goutte de soudure fera l'affaire.  Scellez le cordon avec
  du chatterton ou de la colle.


  1188..77..66..  LL''aappppuuii ssuurr bb aaffffiicchhee bbbb,, eettcc.. ((aaffffiicchhaaggee eenn ddoouubbllee))


  Si tous les caractères apparaissent en double il n'y a sûrement pas de
  problèmes avec le clavier. En revanche, votre terminal a sûrement été
  configuré de manière incorrecte en semi-duplex (HDX ou echo local =
  oui) et chaque caractère que vous tapez est renvoyé à la fois depuis
  l'électronique à l'intérieur de votre terminal et depuis votre
  ordinateur hôte. Si les deux caractères ne sont pas les mêmes, il peut
  y avoir un court-circuit à l'intérieur de votre clavier. Voyez  ``un
  appui affiche deux caractères différents''.


  1188..77..77..  LLee ccllaavviieerr ttaappee ttoouutt sseeuull


  Si une touche est court-circuitée il est probable qu'elle tapera un
  grand nombre de fois le même caractère si la répétition automatique
  est activée. Si plus d'une touche est court-circuitée, alors la
  répétition de séquences de quelques caractères sera tapée. Cela peut
  amener getty à se relancer trop rapidement si cela arrive à l'invite
  de login. Voyez ``touche court-circuitée''. La solution est de
  nettoyer les contacts grâce à ``nettoyage des contacts du clavier''.


  1188..77..88..  LLiiqquuiiddee vveerrsséé ssuurr llee ccllaavviieerr


  Si de l'eau ou du liquide aqueux a été versé sur le clavier (ou s'il a
  été exposé à la pluie, une rosée forte ou à l'humidité), certaines
  touches ne fonctionneront pas correctement. L'humidité peut faire un
  court-circuit sur une touche (comme si on appuyait dessus tout le
  temps) et vous pourrez voir l'écran se remplir avec cette lettre si la
  répétition automatique est activée. S'il est devenu humide et ensuite
  séché en partie (ou en totalité), certaines touches pourront ne pas
  fonctionner à cause de dépôts sur la surface des contacts. Sur les
  types de claviers modernes, on peut facilement séparer les feuilles de
  plastique à l'intérieur et les sécher/nettoyer. Pour les plus anciens,
  on peut les laisser sécher au soleil ou au four (basse température).
  Quand c'est sec il faudra peut-être nettoyer les contacts comme
  expliqué ci-dessous.


  1188..77..99..  NNeettttooyyaaggee ddeess ccoonnttaaccttss dduu ccllaavviieerr






  1188..77..99..11..  CCllaavviieerrss aavveecc mmeemmbbrraannee


  Sur certains claviers récents, les feuilles de plastique (membranes)
  sont faciles à enlever pour les inspecter et les nettoyer si
  nécessaire. Vous n'avez besoin d'enlever que quelques vis pour séparer
  le clavier en deux et obtenir les feuilles. Sur certains vieux clavier
  IBM les feuilles ne peuvent pas être enlevées sans casser beaucoup de
  taquets en plastique qu'il faudra réparer à la colle afin de les
  remettre (probablement pas la peine de les réparer). Un tel clavier
  peut parfois fonctionner en tordant, tournant et/ou pesant sur
  l'assemblage contenant les feuilles de plastique.


  1188..77..99..22..  CCllaavviieerrss aavveecc ccoonnttaaccttss iinnddiivviidduueellss


  Ce qui suit concerne les vieux claviers qui possèdent des contacts
  séparés en plastique dur pour chaque touche. Avant de faire tout le
  travail de nettoyage des contacts électriques essayez d'abord de
  tourner le clavier tête en bas et bougez les mauvaises touches. Ceci
  peut aider à déloger les saletés, surtout si vous pressez la touche
  fortement et rapidement pour faire une vibration.  (NdT : bien secouer
  le clavier régulièrement fait effectivement tomber toutes les saletés,
  miettes de pain, etc. et fait du bien au clavier !)

  Souvent on peut enlever les capuchons de touches en les découvrant
  vers le haut en utilisant un petit tournevis comme levier tout en
  empêchant une inclinaison excessive avec un doigt. Il existe un outil
  spécial appelé extracteur de touches mais vous pouvez vous en passer.
  (Attention : les capuchons de touches sur les claviers modernes ne se
  découvrent pas.) Le capuchon de touche peut basculer un peu et branler
  alors qu'il se détache. Il peut même s'envoler et atterrir par terre.
  Vous avez alors deux choix sur le nettoyage des contacts : utiliser un
  vaporisateur de nettoyant de contact directement au-dessus du contact
  de la touche, ou séparer le contact de touche et le nettoyer. Un tout
  autre choix est de remplacer le contact de touche par un nouveau ou un
  d'occasion.

  La vaporisation directe d'un nettoyant de contacts ou autre (obtenu
  dans un magasin d'électronique) au-dessus du contact de la touche est
  la méthode la plus rapide mais peut ne pas fonctionner et peut aussi
  endommager le plastique. Avant de vaporiser, nettoyez la surface près
  des supports de contacts. Avec le clavier branché (ou en connectant un
  ohmmètre sur les contacts de touches) utilisez le tube livré avec le
  vaporisateur pour injecter du nettoyant à l'intérieur du contact de
  touche. Ne laissez pas le liquide de nettoyage s'en aller dans les
  touches voisines où il pourrait amasser de la poussière et s'infiltrer
  (avec la poussière) dans d'autres contacts de touches. Si vous faites
  cette erreur, vous pourriez réparer une touche et abimer les touches
  voisines.

  Si possible, basculez le clavier pour que le nettoyant coule à
  l'intérieur des contacts. Pour le terminal CIT101e avec un clavier
  Alps, ceci implique de basculer la rangée des chiffres vers le
  plafond. Faites bouger le contact de touche vers le haut et vers le
  bas avec un stylo ou le manche d'un petit tournevis pour éviter
  d'avoir du liquide nettoyant toxique sur votre peau (ou portez des
  gants).  Finalement retournez le clavier tête en bas tout en bougeant
  la touche pour enlever le nettoyant qui reste. Plus vous injecterez de
  nettoyant plus vous serez sûr de réparer la touche mais vous aurez
  aussi plus de chances d'endommager le plastique, utilisez donc ce que
  vous jugez nécessaire pour faire le travail. Une fois que la touche
  fonctionne correctement, bougez-la de haut en bas encore un peu et
  testez-la une demi-minute plus tard, etc.  pour vous assurer qu'elle
  fonctionne encore correctement.
  Parfois une touche fonctionne très bien quand les contacts à
  l'intérieur sont saturés de liquide de nettoyant de contacts, mais
  quand le liquide sèche quelques minutes plus tard, le dépôt résultant
  sur les contacts empêche un contact correct et la touche fonctionne
  avec des ratés (si elle fonctionne).  Faire bouger la touche alors que
  le liquide sèche à l'intérieur peut aider les choses. Certaines
  touches possèdent des contacts presque scellés à l'intérieur et donc
  peu de nettoyant pour contact atteint les contacts. Le nettoyant qui
  arrive effectivement sur les contacts peut apporter la contamination
  (le nettoyage autour du haut des touches avant la vaporisation peut
  aider à minimiser cet effet).

  Si vous devez désassembler le contact de touche, inspectez-le d'abord
  pour voir comment il est installé et se sépare. Parfois on peut
  enlever le capuchon du contact sans enlever le contact du clavier.
  Pour ce faire, découvrez (ou tirez) le haut du contact de touche après
  avoir retiré les taquets en plastique fin qui le retiennent. Ne tirez
  pas trop fort ou vous pourriez casser le plastique fin. Si vous ne
  pouvez faire cela, vous devrez peut-être dessouder le contact et
  l'enlever afin de le séparer (ou de le remplacer). Une fois que le
  contact a été séparé, vous pourrez ne pas encore voir les contacts si
  les surfaces des contacts sont prises en sandwich (qui se touchent
  presque). Vous pouvez mettre du nettoyant pour contact sur les
  contacts en soulevant légèrement les surfaces conductrices et en
  injectant du nettoyant entre elles. Il peut y avoir une sorte
  d'attache maintenant les surfaces de contact ensemble qui doit être
  enlevée avant de soulever ces surfaces. Avec du nettoyant sur les
  contacts, faites-les bouger. Faire basculer le clavier ou le retourner
  peut aider. Prenez garde de ne pas perdre de petites parties car elles
  peuvent s'envoler en l'air quand vous enlevez un contact de touche.


  1199..  AAnnnneexxee AA :: ggéénnéérraalliittééss



  1199..11..  LLiissttee ddeess ccoommmmaannddeess LLiinnuuxx ppoouurr lleess tteerrmmiinnaauuxx



  1199..11..11..  EEnnvvooyyeerr uunnee ccoommmmaannddee àà uunn tteerrmmiinnaall



  ·  ``setterm'' : options longues

  ·  ``tput'' : options courtes

  ·  tset : ne fait que l'initialisation

  ·  clear : efface l'écran

  ·  reset : envoie une chaîne de réinitialisation


  1199..11..22..  CCoonnffiigguurraattiioonn dduu ppiilloottee ddee ppéérriipphhéérriiqquueess ppoouurr lleess tteerrmmiinnaauuxx



  ·  ``setserial'' :

  ·  ``stty''




  1199..11..33..  TTeerrmmiinnffoo



  ·  ``Compilateur Terminfo (tic)'' : compilateur et traducteur pour
     terminfo

  ·  toe : montre la liste des terminaux pour lesquels vous avez des
     fichiers terminfo

  ·  ``infocmp'' : compare ou affiche des entrées terminfo


  1199..11..44..  AAuuttrreess



  ·  gitkeys : montre quels octets chaque touche envoie à l'hôte.

  ·  tty : montre sur quel port tty vous êtes connecté.

  ·  set (ou tset -q) : montre la valeur de TERM, le nom de l'entrée
     terminfo

  ·  ``tset'' : positionne TERM de manière interactive et fait
     l'initialisation


  1199..22..  IInntteerrnneett eett lleess lliivvrreess



  1199..22..11..  IInnffoorrmmaattiioonn ssuurr llee tteerrmmiinnaall ssuurr ll''IInntteerrnneett



  ·  Site Web de Shuford
     <http://www.cs.utk.edu/~shuford/terminal_index.html> à l'université
     du Tennessee possède beaucoup d'informations utiles sur les
     terminaux texte ;

  ·  Boundless <http://www.boundless.com/textterm/> a racheté la partie
     terminaux VT et Dorio chez DEC. Pour obtenir des spécifications,
     choisissez les liens ADDS, VT ou DORIO. Choisissez ensuite un lien
     "data sheet". Ensuite, sur la feuille de données, sélectionnez le
     lien "Go to Specs".

  ·  Wyse <http://www.wyse.com/terminal/> est un grand fabricant de
     terminaux. Voyez aussi vieilles spécifications des terminaux Wyse
     <http://www.wyse.com/service/faq/wysetter.htm>

  ·  Séquences d'échappement ; Amérique du Nord <http://www.pericom-
     usa.com/twdocs/doc/twproae.htm> ou séquences d'échappement ; Europe
     <http://www.pericom.co.uk/teemworld/doc/twproae.htm> est une liste
     de séquences d'échappement (et codes de contrôles) pour certaines
     émulations de terminal (qui comprend les VT 100, 300, 420 et Wyse)
     ;

  ·  comp.terminals est le groupe de nouvelles pour les terminaux.


  1199..22..22..  LLiivvrreess lliiééss aauuxx tteerrmmiinnaauuxx




  ·  port série EIA-232, voir ``Livres sur EIA-232 (RS-232)''.

  ·  réparations, voir ``livres et sites Web sur la réparation''.

  ·  base de données Terminfo, voir ``documents Termcap''


  1199..22..33..  LLiivvrreess ccoonnssaaccrrééss eennttiièèrreemmeenntt aauuxx tteerrmmiinnaauuxx


  Autant que je sache, il n'existe pas de livre satisfaisant sur les
  terminaux texte (sauf si vous vous intéressez aux terminaux antiques
  des années 70).


  ·  Handbook of Interactive Computer Terminals par Duane E. Sharp ;
     Reston Publishing Co. 1977. (quasiment obsolète)

  ·  Communicating with Display Terminals par Roger K. deBry ; McGraw-
     Hill 1985.  (principalement sur les terminaux synchrones IBM)

  Le "HANDBOOK..." présente les spécifications brèves de plus de cent
  modèles différents de vieux terminaux fabriqués au début des années
  1970 par plus de 60 sociétés différentes. Il explique aussi comment
  ils fonctionnent physiquement mais montre de manière incorrecte un
  diagramme pour un écran qui utilise une déviation électrostatique du
  faisceau d'électrons (même dans les années 1970). Ce livre explique un
  certain nombre de concepts techniques avancés comme le "balayage au
  hasard" et le "principe de pénétration de la couleur".

  Le livre "COMMUNICATING..." au contraire du "Handbook..." ignore les
  détails physiques et électroniques des terminaux. Il possède un
  chapitre entier sur l'explication des nombres binaires (qui n'est pas
  nécessaire dans un livre sur les terminaux puisque cette information
  est largement disponible par ailleurs). Il semble couvrir
  principalement les vieux terminaux IBM (surtout les 3270) dans les
  modes de fonctionnement en bloc et synchrone. Il est de peu d'utilité
  pour les terminaux ANSI utilisés couramment de nos jours sur les
  systèmes de type Unix. Bien qu'il en parle un peu, il ne montre les
  différents systèmes de câblage utilisés pour les relier aux ports
  série.


  1199..22..44..  LLiivvrreess ppoossssééddaanntt ddeess cchhaappiittrreess ssuurr lleess tteerrmmiinnaauuxx


  Ces chapitres ne couvrent presque rien sur les terminaux eux-mêmes et
  leurs capacités. Par contre, ces chapitres couvrent plutôt la manière
  de configurer l'ordinateur (et le pilote de terminal) pour qu'il
  fonctionne avec les terminaux. À cause des différences entre les
  systèmes Unix, la plupart des informations ne s'appliquent pas à
  Linux.


  ·  Unix Power Tools by Jerry Peck et. al.  O'Reilly 1998.  Ch. 5 :
     configuration de votre terminal, Ch. 41 : paramètres du terminal et
     de la ligne série, Ch. 42 : problèmes avec les terminaux

  ·  Advanced Programming in the Unix Environment par W. Richard Stevens
     Addison-Wesley, 1993. Ch. 11 : entrées/sorties avec le terminal,
     Ch. 19 : pseudo-terminaux

  ·  Essential System Administration par Aleen Frisch, 2ème édition.
     O'Reilly, 1998. Ch. 11 : terminaux et modems.


  Le livre "UNIX POWER TOOLS" possède trois chapitres courts sur les
  terminaux texte. Il couvre moins de choses que ce HOWTO mais donne
  plus d'exemples pour vous aider.

  Le livre "ADVANCED PROGRAMMING...", dans le chapitre 11, ne couvre que
  le pilote de périphériques du système d'exploitation pour s'occuper
  des terminaux. Il explique les paramètres qu'on donne à la commande
  stty pour configurer le terminal.

  Le chapitre du livre "ESSENTIAL SYSTEM..." en dit plus sur les
  terminaux que sur les modems. Il semble bien écrit.


  1199..33..  SSyyssttèèmmeess nnoonn LLiinnuuxx


  La configuration de l'ordinateur hôte pour les terminaux sur des
  systèmes d'exploitation différents de Linux est en général largement
  différente que sous Linux. Voici quelques liens vers des manuels en
  ligne pour les systèmes de type Unix :


  ·  Ajouter des terminaux série
     <http://www2.sco.com:1996/HANDBOOK/serial_terminal_adding.html>
     pour SCO OpenServer dans le manuel de SCO OpenServer.

  ·  Configuration des terminaux et modems
     <http://www.software.hp.com/OS_transition/DOCS/PERIPH/TERMS3.HTM>
     pour HP-UX de Hewlett-Packard.



  2200..  AAnnnneexxee BB :: tteerrmmiinnoollooggiiee ddeess ccoommmmaannddeess ddee ssééqquueenncceess dd''éécchhaappppeemmeenntt


  On les appelle parfois "séquences de contrôle". Cette section du Text-
  Terminal HOWTO est incomplète (et pourra ne jamais être complète car
  il y a un grand nombre de séquences de contrôle). Cette section sert
  de référence et appartient peut-être vraiment à ce qu'on pourrait
  appeler "Text-Terminal-Programming-HOWTO" (HOWTO sur la programmation
  d'un terminal texte).

  Un exemple de séquence d'échappement ANSI normale est ESC[5B qui
  déplace le curseur vers le bas de cinq lignes. ESC est le caractère
  d'échappement. Le paramètre 5 est inclus dans la séquence. Si c'était
  7 le curseur bougerait vers le bas de sept lignes, etc. Il est facile
  de comprendre l'explication suivante pour la séquence : "déplacer le
  curseur vers le bas de x lignes : ESC[xB". Mais un jargon de commande
  tel que : "requête d'attribut pour périphérique tertiaire" est moins
  compréhensible. Cette section essaiera d'expliquer une partie du
  jargon utilisé dans les commandes de séquences d'échappement. Une
  liste complète (comprenant les codes de séquences d'échappement pour
  la norme ANSI) est un projet "qu'on voudrait bien faire".  Puisque
  beaucoup de séquences d'échappement font la même chose que ce qui est
  fait en configurant le terminal avec ``options de configuration'', de
  telles options en séquences d'échappement ne seront pas répétées ici.


  2200..11..  LLiissttee ddee ssééqquueenncceess dd''éécchhaappppeemmeenntt


  Pour avoir une liste de nombreuses séquences d'échappement (mais pas
  toutes) pour divers terminaux, voyez séquences d'échappement ;
  Amérique du Nord <http://www.pericom-usa.com/twdocs/doc/twproae.htm>
  ou séquences d'échappement ; Europe
  <http://www.pericom.co.uk/teemworld/doc/twproae.htm>. On utilise
  celles-ci pour émuler un terminal et elles ne sont pas toujours les
  mêmes que sur le vrai terminal correspondant.  Une liste pour les VT
  (non maintenue) se trouve à FAQ Émulateurs
  <http:/www.cs.ruu.nl/wais/html/na-dir/emulators-faq/part3.html>.
  Cherchez "VT".


  2200..22..  CCooddeess ddee ccoonnttrrôôllee 88 bbiittss


  Table des codes de contrôle 8 bits DEC (en hexadécimal). Fonctionne
  sur les VT2xx ou plus récents. CSI est le code le plus courant.


  ACRONYME        NOM_COMPLET                     HEXA    REMPLACE
  IND     Index (une ligne vers le bas)           84      ESC D
  NEL     Ligne Suivante                          85      ESC E
  RI      Index Inverse (une ligne vers le haut)  8D      ESC M
  SS2     Décalage Simple 2                       8E      ESC N
  SS3     Décalage Simple 3                       8F      ESC O
  DCS     Chaîne de Contrôle Périphérique         90      ESC P
  CSI     Introduction Séquence de Contrôle       9B      ESC [
  ST      Terminaison de Chaîne                   9C      ESC \





  2200..33..  ÉÉcchhaappppeemmeenntt ppoouurr ll''iimmpprriimmaannttee



  ·  Auto Print on/off (impression automatique oui/non) : Activée (on),
     les données venant de l'hôte sont aussi envoyées sur le port
     imprimante du terminal (et sont aussi affichées sur l'écran du
     terminal).

  ·  Print Controller on/off (contrôleur d'impression oui/non) : Activée
     (on), les données venant de l'hôte ne sont envoyées qu'à
     l'imprimante (rien ne s'affiche sur l'écran du terminal).


  2200..44..  RRaappppoorrttss


  Ces séquences sont en général des requêtes envoyées de l'hôte pour
  demander un rapport du terminal. Le terminal répond en envoyant un
  rapport (en fait une autre séquence d'échappement) à l'hôte qui y a
  intégré certaines valeurs indiquant à l'hôte l'état en cours du
  terminal. Dans certains cas un rapport peut être envoyé à l'hôte même
  s'il n'a pas été demandé. Ceci arrive parfois quand on quitte la
  configuration. Par défaut aucun rapport non sollicité ne devrait être
  envoyé.


  ·  Request for Status (Report Operating Status) (Demande d'état,
     rapporter l'état d'opération) : la signification des réponses du
     VT100 est soit "je vais bien", soit "je ne vais pas bien"

  ·  Request for Device Attributes (demande des attributs du
     périphérique) : le "périphérique" est en général l'imprimante. Y a-
     t-il une imprimante ?  Est-elle prête ?

  ·  Request for Tertiary Device Attributes (pour les VT) (demande des
     attributs des périphériques tertiaires) : la réponse est le rapport
     qui a été entré pendant la configuration. Le périphérique tertiaire
     est le troisième périphérique (l'imprimante ou le périphérique sur
     le port auxiliaire ??).  Le premier périphérique peut être
     l'ordinateur hôte et le deuxième périphérique le terminal.

  ·  Request for Terminal Parameters (demande des paramètres du
     terminal) : quelle est la parité, la vitesse de transmission, la
     largeur d'octets, etc.  Cette demande n'a pas l'air d'avoir
     beaucoup de sens, puisque si l'hôte ne connaissait pas déjà ces
     données, il ne pourrait pas communiquer avec le terminal ou envoyer
     une réponse.



  2200..55..  MMoouuvveemmeennttss dduu ccuurrsseeuurr


  Le curseur se trouve à l'endroit où le prochain caractère reçu de
  l'hôte sera affiché. La plupart des mouvements de curseur sont
  compréhensibles. "index cursor" (indexer le curseur) veut dire
  déplacer le curseur vers le bas d'une ligne. Les mouvements du curseur
  peuvent être relatifs à la position en cours comme "déplacer de 4
  espaces vers la gauche" ou absolus comme "déplacer à la rangée 3,
  colonne 39". Le mouvement absolu s'appelle "positionnement direct du
  curseur" ou "adressage direct du curseur".

  La position d'origine est rangée 1, colonne 1 (l'origine de l'index
  est 1).  Mais l'emplacement de cette position d'origine à l'écran
  n'est pas clair. Si "mode d'origine du curseur", équivalent à "mode
  d'origine relatif", est choisi, l'origine se trouve en haut de la
  partie défilante (pas forcément le haut de l'écran). Si le "mode
  d'origine absolu" est choisi (même chose que désactiver l'un des deux
  modes de la phrase précédente) alors l'origine se situe dans le coin
  en haut à gauche de l'écran. Sur certains terminaux anciens si le
  "mode d'origine du curseur" est activé, cela veut dire que c'est
  relatif.


  2200..66..  PPaaggeess ((ddééffiinniittiioonn))


  Voyez ``pages'' pour avoir une explication sur les pages. Il y a un
  certain nombre de séquences d'échappement pour s'occuper des pages. Le
  texte peut être copié d'une page à une autre et on peut déplacer le
  curseur de page en page. Le passage d'une page à l'autre peut ou peut
  ne pas être automatique : quand l'écran est plein (page 1), alors les
  données supplémentaires venant de l'hôte vont sur la page 2. Le
  curseur peut n'être que sur une page à la fois et les caractères
  envoyés au terminal vont là. Si cette page n'est pas affichée, le
  nouveau texte sera reçu par le terminal et ira en mémoire d'affichage,
  mais vous ne le verrez pas (jusqu'à ce qu'on passe à cette page sur le
  terminal).


  2211..  AAnnnneexxee CC :: ccoommmmuunniiccaattiioonnss sséérriiee ssuurr EEIIAA--223322 ((RRSS--223322))



  2211..11..  IInnttrroodduuccttiioonn aauuxx ccoommmmuunniiccaattiioonnss sséérriiee


  (Une grande partie de cette section devrait finalement se trouver dans
  le Serial-HOWTO.) Les terminaux texte sur les systèmes de type Unix
  (et sur les PC) sont connectés en général sur un port série asynchrone
  232 d'un ordinateur. C'est en général un port RS-232-C, EIA-232-D ou
  EIA-232-E. Ces trois ports sont à peu près identiques. Le préfixe
  originel RS est devenu EIA (Electronics Industries Association) et
  plus tard EIA/TIA après que EIA se soit alliée avec TIA
  (Telecommunications Industries Association). La spécification EIA-232
  décrit aussi les communications synchrones mais le matériel qui
  supporte les communications synchrones manque quasiment toujours sur
  les PC. La désignation RS est obsolète mais est toujours utilisée. On
  utilisera EIA dans cet article.

  Le port série représente plus qu'un simple connecteur physique au dos
  d'un ordinateur ou d'un terminal. Il comprend l'électronique associée
  qui doit produire des signaux conformes à la spécification EIA-232. Le
  connecteur standard possède 25 broches, dont la plupart sont
  inutilisées. Un connecteur différent ne possède que neuf broches. Une
  broche est utilisée pour envoyer des octets de données et une autre
  pour en recevoir. Une autre broche est la masse commune du signal. Les
  autres broches "utiles" sont principalement utilisées à des fins de
  signalisation avec une tension négative régulière voulant dire
  "éteint" et une tension positive régulière voulant dire "allumé".

  La puce UART (émetteur-récepteur asynchrone universel) fait la plus
  grande partie du travail. Aujourd'hui, les possibilités de cette puce
  sont en général incluses dans une autre puce.


  2211..22..  TTeennssiioonnss



  2211..22..11..  TTeennssiioonn ppoouurr uunn bbiitt


  Sur le port série EIA-232, les tensions sont bi-polaires (positives ou
  négatives par rapport à la masse) et devraient être de l'ordre de 12
  volts en amplitude (certaines font 5 ou 10 volts). Sur les broches
  d'émission et de réception +12 volts représente le bit 0 (parfois
  appelé "espace") et -12 volts est le bit 1 (parfois appelé "marque").
  On appelle cela la logique inversée puisque normalement le bit 0 est à
  la fois faux et négatif alors que le 1 est normalement vrai et
  positif. Bien que les broches de transmission et réception soient en
  logique inversée, d'autres broches (les lignes de contrôle du modem)
  sont en logique normale avec une tension positive étant vraie et une
  tension négative étant fausse. La tension zéro n'a aucune
  signification (sauf qu'elle veut dire en général que l'unité est
  éteinte).

  Une étendue de tensions est permise. Les spécifications disent que
  l'amplitude d'un signal transmis devrait être entre 5 et 15 volts mais
  ne doit jamais dépasser 25 volts. Toute tension reçue en dessous de 3
  volts est indéfinie (mais certains terminaux considèreront qu'une
  tension plus basse est valide). On voit parfois des affirmations
  erronnées selon lesquelles la tension est communément 5 volts (ou même
  3 volts) mais c'est en général 11-12 volts. Si vous utilisez un port
  EIA-422 sur un ordinateur Macintosh comme un EIA-232 (cela demande un
  câble spécial) ou un EIA-423 alors la tension sera vraiment 5 volts.
  La discussion ici suppose que c'est 12 volts. Il y a beaucoup de
  confusion à propos des tensions sur Internet.

  Notez que la logique d'ordinateur normale n'est que de quelques volts
  (à une époque, la norme était 5 volts), et que si vous essayez
  d'utiliser un équipement de test fait pour tester une logique
  d'ordinateur en 3-5 volts (TTL) sur les 12 volts d'un port série, cela
  peut endommager l'équipement de test.





  2211..22..22..  SSééqquueennccee ddee tteennssiioonn ppoouurr uunn oocctteett


  La broche de transmission (TxD) est maintenue à -12 V (marque) comme
  inactive quand rien n'est envoyé. Pour commencer un octet elle passe à
  +12 V (espace) pour le bit de départ et reste à +12 V pendant la durée
  (période) du bit de départ. Après vient le bit de bas niveau de
  l'octet de données. Si c'est un bit 0 rien ne change et la ligne reste
  à +12 V pendant une autre période de bit.  Après vient le bit suivant,
  etc. Finalement, un bit de parité peut être envoyé et ensuite un bit
  de stop de -12 V (marque). La ligne reste à -12 V (inactive) jusqu'au
  prochain bit de départ. Notez qu'il n'y a pas de retour à 0 volts et
  il n'y a donc pas de moyen simple (sauf avec un signal de
  synchronisation) pour dire où finit un bit et où commence le bit
  suivant dans le cas où deux bits consécutifs ont la même polarité
  (tous les deux zéro ou tous les deux un).

  Un deuxième bit de stop serait aussi à -12 V, identique au premier bit
  de stop. Puisqu'il n'y a pas de signal pour marquer la frontière entre
  ces deux bits, le seul effet du deuxième bit de stop est que la ligne
  doit rester inactive à -12 V deux fois plus longtemps. Le récepteur
  n'a aucun moyen de faire la différence entre un deuxième bit de stop
  et un temps d'inactivité plus long entre les octets. Ainsi les
  communications fonctionnent bien si une extrémité utilise un bit de
  stop et l'autre extrémité utilise deux bits de stop, mais n'utiliser
  qu'un bit de stop est visiblement plus rapide. Dans de rares cas, un
  bit de stop et demi est utilisé. Ceci veut dire que la ligne est
  gardée à -12 V pendant une période de temps et demie (comme un bit de
  stop 50 % plus long que la normale).


  2211..33..  LLaa ppaarriittéé eexxpplliiqquuééee


  Les caractères sont normalement transmis sur 7 ou 8 bits (de données).
  Une parité supplémentaire peut (ou peut ne pas) y être ajoutée, ce qui
  donne un octet de longueur 7, 8 ou 9 bits. Certains émulateurs de
  terminaux et terminaux anciens n'autorisent pas 9 bits. Certains
  interdisent 9 bits si on utilise deux bits de stop (puisque cela
  ferait beaucoup trop de bits : 12 bits au total).

  On peut mettre une parité impaire, paire, ou pas de parité (les
  parités marque et espace peuvent être des options sur certains
  terminaux). Avec une parité impaire, le bit de parité est sélectionné
  de telle sorte que le nombre de bit 1 dans un octet, en comprenant le
  bit de parité, soit impair. Si un tel octet se détériore par
  l'inversion d'un bit, le résultat est un octet illégal de parité
  paire. Cette erreur sera détectée et si c'est un octet arrivant au
  terminal, un symbole caractère d'erreur apparaîtra à l'écran. La
  parité paire fonctionne de manière similaire avec tous les octets
  légaux (comprenant le bit de parité) ayant un nombre de bit 1 pair.
  Pendant la configuration, le nombre de bits par caractère signifie en
  général le nombre de bits de données par octet (7 pour de l'ASCII pur
  et 8 pour les divers codes de caractères ISO).

  Une "marque" est un bit 1 (ou un 1 logique) et un "espace" est un bit
  0 (ou un 0 logique). Pour la parité marque, le bit de parité est
  toujours un bit 1.  Pour la parité espace c'est toujours un bit 0. La
  parité marque ou espace ne fait que gâcher de la bande passante et
  devrait être évitée autant que possible. "Pas de parité" veut dire
  qu'aucun bit de parité n'est ajouté. Pour les terminaux qui
  n'autorisent pas les octets de 9 bits, il faut sélectionner "pas de
  parité" pour utiliser des codes de caractères sur 8 bits puisqu'il n'y
  a pas de place pour le bit de parité.


  2211..44..  FFoorrmmaattiioonn dd''uunn oocctteett ((eennccaaddrreemmeenntt))


  Dans la transmission en série des octets par les ports EIA-232, le bit
  de bas niveau est toujours envoyé en premier. Les ports série sur les
  PC utilisent des communications asynchrones quand il y a un bit de
  départ et un bit de stop pour marquer le début et la fin d'un octet.
  On appelle cela l'encadrement et l'octet encadré s'appelle parfois un
  cadre. Au final, 9, 10 ou 11 bits sont envoyés par octet, 10 étant le
  nombre le plus courant. 8-N-1 veut dire 8 bits de données, pas de
  parité, 1 bit de stop. Ceci fait en tout 10 bits si on compte le bit
  de départ. Un bit de stop est utilisé quasiment partout. À 110
  bits/seconde (et parfois à 300 bits/seconde) deux bits de stop étaient
  autrefois utilisés mais maintenant le deuxième bit de stop n'est
  utilisé que dans des situations très inhabituelles (ou par erreur
  puisqu'il semble encore fonctionner correctement de cette manière).


  2211..55..  LLiimmiittaattiioonnss ddee EEIIAA--223322



  2211..55..11..  BBaasssseess vviitteesssseess eett ccoouurrtteess ddiissttaanncceess


  Le port série EIA-232 traditionnel est à basse vitesse de manière
  inhérente, et est sérieusement limité en taille (distance). Les
  publicités disent souvent "grande vitesse" mais cela ne peut
  fonctionner à grande vitesse que sur de très courtes distances comme
  pour un modem situé juste à côté de l'ordinateur. Tous les fils
  utilisent un retour de masse commun et donc la technologie en paire
  torsadée (nécessaire à de grandes vitesses) ne peut être utilisée sans
  matériel supplémentaire. Cependant certains ordinateurs possèdent des
  interfaces plus modernes. Voyez ``successeurs de EIA-232''.

  Il est parfois décevant que la norme RS-232 de 1969 n'ait pas utilisé
  la technologie en paire torsadée qui aurait pu fonctionner à peu près
  100 fois plus rapidement. Les paires torsadées sont utilisées dans les
  câbles téléphoniques depuis la fin du 19ème siècle. En 1888 (il y a
  plus de 100 ans) la "conférence sur le câble" a rapporté son
  attachement à la paire torsadée (pour les systèmes téléphoniques) et a
  avancé ses avantages. Mais plus de 80 ans après cette approbation par
  la "conférence du câble", RS-232 n'a pas réussi à l'utiliser. Puisque
  RS-232 était au départ faite pour connecter un terminal à un modem
  basse vitesse situé tout près, le besoin de grande vitesse et d'une
  longueur de transmission plus élevée n'a apparemment pas été perçu.


  2211..55..22..  SSuucccceesssseeuurrss ddee EEIIAA--223322


  Un certain nombre de normes EIA ont été établies pour des vitesses
  plus élevées et des distances plus grandes en utilisant la technologie
  en paire torsadée (équilibrée). Une transmission équilibrée peut
  parfois être une centaire de fois plus rapide que EIA-232 non
  équilibrée. Pour une vitesse donnée, la distance (longueur maximale du
  câble) peut être beaucoup de fois plus grande avec de la paire
  torsadée. Mais les PC continuent d'être fabriqués avec l'EIA-232
  "obsolète" puisque que cela fonctionne correctement avec les modems
  reliés aux lignes téléphoniques lentes, et cela fonctionne
  correctement avec les souris.

  Une exception reste l'ordinateur Macintosh d'Apple avec son GeoPort
  EIA-232/EIA-422 qui fournit de la paire torsadée (équilibrée) pour la
  transmission et la réception. Il utilise un petit connecteur rond
  "mini-DIN".  Il fournit aussi du EIA-232 traditionnel mais seulement à
  5 volts (ce qui reste du EIA-232 légal). Cependant, à cause du fait
  que les Mac coûtent plus cher que les PC, on les utilise rarement
  comme ordinateur hôte pour des terminaux. Certains terminaux récents
  utilisent l'EIA-423 mais cela reste comme de l'EIA-232 non équilibré
  et on peut les relier à un port EIA-232. Cet EIA-423 ne fait que 5
  volts, mais les spécifications donnent des vitesses plus élevées que
  pour EIA-232 (qui ne sera d'aucune aide sur une grande distance où
  c'est le non-équilibrage qu cause les interférences).

  L'EIA-530-A (équilibré mais peut aussi être non équilibré) à 2 Mbits/s
  (équilibré) était fait pour remplacer EIA-232 mais on en a peu
  installé. Elle utilise le même connecteur à 25 broches que EIA-232.
  L'interface série à grande vitesse (HSSI = EIA-612/613, High Speed
  Serial Interface) utilise un connecteur à 50 broches et monte à peu
  près à 50 Mbits/s mais la distance est limitée à seulement quelques
  mètres. Le Bus Série Universel (USB, Universal Serial Bus) est
  construit dans des puces PCI. Il fait 12 Mbits/s sur une paire
  torsadée avec un connecteur à 4 broches (2 câbles fournissent le
  courant) mais il est aussi limité à des distances courtes d'au plus 5
  mètres (cela dépend de la configuration).


  2211..55..33..  PPiillootteess ddee lliiggnneess


  Pour un terminal texte, les vitesses de EIA-232 sont suffisamment
  rapides mais la longueur de câble utilisable est souvent trop courte.
  La technologie équilibrée pourrait résoudre ce problème. La méthode
  courante pour obtenir une communication équilibrée avec un terminal
  texte est d'installer deux pilotes de ligne dans la liaison série pour
  convertir du non équilibré en équilibré (et vice-versa). Ce sont des
  appareils spécialisés et ils sont chers si on les achète neufs.


  2211..66..  SSyynncchhrroonniissaattiioonn eett ssyynncchhrroonnee



  2211..66..11..  CCoommmmeenntt oonn ssyynncchhrroonniissee ll''""aassyynncchhrroonnee""


  Dans EIA-232 il n'y a que deux états sur le fil de transmission (ou de
  réception) : marque (-12 V) ou espace (+12 V). Il n'y a pas d'état à 0
  V.  Ainsi une séquence de bits à 1 est tranmise avec uniquement du -12
  V stable sans marqueur d'aucune sorte entre les bits. Pour que le
  récepteur détecte les bits individuels il doit toujours disposer d'un
  signal d'horloge qui est synchronisé avec l'horloge de l'émetteur. De
  telles horloges génèrent un "top" synchronisé avec chaque bit transmis
  (ou reçu).

  En transmission asynchrone, la synchronisation est faite en encadrant
  chaque octet d'un bit de départ et d'un bit de stop (fait par le
  matériel). Le récepteur attend sur la ligne un bit de départ et quand
  il en détecte un il lance son top d'horloge. Il utilise ce top
  d'horloge pour mesurer le temps de lecture des 7, 8 ou 9 prochains
  bits. (C'est en fait un petit peu plus compliqué que cela puisqu'on
  prend en général plusieurs mesures pour un bit, ce qui demande des
  tops supplémentaires.) Ensuite le bit de stop est lu, l'horloge
  s'arrête et le récepteur attend le bit de départ suivant. Ainsi
  l'asynchrone est en fait synchronisé pendant la réception d'un seul
  octet mais il n'y a pas de synchronisation entre un octet et l'octet
  suivant.




  2211..66..22..  DDééffiinniirr ll''aassyynncchhrroonnee ppaarr rraappppoorrtt aauu ssyynncchhrroonnee


  L'asynchrone signifie "non synchrone". En pratique, un signal
  asynchrone représente ce que le port série asynchrone envoie et reçoit
  qui est un flux d'octets, chacun d'entre eux étant délimité par un bit
  de départ et un bit de stop. Le synchrone est à peu près tout le
  reste. Mais ceci n'explique pas les concepts de base.

  En théorie, synchrone veut dire que les octets sont envoyés à vitesse
  constante l'un après l'autre (en accord sur un top d'horloge). Les
  octets asynchrones peuvent être envoyés n'importe quand avec des
  intervalles de temps variés entre les octets (comme quelqu'un qui tape
  des caractères sur un clavier).

  Il y a des situations limites qu'on doit classer comme synchrones ou
  asynchrones. Le port série asynchrone envoie souvent des octets dans
  un flux constant qui en ferait un cas synchrone mais comme il y aura
  encore les bits de départ et de stop (ce qui permet de les envoyer de
  manière indéterminée) on l'appelle asynchrone. Un autre cas est quand
  les octets de données (sans auncun bit de départ ou de stop) forment
  des paquets avec un espacement erratique entre un paquet et le
  suivant. On l'appelle synchrone puisque les octets à l'intérieur de
  chaque paquet doit être transmis de manière synchrone.


  2211..66..33..  CCoommmmuunniiccaattiioonn ssyynncchhrroonnee


  Ne vous-êtes vous jamais demandé ce qu'on faisait de toutes les
  broches inutilisées sur un connecteur 25 broches pour le port série ?
  La plupart d'entre eux sont utilisés dans une communication synchrone
  qu'on implémente rarement sur les PC. Il y a des broches pour les
  signaux de temporisation de synchronisation ainsi que pour un canal
  inverse synchronisé. La spécification EIA-232 est donnée à la fois
  pour les communications synchrones et asynchrones mais les PC
  utilisent une puce UART (Émetteur Récepteur Asynchrone Universel)
  comme un 16450, un 16550A ou un 16550 et ne peuvent faire de la
  synchronisation. Pour faire du synchrone on a besoin d'une puce USART
  ou équivalente où le "S" veut dire synchrone. Puisque le synchrone est
  un marché de niche, un port série synchrone est sûrement assez cher.

  À côté de la partie synchrone de EIA-232, il y a plusieurs autres
  normes EIA synchrones. Pour EIA-232, trois broches sur le connecteur
  sont réservées pour les signaux d'horloge (de temporisation). Parfois
  c'est le rôl du modem de générer certains signaux de temporisation
  rendant l'utilisation de communications synchrones impossibles sans un
  modem synchrone (ou sans appareil qu'on appelle "éliminateur de modem
  synchrone" qui fournit les signaux de temporisation).

  Bien que peu de ports série soient synchrones, la communication
  synchrone prend souvent place sur les lignes téléphoniques en
  utilisant des modems qui utilisent la correction d'erreurs V.42. Ceci
  enlève les bits de départ et de stop et place les octets de données
  dans des paquets ce qui donne une opération synchrone sur la ligne
  téléphonique.


  2211..77..  MMooddee ppaarr bbllooccss



  2211..77..11..  IInnttrroodduuccttiioonn aauu mmooddee ppaarr bbllooccss



  Le mode par blocs est rarement utilisé sous Linux. En mode par blocs,
  quand quelqu'un tape sur un terminal, le résultat est sauvé dans la
  mémoire du terminal et n'est pas envoyé immédiatement à l'ordinateur
  hôte. De tels terminaux possèdent souvent des possibilités d'édition
  intégrées. Quand l'utilisateur appuie sur certaines touches (comme la
  touche envoi), ce qui a été sauvegardé dans la mémoire du terminal est
  envoyé à l'ordinateur hôte.  Cependant les éditeurs vi et emacs sous
  Linux réagissent instantanément à l'appui de certaines touches, mais,
  dans la situation ci-dessus, si on appuie sur de telles touches, rien
  ne se passera puisque rien n'est envoyé quand on appuie sur une
  touche. Ainsi l'utilisation d'un terminal en mode par blocs ne
  permettra pas l'utilisation de tels programmes interactifs. La vieille
  interface vers les minis IBM utilise le mode par blocs (voyez
  ``terminaux IBM'') et donc beaucoup de terminaux IBM ne fonctionnent
  qu'en mode par blocs et sont aussi synchrones (voyez la section
  ``synchronisation et synchrone'').


  2211..77..22..  TTyyppeess ddee mmooddeess ppaarr bbllooccss,, ffoorrmmuullaaiirreess


  Le mode par blocs peut lui-même avoir divers sous-modes comme "page"
  (une page à la fois) et "ligne" (une ligne à la fois). Certains
  terminaux possèdent à la fois les modes de transmissions par blocs et
  les modes traditionnels par caractères, et on peut passer d'un mode à
  l'autre. Les terminaux asynchrones possédant des modes par blocs sont
  parmi les HP2622A, VT130, VT131, VT330, VT340 et Visual500. Beaucoup
  de modèles de terminaux plus récents peuvent émuler le mode par blocs.
  Les modes par blocs peuvent comprendre une possibilité de formulaires
  où l'ordinateur hôte envoie un formulaire au terminal.  L'utilisateur
  le remplit alors et envoie la touche envoi qui ne renvoie que les
  données du formulaire à l'ordinateur hôte. Le formulaire lui-même (pas
  les données) est affiché à l'écran dans des champs protégés qui ne
  sont pas transmis à l'hôte.


  2211..77..33..  EEffffiiccaacciittéé


  Les modes par blocs enlèvent une bonne partie de la charge sur
  l'ordinateur hôte, surtout si le matériel de l'ordinateur hôte est
  fait pour les modes par blocs (comme c'est/c'était le cas sur les
  minis IBM). En mode caractère, chaque caractère tapé est envoyé
  immédiatement sur le port série et en général génère une interruption
  sur l'ordinateur hôte. L'hôte qui reçoit l'octet doit arrêter tout ce
  qu'il fait et va chercher ce caractère depuis le matériel du port.
  Même avec des UART qui possèdent des tampons matériels FIFO, le délai
  matériel ne représente normalement que le temps de transmission de 3
  octets, donc une interruption est générée à chaque caractère tapé.

  En vrai mode par blocs, un bloc de caractères long est reçu en
  n'utilisant qu'une interruption. Si on utilise le mode par blocs avec
  des ports série FIFO asynchrones, une interruption n'est nécessaire
  que tous les 14 octets puisqu'ils ont des tampons matériels de 16
  octets. Ainsi la plus grande partie de la charge et du coût de la
  gestion des interruptions est éliminée et l'ordinateur a plus de temps
  à consacrer à d'autres tâches quand on utilise le mode par blocs.

  On fait des économies significatives en mode par blocs si le terminal
  est relié à son hôte par l'intermédiaire d'un réseau. Sans le mode par
  blocs, chaque caractère (octet) tapé est envoyé dans son propre paquet
  avec tous les octets d'enveloppe (40 dans un paquet TCP/IP comme ceux
  utilisés sur l'Internet). En mode par blocs, un grand nombre de
  caractères est envoyé dans un seul paquet.


  2211..88..  LLiivvrreess ssuurr EEIIAA--223322 ((RRSS--223322))


  (Note : le premier couvre bien plus que EIA-232 uniquement.)


  ·  Black, Uyless D.: Physical Layer Interfaces & Protocols, IEEE
     Computer Society Press, Los Alamitos, CA, 1996.

  ·  Campbell, Joe: The RS-232 Solution, 2nd ed., Sybex, 1982.

  ·  Putnam, Byron W.: RS-232 Simplified, Prentice Hall, 1987.

  ·  Seyer, Martin D.: RS-232 Made Easy, 2nd ed., Prentice Hall, 1991.


  2211..99..  LLooggiicciieellss sséérriiee


  Voyez logiciels série <ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/system/serial/>
  pour les logiciels Linux sur les ports série avec getty et les
  moniteurs de ports.


  2222..  AAnnnneexxee DD :: NNootteess ccllaassssééeess ppaarr mmaarrqquuee


  Voici des notes classées par marque qui étaient trop spécifiques à un
  certain terminal pour être mises autre part dans ce HOWTO. Si vous
  avez des informations à apporter pour un terminal particulier qui
  n'est pas couvert autre part, elles pourraient se trouver ici. Divers
  modèles et marques ont souvent beaucoup de choses en commun qu'on ne
  doit écrire qu'à un endroit. Il serait bien d'avoir, pour chaque
  modèle de terminal, un grand nombre de liens vers les documentations
  se rapportant à ce modèle (avec les séquences d'échappement). Il y a
  tellement de modèles de terminaux qu'une telle tâche serait
  relativement pénible et moi, David Lawyer (en 1998), n'ai aucunement
  l'intention de tenter cette aventure. Si les fabricants de terminaux
  mettaient au moins leurs manuels à disposition sur Internet, alors
  tout ceci ne serait pas nécessaire.


  2222..11..  CCIITT


  Les terminaux CIT ont été fabriqués au Japon dans les années 1980 pour
  CIE Terminals. On a cessé de les importer à la fin des années 1980. La
  société, CIE, fabrique encore des imprimantes CItoh (en 1997) mais n'a
  pas de pièces détachées pour ses terminaux arrêtés. Ernie au (714)
  453-9555 à Irvine, Californie, vendait (en 1997) certaines pièces pour
  les modèles 224, 326, etc. mais n'a rien pour les 80 et 101. (Le
  document que vous lisez à l'heure actuelle a été principalement écrit
  sur le 101e.)

  Pour sauver les paramètres de configuration pressez ^S en mode Set-Up.
  cit80 : contraste : molette à l'arrière du terminal, cit101e :
  luminosité : utilisez les touches fléchées haut/bas en mode Set-Up.


  2222..22..  TTeerrmmiinnaauuxx IIBBMM


  Ne confondez pas les terminaux IBM avec les moniteurs IBM PC. Beaucoup
  de terminaux IBM n'utilisent pas l'ASCII mais à la place un code
  EBCDIC sur 8 bits. On dit que dans EBCDIC l'ordre de transmission des
  bits est inversée par rapport à la normale avec le bit de haut rang en
  premier. Les normes de communication avec les minis IBM sont un type
  de communication synchrone en mode par blocs (envoie de grands paquets
  de caractères). Deux normes sont "BISYNC" et "SNA" (qui comprend des
  normes de réseau). Beaucoup de leurs terminaux sont reliés avec du
  câble coaxial (RG62A/U) et les personnes naïves peuvent penser que le
  connecteur "BNC" sur le terminal est pour l'Ethernet (mais ce n'est
  pas le cas).

  Alors que ce système IBM est en réalité plus efficace que ce qui est
  normalement utilisé sous Linux, les terminaux possédant ces
  caractéristiques IBM ne fonctionneront pas sous Linux. Cependant,
  certains terminaux IBM sont des terminaux ASCII asynchrones et
  devraient fonctionner sous Linux sur des PC. Les modèles 31xx peuvent
  fonctionner à l'exception que 317x et 319x ne sont pas des terminaux
  ASCII. Avant d'acquérir un terminal IBM, assurez-vous qu'il y a une
  entrée termcap (ou terminfo) pour celui-ci. S'il n'y en a pas, il ne
  fonctionnera probablement pas sous Linux. Même s'il y a une entrée
  terminfo, il peut ne pas fonctionner. Par exemple, il y a une entrée
  termcap pour les 327x mais le 3270 est un terminal synchrone EBCDIC.

  Les modèles 3270 comprennent le 3278 (fin des années 1970), le 3279
  avec la couleur et les graphiques, et le contrôleur de terminal 3274
  (à peu près comme le 3174). On peut les utiliser à la fois pour BISYNC
  et SNA. Le 3290 a un écran séparé (séparé en quartiers).

  Les terminaux synchrones IBM ne sont pas directement reliés au mini
  IBM mais sont reliés à un "contrôleur de terminaux" (qu'on appelle
  parfois "contrôleur de cluster" ou "contrôleur de communications").
  Certains de ces contrôleurs peuvent convertir un signal synchrone en
  asynchrone et donc dans ce cas on pourrait relier indirectement un
  terminal synchrone à un ordinateur hôte de type Unix par son port
  série. Mais il reste un problème majeur qui est la transmission par
  blocs. Voyez la section ``mode par blocs''.


  2222..22..11..  IIBBMM 33115533


  On dit que le port Aux est DCE et utilise un câble droit.


  2222..33..  TTeelleettyyppeess


  Ce sont des antiquités et ils représentent les terminaux les plus
  anciens.  Ils ressemblent à des machines à écrire télécommandées mais
  sont grands et font du bruit. Fabriqués par Teletype Corp., les
  premiers modèles ont été faits dans les années 1920 et devancent
  l'ordinateur de plus de 30 ans. Les premiers modèles utilisaient des
  relais électro-mécaniques et des distributeurs rotatifs au lieu
  d'électronique. Leur code Baudot n'avait que 5 bits par caractère
  comparé à l'ASCII sur 7 bits. Voyez le livre "Small Computer Systems
  Handbook" par Sol Libes, Hayden Books, 1978 : pp. 138-141
  ("Teletypes").


  2222..44..  VVTT ((DDEECC))


  Digital Equipment Corporation a fabriqué les modèles VT renommés avec
  le VT100 couramment émulé. En 1995 ils ont vendu leur partie terminaux
  à SunRiver qui s'appelle maintenant Boundless Technologies. On
  trouvera plus d'informations sur le site Web de Shuford
  <http://www.cs.utk.edu/~shuford/terminal_index.html>. Les informations
  sur les produits actuels sont disponibles sur le site Web de
  Boundless. Voyez ``informations sur Internet''.
  VT220 : certains possèdent un connecteur BNC pour la sortie vidéo (pas
  pour l'entrée). Parfois les gens croient à tort que c'est pour une
  liaison Ethernet.

  VT520 : il supporte le contrôle de flux DTR/DSR complet.


  2222..55..  WWyyssee


  Wyse possède certaines FAQ pour les terminaux dont les numéros sont
  en-dessous de 100 (comme le WY60). Voyez
  <http://www.wyse.com/service/faq/wysetterl.htm>. Pour les
  spécifications de terminaux plus récents voyez
  <http://www.wyse.com/terminal/>.


  2222..55..11..  WWyyssee 9999--GGTT


  Voici les menus de configuration du Wyse99GT (fin des années 1980).
  Notez que TERM veut dire "terminaison" (caractère) et non "terminal".












































  Configuration du terminal WYSE 99-GT telle qu'utilisée à l'université
        d'Irvine, Californie par David Lawyer, avril 1990

                          F1 DISP:
  COLUMNS=80              LINES=24                CELL SIZE=10 X 13
  STATUS LINE=STANDARD    BACKGROUND=DARK         SCROLL SPEED=JUMP
  SCREEN SAVER=OFF        CURSOR=BLINK BLOCK      DISPLAY CURSOR=ON
  ATTRIBUTE=CHAR          END OF LINE WRAP=ON     AUTO SCROLL=ON
  ----------------------------------------------------------------------------
                          F2  GENERAL:
  PERSONALITY=VT 100      ENHANCE=ON              FONT LOAD=OFF
  COMM MODE=FULL DUPLEX   RCVD CR=CR              SEND ACK=ON
  RESTORE TABS=ON         ANSWERBACK MODE=OFF     ANSWERBACK CONCEAL=OFF
  WIDTH CHANGE CLEAR=OFF  MONITOR=OFF             TEST=OFF
  ----------------------------------------------------------------------------
                          F3 KEYBRD:
  KEYCLICK=OFF            KEYLOCK=CAPS            KEY REPEAT=ON
  RETURN=CR               ENTER=CR                FUNCT KEY=HOLD
  XMT LIMIT=NONE          FKEY XMT LIMIT=NONE     BREAK=170MS
  LANGUAGE=US             MARGIN BELL=OFF         PRINTER RCV=OFF
  ----------------------------------------------------------------------------
                          F4 COMM:
  DATA/PRINTER=AUX/MODEM    MDM RCV BAUD RATE=9600  MDM XMT BAUD RATE=9600
  MDM DATA/STOP BITS=8/1    MDM RCV HNDSHAKE=NONE   MDM XMT HNDSHAKE=NONE
  MDM PARITY=NONE           AUX BAUD RATE=9600      AUX DATA/STOP BITS=8/1
  AUX RCV HNDSHAKE=NONE     AUX XMT HNDSHAKE=NONE   AUX PARITY=NONE
  (Il y a un port principal (Modem=MDM) et un port auxiliaire (AUX)
  ----------------------------------------------------------------------------
                          F5 MISC 1:
  WARNING BELL=ON         FKEY LOCK=OFF           FEATURE LOCK=ON
  KEYPAD=NUMERIC          DEL=DEL/CAN             XFER TERM=EOS
  CURSOR KEYS=NORMAL      MARGIN CTRL=0           DEL FOR LOW Y=ON
  GIN TERM=CR             CHAR MODE=MULTINATIONAL
  ----------------------------------------------------------------------------
                          F6 MISC 2:
  LOCAL=OFF               SEND=ALL                PRINT=NATIONAL
  PORT=EIA DATA           SEND AREA=SCREEN        PRINT AREA=SCREEN
  DISCONNECT=60 MSEC      SEND TERM=NONE          PRINT TERM=NONE
  PRINT MODE=NORMAL       VT100 ID=VT100          POUND=US
  ----------------------------------------------------------------------------
  F7 TABS: Vous devriez voir plusieurs caractères "T" séparés par 8 points.
      Sinon, appuyez sur backspace.
  F8 F/KEYS: Vous ne verrez normalement pas de définition pour les touches de
      fonction ici (sauf si quelqu'un les a définies et sauvées). Ceci veut
      dire qu'elles génèreront normalement leurs valeurs par défaut (pas
      affichées ici). <ctrl><F5> montre la "définition par l'utilisateur" de la
      touche F5, etc.  F9 A/BACK: Normally not defined: ANSWERBACK =
  F10 EXIT: La sélection de "DEFAULT ALL" rendra les paramètres par défaut
      définis en usine.



  Astuces sur l'utilisation du Guide de l'Utilisateur du WY-99GT :

  Notez qu'on peut trouver une grande partie de ce qui manque dans ce
  guide dans le Guide du Programmeur WY-99GT. L'émulation (personnalité)
  VT100 s'appelle ANSI et utilise les codes de touches ANSI comme
  indiqué à la page A-10 et plus, bien que le clavier soit en ASCII. Un
  sous-titre sur la page A-13 "clavier ASCII" s'applique aussi au VT100
  parce qu'il a un sur-titre "Touches ANSI..." quelques pages avant.
  Mais tous les titres sur le clavier ASCII ne concernent pas le VT100
  puisqu'ils tombent dans un sur-titre de personnalité non ANSI qu'on
  peut trouver quelques pages auparavant. L'annexe H est le "guide de
  commandes ANSI" sauf pour la personnalité VT52 (ANSI) qu'on trouve
  dans l'annexe G.

  2222..55..22..  WWyyssee 115500


  Quand on sort du menu de configuration avec F12, l'appui sur espace
  change de "non" à "oui" pour sauver la configuration. La phrase à
  gauche de ce non/oui parle d'"alignement vertical" et n'a rien à faire
  avec ce non/oui pour sauver la configuration (interface de menu
  confuse).

  Fin du HOWTO Text-Terminal